Catégorie : Le Figaro

L’État frappe les Frères musulmans au portefeuille | Le Figaro

 
Un fidèle lit le Coran dans une mosquée. Une vingtaine de structures séparatistes fréristes (écoles coraniques ou confessionnelles, associations culturelles, sociales et lieux de culte) ont attiré l’attention du renseignement territorial. Alkis Konstantinidis/REUTERS

ENQUÊTE – Une vingtaine de fonds de dotation douteux liés à l’islam politique ont été identifiés.

L’exécutif a décidé d’accélérer son offensive sur le front de l’islam radical, en tapant cette fois les Frères musulmans très fort au portefeuille. Deux ans et demi après le choc de l’assassinat de Samuel Paty, ce professeur d’histoire-géographie décapité en octobre 2020 à la sortie de son collège de Conflans-Sainte-Honorine, et cinq mois après l’expulsion vers le Maroc d’Hassan Iquioussen, le «prêcheur des cités» d’obédience frériste – qui s’était distingué dès 2003 par ses propos antisémites et misogynes -, Le Figaro dévoile un état des lieux édifiant.

 

Selon nos informations, la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) a identifié pas moins d’une vingtaine de fonds de dotation douteux liés à l’islam politique. «Créés en 2008 pour orienter des fonds privés vers des activités d’intérêt général, ces dispositifs étaient très peu contrôlés en préfecture où ils étaient déclarés, souligne un haut fonctionnaire. Très vite, l’islam politique s’est engouffré dans la brèche pour financer…

 

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Florence Bergeaud-Blackler: « L’UE finance des associations islamistes à hauteur de dizaines de millions d’euros »

Florence Bergeaud-Blackler: « L’UE finance des associations islamistes à hauteur de dizaines de millions d’euros »

Florence Bergeaud-Blackler, anthropologue au CNRS et auteur de l'ouvrage Le Frérisme et ses réseaux.
 
Florence Bergeaud-Blackler, anthropologue au CNRS et auteur de l’ouvrage Le Frérisme et ses réseaux. F Clairefond

GRAND ENTRETIEN – C’est une enquête qui fera référence et que nos dirigeants politiques devraient lire avec attention. Le Frérisme et ses réseaux de Florence Bergeaud-Blackler est une somme impressionnante dans laquelle l’anthropologue au CNRS décrypte le fonctionnement du mouvement islamiste des Frères musulmans.

La chercheuse explore ses racines historiques et ses fondements doctrinaux, mais surtout met en lumière la manière dont il s’est internationalisé, faisant de l’Europe sa terre d’élection. Préférant la duplicité à la confrontation, davantage stratèges que théologiens, les Frères ont su étendre leur emprise sur les institutions européennes par le biais d’une myriade d’associations « antiracistes » et par la subversion des « droits de l’homme ».

Leur but final, souligne Florence Bergeaud-Blackler, n’est autre que l’accomplissement de la prophétie califale, c’est-à-dire l’avènement d’une société islamique mondiale, dont l’Europe, pourrait être l’épicentre.

LE FIGARO. – Dans quel contexte historique et politique, la confrérie des Frères musulmans est-elle née ?

Florence BERGEAUD-BLACKLER. – On le sait peu mais, dans le monde musulman, la chute du califat ottoman en 1924 s’est accompagnée presque immédiatement d’une ferveur sans précédent pour la réunification de l’umma (la nation…

Source : https://www.lefigaro.fr/vox/societe/florence-bergeaud-blackler-l-ue-finance-des-associations-islamistes-a-hauteur-de-dizaines-de-millions-d-euros-20230308

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L’âme d’Israël le long de la frontière russo-ukrainienne

 
Une réfugiée juive ukrainienne arrive à l'aéroport de Tel Aviv avec son fils.Une réfugiée juive ukrainienne arrive à l’aéroport de Tel Aviv avec son fils.
Une réfugiée juive ukrainienne arrive à l’aéroport de Tel Aviv avec son fils. La Repubblica

Par Maurizio Molinari (la Repubblica).

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Le samedi

Le meilleur du journalisme européen, sélectionné et traduit par Édouard de Mareschal.

Quiconque débarque à l’aéroport de Tel-Aviv a l’impression immédiate qu’Israël vit dans une bulle à des années-lumière de la guerre en Ukraine, mais c’est exactement le contraire : le conflit en cours la touche dans ses entrailles, révèle ses peurs et met à rude épreuve la raison même de sa création, il y a 74 ans.

