
Ainsi, il semblerait que le “journaliste” Taha Bouhafs porte les couleurs du parti mélenchonien lors des prochaines élections législatives. On rappellera au lecteur oublieux ou distrait de qui il s’agit.
“Contenus salafistes” : Darmanin annonce la fermeture d’un site internet
Selon le ministre de l’Intérieur, celui-ci sert à diffuser des “contenus salafistes” appelant “à la haine et au djihad”, détaille Le Parisien, dimanche 23 janvier.
Le site internet « La voie droite » est dans le viseur des autorités. « C’est un site très important qui existe depuis 2012. On a réussi à prendre des dispositions qui font que dans quelques heures, dans quelques jours, on pourra [le] faire fermer et pénaliser les personnes qui continueront à le faire vivre », a déclaré Gérald Darmanin, dimanche 23 janvier, dans l’émission Zone interdite diffusée sur M6. Des propos tenus après la diffusion d’un documentaire dédié au « danger de l’islam radical ». Selon le ministre de l’Intérieur, ce site internet a vocation à diffuser des « contenus salafistes » qui appellent « à la haine et au djihad », rapportent plusieurs médias parmi lesquels Le Parisien.
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Ce site internet sera fermé en vertu de la loi « séparatisme », promulguée au cours de l’été dernier. Dans le détail, cette plateforme met à disposition des internautes des cours audio, des conférences et des prêches. Ces contenus sont notamment délivrés par Ibrahim Abou Talha, ex-imam de Pantin, qui avait été écarté à la suite de l’assassinat du professeur d’histoire-géographie Samuel Paty, en octobre 2020. « C’est une forme de maison d’édition sur internet », a précisé Gérald Darmanin, au cours de la même intervention.
Pour rappel, la mosquée de Pantin avait été fermée par les autorités – pour une durée de six mois – après avoir relayé, via sa page Facebook, une vidéo dans laquelle un père de famille accusait l’enseignant de « discriminations » envers ses élèves musulmans. Il reprochait à Samuel Paty de leur avoir montré, à l’occasion d’un cours, des caricatures de Mahomet, rappelle Le Parisien. Selon l’arrêté de fermeture, l’imam de Pantin était « impliqué dans la mouvance islamiste radicale d’Île-de-France ».
« Discrimination et haine »
Parmi les autres intervenants de « La voie droite », figure aussi Youssef Abou Anas, prédicateur accusé fin 2016 par les autorités d’appeler à « la discrimination et à la haine, voire à la violence à l’encontre des femmes, des juifs et des chrétiens ». La salle de prière salafiste quiétiste d’Ecquevilly (Yvelines), où il officiait en tant qu’imam, avait été fermée, observe le quotidien régional.
Source: Valeurs Actuelles
Chateaumeillant, 3000 habitants en 1940 (moins de 2000 en 2021) dont 40 familles juives parisiennes, soit environ 140 personnes, arrivées depuis peu avec la débâcle de l’armée française face à la Wehrmacht. Le gros bourg berrichon, devenu village de réfugiés pendant la « drôle de guerre », a été réputé dès 1939 dans le 11e arrondissement de la capitale comme havre de paix pour les juifs. A la demande d’Ida Apeloig, octogénaire âgée à l’époque de 3 ans scolarisée pendant cinq ans à l’école du village, les Castelmeillantais se verront récompensés au premier trimestre pour leur geste par l’institut Yad Vashem. Seules une quarantaine de communes françaises ont reçu à ce jour cette distinction, distribuée au compte-goutte par l’organisme israélien œuvrant pour la mémoire de la Shoah. Y figure notamment le village du Chambon-sur-Lignon, en Haute Loire. Dès 2004, Ida Apeloig avait fait apposer une plaque à ses frais sur la mairie de Chateaumeillant. La vieille dame, qui vit toujours en région parisienne avec son mari, Marcel, reste 75 ans après l’occupation fortement attachée au village berrichon. « C’est grâce à ses habitants que je suis vivante, explique elle. Tous les gens nous ont secouru. Aujourd’hui encore, je leur en suis reconnaissante. »
Dans le 11e arrondissement de Paris, qui compte une importante communauté juive avant-guerre, l’information s’est répandue comme une trainée de poudre grâce au bouche-à-oreille. La petite ville berrichonne de Chateaumeillant, située en zone libre dans le sud du département du Cher, près de Saint-Amand-Montrond, accueille les réfugiés juifs et non juifs avec bienveillance. « Il n’existe pas de raison particulière à cette empathie vis-à-vis des persécutés, assure Frédéric Durant, maire de la commune.