L’impression de distance vient du fait que, dans un pays qui a toujours eu pour habitude de discuter sans interruption de la guerre et du terrorisme, le conflit en Ukraine est rarement évoqué dans les conversations que l’on peut entendre dans les cafés de Netanya et de Tel-Aviv. Cette guerre ne figure pas quotidiennement parmi les sujets phares du journal radio de 8 heures diffusé sur Reshet Beth — le plus écouté — et il arrive aussi qu’elle ne fasse pas la une des journaux les plus vendus.

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Une chape de silence renforcée par le martèlement de sujets auxquels les Israéliens sont plus habitués — des affrontements avec les Palestiniens à Jérusalem, aux roquettes tirées par le Hamas depuis Gaza et à l’issue des négociations nucléaires entre les États-Unis et l’Iran — des sujets dans lesquels ils continuent de se plonger et dont ils connaissent par cœur les détails, les scénarios, le contexte et les personnages.

La partie émergée de l’iceberg

Les seuls moments où Israël discute du conflit qui déchire l’Europe, c’est lorsque le Premier ministre Naftali Bennett fait la navette entre Kiev et Moscou, rencontre Zelensky et Poutine ou travaille à une médiation qui assigne à l’État juif le rôle d’une « neutralité » aussi inhabituelle que révolutionnaire pour une nation qui a participé à certains des conflits les plus féroces de la guerre froide, se rangeant toujours du côté de l’Occident face aux dictateurs, régimes et terroristes arabes soutenus, armés et financés par l’URSS.

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Mais cette « neutralité » n’est que la partie émergée de l’iceberg, c’est-à-dire l’énorme somme de valeurs, de souvenirs, d’intérêts et d’émotions qui démontre le lien unique qu’Israël entretient avec les deux pays en guerre. La première raison, fondamentale, est qu’au moins 15 % des plus de 9 millions d’Israéliens sont originaires de l’ex-URSS, principalement des Russes et des Ukrainiens, ce qui fait de l’État juif « la seule nation russophone en dehors des frontières de l’Union soviétique dissoute », comme Vladimir Poutine aime à le répéter en public.

La seule nation non soviétique où a été érigée, à Netanya, une statue à la mémoire du Soldat russe qui a joué un rôle de premier plan dans la Grande Guerre patriotique contre le nazisme et le fascisme. Cela signifie que chaque Israélien connaît, travaille ou étudie avec au moins un Russe ou un Ukrainien, quand il ne l’est pas lui-même. Sans parler des origines du mouvement sioniste dans le « Pale of Settlement » — qui comprenait l’Ukraine — balayé par les pogroms de la Russie tsariste ou ses interminables interactions — pactes, convergences occasionnelles et lacérations douloureuses — avec les groupes révolutionnaires qui ont donné naissance aux bolcheviks et aux mencheviks. Aucune terre n’est plus liée aux origines d’Israël que la Russie, Ukraine comprise.

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Si c’est dans la région ukrainienne de la Volhynie que le poète Haïm Bialik a écrit son poème sur le féroce pogrom de Kichinev, en Moldavie, en 1903, si c’est en Ukraine que Sholem Aleichem situe l’histoire d’Anatevka, qui donnera naissance à la comédie musicale « Un violon sur le toit », si Shmuel Yosef Agnon est né à Buchach, si Rabbi Nahman a créé son mouvement hassidique à Breslev et si le grand rabbin Israël ben Eliezer — le Baal Shem Tov — a vécu et étudié en Podolie, c’est parce que dans le triangle formé par Lviv, Kharkiv et Odessa se trouve un espace immanent d’histoire, de vie et de foi juives qui a survécu jusqu’à aujourd’hui.

L’histoire d’un ange

Malgré les horribles massacres de la Seconde Guerre mondiale au cours desquels les nazis, aidés de volontaires ukrainiens, ont éliminé la quasi-totalité des plus de 2,5 millions de juifs qui y vivaient en 1941, année du lancement de l’« opération Barbarossa » — l’invasion allemande de l’URSS. Les pogroms tsaristes, les massacres cosaques, les tueries nazies et l’antisémitisme soviétique font de la terre d’Ukraine l’un des coins d’Europe où le plus grand nombre de juifs ont été assassinés au cours des derniers siècles. La mélodie Dona, Dona, que presque tous les enfants israéliens connaissent, raconte l’histoire d’un ange qui, après avoir tournoyé dans le ciel, choisit un chevreau au hasard — pour évoquer le sacrifice — et lui annonce qu’il « ira à l’abattoir » parce que « cette fois, c’est ton tour ». En d’autres termes, le pire attend chacun d’entre nous.

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Mais tout cela n’enlève rien au fait que c’est précisément en Ukraine, comme en Russie, que le judaïsme contemporain a ses racines. Une réalité confirmée par les origines familiales d’un nombre impressionnant de dirigeants politiques, officiels et hommes d’affaires israéliens, par la popularité de l’ancien dissident Natan Sharansky, né à Donetsk, ainsi que par les pèlerinages des disciples de Nahman de Breslev — des centaines de milliers — qui ont continué à arriver à Kiev presque jusqu’au début du conflit. Sans parler des dizaines de rabbins Loubavitch qui, depuis la fin de l’URSS, sont retournés en Ukraine avec leurs familles pour ressusciter le judaïsme sur la terre de Babi Yar, l’horrible massacre perpétré par les nazis et la police ukrainienne en septembre 1941, lorsqu’en l’espace de 48 heures, 33.771 juifs de tous âges ont été exterminés et jetés dans des fosses communes.

La frontière entre la Russie et l’Ukraine traverse l’identité de millions de juifs devenus israéliens, et la déchirure s’est étendue lorsque le conflit a éclaté. Si la majorité de la population — 67 % selon les sondages — s’est rangée sans hésitation du côté du pays agressé et que l’hôtel de ville de Tel-Aviv s’est illuminé aux couleurs jaune-bleu de l’Ukraine, le gouvernement Bennett a choisi d’incarner l’intérêt premier, et fondamental, de l’État : sauver et protéger les juifs en danger. Non seulement les au moins deux cent mille citoyens ukrainiens, mais aussi les plus de six cent mille qui vivent encore en Russie. Aucun pays au monde n’est aussi exposé dans les pays protagonistes du conflit qui a débuté le 24 février dernier.

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Le choix des propriétaires du « Bar Putin », situé rue Jaffa, à Jérusalem, suggère que le cœur du pays bat pour l’Ukraine : ces derniers ont en effet rapidement rebaptisé leur établissement « Bar Zelensky ». Mais c’est sa « neutralité » formelle qui permet à Israël d’accueillir les juifs ukrainiens fuyant la guerre, les juifs russes fuyant la répression de Poutine, ainsi que ces oligarques juifs qui vivent en Grande-Bretagne depuis des années et à qui le gouvernement de Londres a imposé des sanctions strictes et tout retiré, y compris la possibilité pour leurs enfants d’aller à l’école, en l’espace de quelques jours. Le résultat, c’est une aliyah — immigration en Israël —, avec des chiffres encore imprécis, mais très significatifs. Selon l’Agence juive, nous en sommes déjà à 8800 immigrés ukrainiens, 5800 russes et 400 biélorusses, mais on estime que des « dizaines de milliers » de personnes ont entamé le processus d’immigration, en passant par les camps d’accueil installés dans les pays limitrophes de la zone de guerre.

Un État-refuge

Ils sont gérés par des bénévoles de langue maternelle russe, des hommes et des femmes qui ont eux-mêmes quitté l’URSS il y a des années et qui se retrouvent aujourd’hui à aider ceux qui ont choisi de rester. Ils portent des T-shirts bleus, arborent l’étoile de David et vont et viennent de l’aéroport David-Ben-Gourion, protagonistes d’un pont aérien qui donnent les larmes aux yeux aux survivants de l’Holocauste, car en les regardant, ils se demandent « combien l’histoire aurait été différente si nous avions eu un endroit où aller à l’époque ».

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Comme le dit Sharansky : « À l’époque de l’URSS, être juif était une damnation, cela signifiait ne pas pouvoir étudier ou émigrer. Aujourd’hui, en revanche, être juif signifie avoir quelqu’un qui vient vous porter secours à la frontière de la guerre. » Pour les Israéliens, c’est la preuve de la nécessité de l’existence de l’État, de sa vocation originelle, la démonstration que plus de cent ans après le premier Congrès sioniste de Bâle et la publication du texte « L’État des Juifs de Theodor Herzl », la nécessité de disposer d’un État-refuge, capable de protéger les juifs, ne pourrait être plus actuelle.