Source et suite : Valeurs actuelles
Une page se tourne dans l’affaire “Sarah Halimi”. Presque 5 ans après le meurtre d’une retraitée juive par l’islamiste Kobili Traoré en avril 2017, une commission d’enquête parlementaire lancée à l’initiative de Meyer Habib, député UDI, a rendu son rapport : aucun dysfonctionnement de la part de la police ou de la justice dans l’affaire Sarah Halimi. Un verdict que l’élu de Français établis à l’étranger attribut aux blocages, refus et dénis de certains membres de cette commission. Non-intervention de policiers sur place au moment des faits, non-considération d’éléments de préméditation du meurtre, non-investigation de la téléphonie du meurtrier et de ses proches, absence de reconstitution, non-audition des témoins clés de l’affaire, caractère antisémite du meurtre confirmé seulement 8 mois après le décès… Maintes fois exposées dans les médias, les zones d’ombres de la mort de Mme Halimi sont toutes inscrites dans la contribution d’Habib au rapport parlementaire. Rien qui ne puisse toutefois modifier le twist de ce long feuilleton judiciaire : l’irresponsabilité pénale de Traoré.
D’abord déclaré apte à comparaître devant une Cour d’Assises par un premier expert psychiatrique, Daniel Zagury, la juge a ensuite décidé de nommer un nouveau collège dirigé par son opposant : Paul Bensussan, dixit Me Szpiner, qui s’est empressé d’invalider ce diagnostic. Résultat : la Cour a tranché pour l’abolition totale et non plus partielle du discernement du meurtrier le soir du crime. L’élément déclencheur de cette crise de folie, décrite comme une « bouffée délirante » ? Une forte consommation de cannabis… Fort controversée à l’époque, cette décision pèse encore de tout son poids sur une possible évolution de l’affaire : du fait son état psychologique, “l’accusé” ne peut toujours pas être jugé. Et tout porte à croire qu’il ne le sera jamais. « En France, on ne juge pas les fous », dit-on. Un dénouement incompréhensible pour le député, qui doute profondément de la “folie” présumée du tueur. Quoiqu’en disent les experts, la commission a prouvé que Traoré a prémédité minutieusement son crime et sciemment choisi sa victime, qu’il agonisait d’ailleurs depuis des années d’insultes antisémites. Le franco-israélien n’en démord pas : « Deux jours avant le drame, Mme Halimi s’était confiée à sa voisine, également policière, de la peur récurrente qu’elle ressentait pour Traoré », nous confie-t-il, dans son bureau à l’Assemblée nationale. La thèse de la « bouffée délirante et soudaine » du tueur ne tient pas.
Valeurs actuelles. Pourquoi vous êtes-vous engagé à ce point dans l’affaire Sarah Halimi ?
Meyer Habib. Je tiens d’abord à dire que j’aurais préféré qu’il n’y ait ni commission d’enquête parlementaire, ni rapport et que les choses se soient déroulées différemment. J’aurais souhaité que l’assassin aille devant une Cour d’Assises de la République. C’est cette Cour d’Assises qui aurait dû attester ou invalider l’idée d’une prétendue bouffée délirante ! En avril 2017, une directrice de crèche, médecin de 65 ans, a été torturée et massacrée à mort par un islamiste dans son propre appartement. Qu’a-t-elle pu bien faire pour que Kobili Traoré, son bourreau, la roue de coups et la défenestre de chez elle au cri de « Allah Akbar, sale pute » ? Rien. Si ce n’est de naître juive et de ne pas s’en cacher, dans la France de 2017. Avant de muer en affaire aux contours politiques, cette histoire est avant tout une tragédie humaine. Mais surtout une tragédie qui n’aurait jamais dû avoir lieu… Je l’ai déjà dit, je le répète : Sarah Halimi aurait dû être sauvée, aurait pu être sauvée. J’en ai l’intime conviction après les nombreuses auditions de cette commission.
Le soir du meurtre, Kobili Traoré, non armé, a tué Mme Halimi a poings nus. La défunte a hurlé pendant près d’un quart d’heure, au point d’avoir réveillé une bonne partie du voisinage qui n’arrêtait pas d’appeler la police. Mais la dizaine d’agents arrivés immédiatement sur place, prétendent tous avoir entendu des cris d’homme mais aucun cri de femme. Impossible ! J’ai donc décidé, afin d’en avoir le cœur net, d’inviter tout le bureau de la commission d’enquête à se rendre sur les lieux, la nuit, dans les conditions du meurtre.