Mais ce n’est pas tout, car la « neutralité » qui permet à Israël d’avoir des canaux ouverts tant avec Kiev qu’avec Moscou a aussi une autre genèse, une genèse qui sent la realpolitik : la présence militaire russe en Syrie. « Depuis l’arrivée des Russes en septembre 2015, nous avons avec eux un accord stratégique de facto », explique une source diplomatique israélienne, « qui nous permet avec l’armée de l’air d’opérer contre des cibles iraniennes et pro-iraniennes. » La crainte israélienne est double : alors qu’une rupture avec la Russie pourrait faire s’évaporer l’accord sur la Syrie, le retrait des Russes permettrait à l’Iran, l’ennemi juré numéro 1 de Jérusalem, d’en tirer avantage.

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Voilà pourquoi le Premier ministre Naftali Bennett mesure ses propos sur l’Ukraine, laissant au ministre des Affaires étrangères Yaïr Lapid le soin de débiter devant les caméras de télévision les positions les plus anti-russes possible sur les « crimes de guerre commis ». Dans un équilibre délicat qui voit Israël voter contre la Russie à l’ONU — sur l’invasion et l’expulsion du Conseil des droits de l’homme — et s’asseoir à la table de l’OTAN à Ramstein, mais sans participer aux sanctions économiques. Comme l’explique Elliott Abrams, vétéran du département d’État et aujourd’hui membre du « Council on Foreign Relations » de New York, « Israël est l’État occidental qui entretient les meilleures relations avec le Kremlin ». Victoria Nuland, sous-secrétaire d’État américaine, exhorte donc Israël « à ne pas devenir le paradis de l’argent sale qui finance les guerres de Poutine », tandis que le Kremlin s’insurge contre Yaïr Lapid, l’accusant de « ne parler de l’Ukraine que pour faire oublier la tragédie des Palestiniens ».

« La vérité, c’est que nous sommes de proches alliés des États-Unis », explique une source diplomatique haut placée à Jérusalem, « mais nous ne pouvons pas oublier que nous avons une frontière directe avec l’armée russe au nord. » Il s’agit d’une situation sans précédent dans la vie de l’État juif, une situation qui explique l’importance d’un essai publié en 2000 par Vittorio Dan Segre — historien et écrivain italien, devenu collaborateur de Shimon Peres en Israël, puis ambassadeur dans plusieurs pays d’Afrique — sur le thème « neutralité et coexistence au Moyen-Orient ». Dans cet essai, il explique que la vocation naturelle du projet sioniste est « de n’appartenir à aucun camp », car « les juifs au Sinaï ont reçu les Dix Commandements pour les garder et les transmettre à toute l’humanité ». Sans exception.


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https://www.lefigaro.fr/international/l-ame-d-israel-le-long-de-la-frontiere-russo-ukrainienne-20220506

Menaces de mort contre Ophélie Meunier : l’appel de 160 personnalités pour la liberté d’informer

Ophélie Meunier, présentatrice de Zone Interdite sur M6, a été placée sous protection policière.
 
Ophélie Meunier, présentatrice de Zone Interdite sur M6, a été placée sous protection policière. Visual Press Agency

FIGAROVOX/EXCLUSIF – Après le documentaire de M6 sur l’islam radical, la journaliste Ophélie Meunier a été placée sous protection policière, ainsi qu’Amine Elbahi, militant associatif de Roubaix. 160 personnalités, dont Boualem Sansal, Frédéric Beigbeder, Michel Onfray et Jeannette Bougrab, regrettent le manque de réaction de la profession.

Pour avoir simplement fait son travail, la journaliste qui présente l’émission Zone interdite, Ophélie Meunier, est placée sous protection policière : un reportage télévisé sur l’Islam radical, effectué et diffusé en France, déchaîne les réseaux sociaux au point que des menaces de mort ont été proférées.

On a attendu de longues journées avant de lire ou entendre les réactions de soutien de ses confrères et consœurs des médias. Il a fallu que les politiques y aillent de leur tweet pour que la corporation des journalistes se réveille. Spontanément ou presque…

En janvier 2015, l’attentat de Charlie Hebdo a suscité une vague de soutien sans précédent dans la profession et levé un formidable mouvement citoyen. La défense de la liberté d’expression n’aura jamais été plus belle et partagée. La liberté d’expression revendiquée dans un reportage présenté par Ophélie Meunier sur M6 ne vaut-elle pas le même sursaut ? Apparemment non.

Nous sommes en France…

Source et suite : https://www.lefigaro.fr 
 
 

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Alain Soral définitivement condamné pour une «quenelle» à Colmar

Alain Soral définitivement condamné pour une «quenelle» à Colmar

Alain Soral avait été condamné le 6 janvier 2021 pour «injure publique en raison de l'origine, l'ethnie, la nation, la race ou la religion».
 
Alain Soral avait été condamné le 6 janvier 2021 pour «injure publique en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion». LOIC VENANCE / AFP

 

Le 6 janvier 2021, la Cour d’appel de Colmar l’avait condamné pour «injure publique en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion» après la diffusion sur Twitter et son site internet d’une photo prise le 5 mai 2019 le montrant en train de faire une «quenelle» devant le tribunal de Colmar. Relaxé en première instance, il avait été cette fois condamné à verser «150 jours-amende d’un montant unitaire de 150 euros», ce qui signifie qu’en cas de défaut total ou partiel de paiement, il sera incarcéré pour une durée correspondant au nombre de jours-amende impayés.

Une «signification antisémite»

La «quenelle» (bras tendu vers le bas et main opposée posée sur l’épaule) a été popularisée par le polémiste Dieudonné, condamné à plusieurs reprises pour des déclarations antisémites, geste qu’il qualifiait d’«anti système». Il est pourtant «notoire» que ce geste est «parfois un faux nez de l’antisémitisme», relevait la Cour d’appel, rappelant qu’Alain Soral avait été condamné pour l’avoir fait au milieu du Mémorial de la Shoah de Berlin. Elle notait que, «dans l’esprit» d’Alain Soral, elle revêt donc une «signification antisémite». Dès lors, en diffusant une photo de lui faisant une «quenelle», Alain Soral entendait «persister et signer dans une provocation antisémite».

Dans son arrêt, la Cour de cassation a par ailleurs déclaré «irrecevable» la constitution de partie civile du consistoire israélite du Haut-Rhin, qui avait pourtant obtenu des dommages et intérêts en appel. Selon la plus haute juridiction française, Alain Soral devra en outre payer 2500 euros à chacune des deux autres parties civiles, la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (LICRA) et SOS Racisme.

Alain Soral a déjà été condamné à une vingtaine de reprises, en grande partie pour des infractions de provocation à la haine, diffamation et injure antisémite. En novembre, la cour d’appel de Paris avait confirmé sa condamnation à des jours-amendes pour des propos imputant aux juifs les attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis.

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Le Figaro: Pour Jack Lang, le boycott de l’exposition Juifs d’Orient est «à côté de la plaque»

Pour Jack Lang, le boycott de l’exposition Juifs d’Orient est «à côté de la plaque»

Président de l'Institut du monde arabe, Jack Lang (ci-contre en décembre 2021, en Arabie saoudite) a regretté la circulation d'une pétition contre l'exposition Juifs d'Orient.
 
Président de l’Institut du monde arabe, Jack Lang (ci-contre en décembre 2021, en Arabie saoudite) a regretté la circulation d’une pétition contre l’exposition Juifs d’Orient. PATRICK BAZ / Red Sea Film Festival / AFP

Le président de l’Institut du monde arabe regrette une pétition «dérisoire» et attristante signée par quelque 250 intellectuels. «Des moutons», selon l’ancien ministre de la Culture.

Une pétition «complètement disproportionnée et à côté de la plaque»Jack Lang, président de l’Institut du monde arabe (IMA) à Paris, n’a pas mâché ses mots, dimanche, en réaction à la pétition signée et diffusée par des intellectuels arabes à l’encontre de l’exposition Juifs d’Orient. Un événement auquel il est reproché de présenter à l’IMA des œuvres prêtées par des institutions israéliennes. Et, par conséquent, de donner «des signes explicites de normalisation» avec un «régime de colonialisme de peuplement et d’apartheid», selon les mots de la pétition.

«C’est un peu dérisoire et attristant, a réagi Jack Lang dimanche matin sur Radio J, au micro de Frédéric Haziza. C’est une réaction qui cherche à détourner de son sens profond cette exposition, qui n’a rien à voir avec tel ou tel débat politique. L’ancien ministre français de la Culture sous la présidence de François Mitterrand a précisé que sur les près de 300 œuvres du monde entier présentes dans l’exposition Juifs d’Orient, seules «trois ou quatre» proviendraient «de Jérusalem». Une attaque d’autant plus dommage contre cet événement de l’IMA que Jack Lang estime avoir «contribué à mettre en lumière la culture palestinienne comme personne, comme aucune institution».