Source et suite : Valeursactuelles
Plusieurs fêtes juives vont avoir lieu au cours du mois de septembre dans un contexte de menace terroriste « très élevée », selon le ministère de l’Intérieur. Gérald Darmanin a demandé mercredi 1er septembre aux préfets de renforcer la sécurité devant les synagogues, relate Le Figaro. Dans un télégramme, le ministre demande de « renforcer la sécurité des lieux de rassemblements et de et de culte juifs ».
Parmi les mesures de sécurité suggérées « assurer un maximum de présence policière physique » devant les synagogues ou procéder à des « contrôles visuels » des personnes se rassemblant. Gérald Darmanin appelle les préfets à organiser aussi bien une présence statique que des patrouilles dynamiques autour des « lieux et édifices les plus sensibles ou les plus emblématiques », avec le renfort possible des militaires de l’opération Sentinelle, précise Le Figaro.
Cet été, les autorités ont rappelé à plusieurs reprises que le risque d’un attentat restait important en France. Début juillet, le directeur de la DGSI évoquait une menace « élevée » et « complexe ». Quelques jours plus tard, Al-Qaïda diffusait une vidéo dans laquelle elle menaçait la France. Gérald Darmanin avait alors mis en garde les préfets contre le risque « endogène », c’est-à-dire d’une attaque perpétrée par une personne se trouvant déjà en France et répondant à cet appel. En septembre a lieu pour les Juifs le mois de « Tichri » au cours duquel seront célébrés Roch Hachana (le nouvel-an), Yom Kippour, Souccot et la Sim’hat Torah.
Il est à peu près 17h, vendredi 16 octobre, quand la patrouille de police à laquelle participe Kilian, 28 ans, reçoit un appel d’urgence. Un homme est à terre, un autre armé devant le collège de Conflans-Sainte-Honorine. Immédiatement, les policiers se rendent sur place, pensant intervenir sur les lieux d’une simple bagarre. A leur arrivée sur place, ils découvrent un corps. C’est celui de Samuel Paty, et il est décapité. « On reste choqués plusieurs secondes devant la scène », confie Kilian au magazine du 20h de France 2. Rapidement, pourtant, il faut reprendre ses esprits. Abdoullakh Anzorov, l’assassin d’origine tchétchène, est à quelques mètres. « Il faut qu’on l’interpelle le plus vite possible », se souvient Kilian, « un homme capable de tant de cruauté est capable de tout ». Comme on peut l’apercevoir sur une vidéo, Kilian et ses collègues hurlent sur le djihadiste, lui ordonnant de jeter son arme. Au contraire, Abdoullakh Anzorov se jette en direction des policiers. Kylian tire alors une première balle, et voit son adversaire s’écrouler au sol.
« Une fois qu’il est au sol, je vais sur lui pour essayer de lui enlever son arme et le couteau qu’il a dans l’autre main ». Déterminé, Abdoullakh Anzorov trouve cependant la force de se relever, et tente de poignarder le jeune policier. Celui-ci a heureusement le réflexe de reculer, et parvient à tirer une seconde balle en direction du terroriste. Cette fois, ce dernier ne se relèvera pas. L’affaire prend alors l’ampleur internationale qu’on lui connaît. Kilian, lui, est lourdement traumatisé. Pire encore, il reçoit des menaces de mort pour avoir abattu le djihadiste. Exfiltré dans la plus grande discrétion du commissariat de Conflans, il ne travaille pas pendant plusieurs mois. Avant de reprendre le terrain, ailleurs en France. « J’en avais besoin », explique-t-il à France 2, tout en confiant ne pas parvenir à oublier la scène. « Je ne suis pas encore remis à 100% de tout ça, il y a des moments difficiles. Parfois, ça peut être en intervention, quelqu’un parle d’un couteau, et j’ai tout de suite des rappels de la scène ». Choqué, Kilian partage sa sidération devant la violence de l’événement : « Je ne pensais pas voir ça un jour sur le territoire national, encore moins être un acteur aussi important », explique-t-il. « On ne devrait voir ce genre de scène si choquante que dans des endroits où il y a la guerre ».