«Ces textes ont fait pschitt»

La pétition en question, lancée au début du mois de décembre par le mouvement pro-palestinien BDS(pour «Boycott, désinvestissement et sanctions»), affirme que l’IMA «trahirait sa mission intellectuelle en adoptant cette approche normalisatrice – une des pires formes d’utilisation coercitive et immorale de l’art comme outil politique pour légitimer le colonialisme et l’oppression». L’initiative se situe dans la lignée des précédentes actions du mouvement BDS, connu pour appeler au boycott systématique d’Israël et au rejet de toute coopération culturelle. Quelque 250 intellectuels et personnalités arabes ont signé la pétition, dont l’écrivain libanais Elias Khoury, le réalisateur palestinien Elia Suleiman ou le diplomate algérien Lakhdar Brahimi.

«Cela m’a attristé de constater que des personnes, certaines de qualité, des écrivains, des philosophes, se laissent embarquer, un peu comme des moutons, dans un texte dont ils n’ont même pas vérifié la véracité», s’est désolé Jack Lang. L’ancien ministre de la Culture a également balayé d’un revers de la main les communiqués de la section CGT-IMA contre la «normalisation avec l’apartheid», la programmation d’artistes israéliens et l’association de l’IMA avec des institutions israéliennes. «Ces textes ont fait pschitt, a estimé Jack Lang, en mettant en valeur la fréquentation de l’événement. L’exposition fait un tabac et rencontre un écho enthousiaste, chaque jour l’affluence est considérable».

Conçue sous le commissariat général de l’historien Benjamin StoraJuifs d’Orient : une histoire plurimillénaire, est le troisième volet d’expositions consacrées par l’IMA à l’empreinte des trois grandes religions monothéistes sur le monde arabe. Inaugurée en novembre, l’exposition porte sur la vie et l’évolution des communautés juives dans le monde arabe, ainsi que sur les nombreux échanges avec la communauté musulmane. Ouverte jusqu’au 13 mars, elle présente un grand nombre de photographies aux côtés de manuscrits, de tableaux, de vestiges archéologiques et d’objets issus de la vie quotidienne comme liturgique.

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Le Figaro: “«Ils font régner un tel climat de haine»: Bagnolet, ce laboratoire indigéniste aux portes de Paris”

«Ils font régner un tel climat de haine»: Bagnolet, ce laboratoire indigéniste aux portes de Paris

Un parc de Bagnolet.
 
Un parc de Bagnolet. Adobe stock.

ENQUÊTE – Dans cette commune de Seine-Saint-Denis de 36.000 habitants, la polémique enfle autour du soutien apporté par la municipalité à une association indigéniste. Un territoire miné par l’idéologie communautariste et racialiste.

Ce modeste appartement c’est son petit nid. Elle l’assure, elle ne le quittera pour rien au monde. Cette ville de banlieue parisienne, à 6 kilomètres à vol d’oiseau de Notre-Dame, elle y a grandi, elle y travaille et refuse de partir.

 

Pourtant, quand Corinne (son prénom a été changé à sa demande) raconte Bagnolet, la description se décline avec des mots au vitriol. «Bagnolet est la ville la plus endettée de France, le taux de pauvreté concerne près de 30% de la population. Depuis des mois, une enquête financière est en cours sur des soupçons d’emploi fictif au sein de la mairie. Un proche du maire a récemment été condamné pour des faits de corruption dans l’attribution de logements sociaux. Et pour finir d’achever le tableau, notre ville après une campagne sanglante, est passée entre les mains de politiques acoquinés avec des communautaristes et indigénistes. Franchement, cette commune, déjà bien mal en point, n’avait pas besoin de ça !… Le naufrage est sans fin.»

Le constat de cette Bagnoletaise est amer. Sa colère est vive et ses mots sont durs. «Un petit groupe d’indigénistes est désormais aux manettes de la mairie et s’en donne à cœur joie, soupire-t-elle. Ces individus ont décidé d’en faire leur petit laboratoire à ciel ouvert du racialisme et du communautarisme. Cette conquête de leur idéologie toxique a été rendue possible par la main tendue du maire socialiste Tony Di Martino. Bagnolet est dorénavant une véritable baronnie islamo-indigéniste, un terrain sur lequel ils imposent leurs propres règles du jeu.»

La jeune femme estime qu’il est désormais urgent de témoigner et d’alerter……

 
 

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Le Figaro: “Georges Bensoussan: «L’interdiction de mettre des mots sur des faits graves nourrit la dépression du pays»”

Georges Bensoussan. F Clairefond

GRAND ENTRETIEN – Quatre ans de procédure judiciaire pour «incitation à la haine», c’est l’épreuve qu’a dû subir l’historien Georges Bensoussan. Son délit prétendu? Avoir dénoncé la réalité d’un antisémitisme arabo-musulman dans certaines banlieues françaises. L’ancien responsable éditorial du Mémorial de la Shoah a gagné en première instance, en appel et en Cassation. Il raconte cette épreuve dans un ouvrage remarquable, Un exil françaisUn historien face à la justice (L’Artilleur).

LE FIGARO. – «C’est une honte de maintenir ce tabou, à savoir que dans les familles arabes, en France, et tout monde le sait mais personne ne veut le dire, l’antisémitisme, on le tète avec le lait de la mère…» En 2015, vous avez été attaqué en justice par des associations antiracistes pour avoir prononcé cette phrase dans l’émission Répliques, d’Alain Finkielkraut. Vous citiez de manière approximative le sociologue d’origine algérienne Samin Laacher. Dans votre nouveau livre, vous racontez cette affaire et le procès pour incitation à la haine qui a suivi, procès que vous considérez comme «un fait politique total». Pourquoi cette appréciation?

Georges BENSOUSSAN. – Ce procès, en soi mineur, a mis en lumière la force du courant islamiste qui, sous couvert de lutte contre l’«islamophobie», poursuit en justice toute critique de l’islam en détournant à son profit la loi de 1972 sur le racisme (dite loi Pleven, NDLR). Le procédé est éprouvé qui use des armes de la démocratie pour mieux la ruiner.

Source: Le figaro

Controverse au Congrès américain autour des fonds destinés au «dôme de fer» israélien | Le Figaro

Le système de défense «Dôme de fer» interceptant un missile en provenance de la Bande de Gaza.

Le système de défense «Dôme de fer» interceptant un missile en provenance de la Bande de Gaza. AMIR COHEN / REUTERS

Les démocrates du Congrès américain étaient mardi 21 septembre sous le feu des critiques des républicains après avoir retiré d’un projet de loi une enveloppe d’un milliard de dollars destinée à financer le bouclier antimissile israélien «Dôme de fer». Les démocrates ont rapidement affirmé que ces fonds seraient inclus à la place dans un autre texte, le budget annuel de la Défense américaine, qui est débattu cette semaine à la Chambre des représentants. Mais le chef des républicains à la Chambre, Kevin McCarthy, les a immédiatement accusés d’avoir «capitulé sous l’influence antisémite de leurs élus radicaux», tandis que certains démocrates centristes ont également déploré cette décision.

Selon des médias américains, c’est sous la pression de certains élus de l’aile gauche du parti que les démocrates ont retiré, lors d’un débat en commission sur un projet de loi budgétaire, cette enveloppe d’un milliard de dollars prévue pour financer le bouclier antimissile israélien. Les chefs républicains avaient de toute façon déjà annoncé qu’ils ne voteraient pas pour le projet de loi de finances, le condamnant de fait à l’échec au Congrès. Mais cela ne les a pas empêchés de s’indigner de la décision démocrate. «Tragique. Les chefs démocrates se rendent à la gauche antisémite», a tweeté le sénateur conservateur Ted Cruz.

Plusieurs démocrates modérés se sont montrés exaspérés face à la pression supposée de leur aile gauche.

«Je n’arrive pas à croire que certains collègues démocrates» préféreraient voter contre une loi pour financer le gouvernement «plutôt que de défendre l’un de nos alliés les plus importants», a tweeté un élu de la Chambre, Dean Phillips. Une autre élue démocrate de la Chambre et ancienne analyste de la CIA, Elissa Slotkin, a affirmé que s’opposer au financement du «Dôme de fer» était «irresponsable» et témoignait «de la volonté d’attaquer quelque chose, n’importe quelle chose, qui soit liée à l’État d’Israël»«Il n’y aura pas d’interruption dans le financement du Dôme de fer», a affirmé la présidente démocrate de la commission budgétaire à la Chambre, Rosa DeLauro, selon Politico, en précisant qu’il serait inclus dans le budget de la Défense.

Source : Le Figaro 

Le Figaro: “Le Canada inquiet face à une nouvelle vague d’antisémitisme”

Les actes antisémites sont de plus nombreux dans le pays d’Amérique du Nord, particulièrement depuis le début de l’année avec l’importation du conflit israélo-palestinien.

D'importantes manifestations pro-palestiniennes ont eu lieu le 16 mai au Canada alors que les affrontements étaient au plus fort entre Israël et le Hamas.
 
D’importantes manifestations pro-palestiniennes ont eu lieu le 16 mai au Canada alors que les affrontements étaient au plus fort entre Israël et le Hamas. COLE BURSTON / AFP
 

Le sujet préoccupe toute la classe politique canadienne, au point que le gouvernement a annoncé en juin la tenue d’un sommet d’urgence d’ici à la fin de l’année. Depuis quelques mois, le Canada connaît une très forte augmentation des actes antisémites.

 
«De janvier à mai 2021, il y a eu autant d’actes antisémites que pendant toute l’année précédente», alerte Irwin Cotler, ancien ministre canadien de la Justice interrogé par Le Figaro. L’avocat, désigné par le gouvernement fédéral pour l’organisation du sommet qui traitera de la question, s’inquiète d’une «escalade dramatique». «Les juifs sont ciblés et menacés dans leurs quartiers et dans la rue, sur les campus et dans leurs communautés, où des synagogues sont incendiées, des monuments commémoratifs défigurés et des cimetières vandalisés», poursuit celui qui a été également député du Parti libéral canadien.

Pendant le mois de mai, plusieurs manifestations en soutien aux Palestiniens ont eu lieu dans le pays alors que la crise entre Israël et le Hamas était au plus fort. À Montréal en particulier, ces rassemblements ont été émaillés d’incidents. Comme le rapportent plusieurs médias locaux, des manifestants sont allés notamment dans les quartiers juifs de l’agglomération, en marge des rassemblements, pour proférer insultes et menaces. Dans la deuxième ville du Canada, le service de police a relevé 33 «crimes haineux» à caractère antisémite depuis le début de l’année civile, soit trois fois plus que l’année précédente sur la même période.

À VOIR AUSSI – Washington et Berlin appellent à combattre la résurgence de l’antisémitisme

 
Washington et Berlin appellent à combattre la résurgence de l’antisémitisme
 

Conflit israélo-palestinien

«Nous sommes très préoccupés», témoigne pour Le Figaro Eta Yudin, vice-présidente du Centre consultatif des relations juives et israéliennes (CIJA), soulignant le lien avec la tragique reprise du conflit israélo-palestinien. «À chaque fois qu’il y a une montée des tensions au Moyen-Orient, cela impacte notre communauté», déplore-t-elle.

La diabolisation de l’État d’Israël s’étend à celle des Juifs.

Irwin Cotler, ancien ministre de la Justice

En plus des violences physiques, elle note une grave augmentation des discours antisémites en ligne : «Depuis un an, il y a une violence sur les réseaux sociaux de plus en plus importante». En témoigne une militante pro-israélienne qui lançait l’alerte en mai dans les médias après avoir reçu nombre de messages d’insultes et de menaces. «On m’écrit sur Instagram en me souhaitant qu’on me viole dans un sous-sol. On veut ma mort», dénonçait Ysabella Hazan auprès du Journal de Montréal . Après avoir publié une photo avec un drapeau de l’État hébreu lors d’une manifestation cette fois-ci en faveur d’Israël, des internautes avaient partagé l’image en appelant à trouver sa maison. «Je m’inquiète surtout pour les jeunes juifs de ma communauté qui sont terrifiés», poursuivait-elle.

 
 
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Le Canada connaît plus généralement une augmentation des actes antisémites depuis plusieurs années. En 2020, l’organisation B’nai Britch Canada a recensé 2610 incidents antisémites, une augmentation de 18,3% par rapport à 2019. Pour la cinquième année consécutive, la communauté juive était la minorité la plus ciblée. Les chiffres devraient s’alourdirent encore cette année.

Instance internationale

Irwin Cotler note entre autres causes «la diabolisation de l’État d’Israël qui s’étend à celle des juifs». «L’État hébreu est accusé d’incarner tout ce qui est mal, le racisme, l’impérialisme, le colonialisme, le nettoyage ethnique, les meurtres d’enfants, l’apartheid», explique-t-il, déplorant aussi que les juifs soient de plus en plus «dépeints comme porteurs de ‘privilèges blancs’, justifiant leur exclusion du débat public»L’ancien ministre a proposé de créer une instance internationale mobilisée sur le sujet de l’antisémitisme.

Au Canada, en attendant le sommet d’urgence convoqué par le gouvernement de Justin Trudeau et les mesures concrètes qui devraient suivre, plusieurs provinces comme le Québec, l’Ontario ou le Nouveau-Brunswick, à l’est du pays, ont adopté des motions condamnant davantage l’antisémitisme. Ces positions de principe ne sont pas pour le moment juridiquement contraignantes.

Source : https://www.lefigaro.fr/international/le-canada-inquiete-face-a-une-nouvelle-vague-d-antisemitisme-20210707

 

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