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C’est avec une profonde tristesse que nous vous informons du décès de Sammy Alain GHOZLAN survenu hier soir le 11 septembre 2023. (Baroukh Dayan HaEmet).

Posted by Observatoire Juif de France on 12 septembre 2023 with 0 Comment

Chers amis et proches, chers membre de la communauté.

C’est avec une profonde tristesse que nous vous informons du décès de Sammy Alain GHOZLAN survenu hier soir le 11 septembre 2023. (Baroukh Dayan HaEmet).

Sammy était une personne d’engagement prônant les valeurs de paix entre les communautés, respectée et qui a marqué nos vies de manière significative.

Une page se tourne dans la communauté.

Nous sommes tous touchés par cette perte inestimable, et nos pensées sont tournées vers sa famille et ses proches en ces moments difficiles. Sammy laisse derrière lui un héritage qui perdurera dans nos cœurs et dans l’histoire (son combat pour la JUSTICE, et sa lutte sans relâche contre l’Antisémitisme et l’Antisionisme.)

Il a été un précurseur dans le combat de toute sa vie, et a inventé « les fiches de signalements » pour recenser les actes antisémites.

Nous vous prions de respecter la vie privée de la famille en ce temps de deuil et de vous unir à nous pour rendre hommage à Sammy Alain GHOZLAN qui restera dans nos mémoires pour toujours.

Avec toute notre sympathie,

Le président de l’OJF 

Et tous les membres du Bureau

 

 

Le Chef du Mossad : personne n’entravera l’action d’Israël – JForum

Posted by Observatoire Juif de France on 11 septembre 2023 with 0 Comment

Le Chef du Mossad : personne n’entravera l’action d’Israël

 

Le Chef du Mossad est très clair « l’Iran paiera cher pour le terrorisme »

« Le chef de l’agence, dans un discours rare et direct : « l’Iran paiera cher pour le terrorisme immédiatement »

Le discours non diplomatique de David Barnea Chef du Mossad a présenté des messages de dissuasion et des menaces explicites, marquant un nouveau type de diplomatie publique et directe et une guerre de l’information pour contenir le nucléaire et le terrorisme iraniens. Ses mots ont été prononcés en Israël, mais étaient destinés à résonner auprès des leaders mondiaux, dont Biden et Poutine : dont la coopération avec Téhéran est en arrière-plan pour le terrorisme.

 

Analyse

Le discours du chef de l’agence, David Barnea, hier (dimanche), dans lequel il a mis en garde contre le transfert d’armes de la Russie à l’Iran qui pourrait « menacer notre paix », était exceptionnel dans sa clarté, de même que dans la gravité des messages qu’il contenait – simultanément contre les États-Unis, la Russie et la communauté internationale dans son ensemble. À vrai dire, je ne me souviens pas d’un discours aussi direct et « non diplomatique » d’un chef d’agence israélienne depuis la fondation de l’État.

Le style direct, les messages de dissuasion et la menace explicite qu’il contient, indiquent une intention israélienne de recourir à une diplomatie publique directe pour freiner l’Iran. Ces messages servent également à clarifier pour les États-Unis et la Russie qu’Israël et son agence (le Mossad) ne seront pas dissuadés d’agir pour arrêter le terrorisme et le programme nucléaire iranien, même si ces actions sont contraires à la politique et aux intérêts des États-Unis, de la Russie et de l’Agence internationale de l’énergie atomique de l’ONU (AIEA), qui surveille le programme nucléaire de Téhéran.

Le chef de l’agence voit dans le terrorisme iranien dirigé contre les Israéliens et les Juifs en Israël et dans le monde, le sujet de première importance à ses yeux à l’heure actuelle. Par conséquent, il a commencé son discours et ses messages sur ce sujet. On peut estimer que cela découle du fait que le terrorisme iranien, par l’intermédiaire d’émissaires et en aidant le terrorisme palestinien en Judée et en Samarie, est maintenant le sujet le plus brûlant du point de vue des services de sécurité qui luttent contre le terrorisme.

Naturellement, l’agence contrecarre le terrorisme à l’étranger, mais aussi les attaques que l’Iran tente de mener par l’intermédiaire d’émissaires en Europe, en Afrique et en Asie, mais également le trafic d’armes et d’explosifs que Téhéran infiltre via la Jordanie et le Liban vers les Palestiniens en Cisjordanie, afin qu’ils les utilisent contre les citoyens israéliens. Ici, Barnea lance une menace explicite à la direction iranienne et aux Gardiens de la révolution : il stipule que les actes terroristes auxquels nous avons assisté ces deux dernières années sont orchestrées par le leader suprême de l’Iran, Ali Khamenei, avec la mise en œuvre, le financement, la coordination et la sélection des cibles effectuées par des entités étatiques iraniennes – les Gardiens de la révolution.

Barnea a noté que 27 cellules iraniennes (dont les membres ne sont pas nécessairement iraniens, mais d’autres nationalités – principalement), ont été neutralisées dans le monde durant la dernière année. Ces cellules avaient l’intention de frapper les touristes israéliens et les institutions juives locales, en plus du trafic d’armes et d’explosifs en Cisjordanie, et de l’encouragement et du financement que Téhéran fournit aux acteurs terroristes qui agissent contre Israël depuis tous les pays de la région. »

Ici, Barna a émis une menace explicite visant à dissuader l’Iran. Il a dit : « Jusqu’à présent, nous n’avons ciblé que les activistes et les commandants responsables de la mise en œuvre des activités. Je dis, depuis cette tribune, que toute atteinte à un Israélien ou à un Juif, de quelques manières que ce soit, et je souligne, de quelques manières que ce soit, conduira à des actions contre les Iraniens qui ont envoyé les terroristes, également contre ceux qui prennent les décisions – de l’opération au niveau qui a approuvé l’action, et jusqu’à l’unité terroriste, et je suis sérieux à ce sujet. Ces prix seront payés avec grande précision dans les profondeurs de l’Iran, au cœur de Téhéran ».

Une menace aussi détaillée et concrète est très rare, non seulement au Moyen-Orient, mais dans l’histoire mondiale. En plus de nommer explicitement les décideurs et les responsables de la mise en œuvre du terrorisme iranien, et de dire exactement comment ils seront touchés, il a tout dit. Cette déclaration détaillée et exceptionnelle est destinée à résonner, non seulement à Téhéran, mais encore à Washington et dans les pays du Golfe arabe, qui ont récemment renouvelé leurs relations avec l’Iran.

Pour ceux qui peinent à comprendre, Barna a explicitement dit : « Le temps est venu de réclamer un prix (de l’Iran) d’une manière différente qu’auparavant… Le régime iranien n’a plus de place pour le déni, et surtout, il n’a plus d’immunité… Soyez sûrs que nous viendrons à vous et que la justice sera faite et sera vue ». C’est-à-dire, d’une manière intensive qui couvrira toute la chaîne d’explosions du terrorisme iranien. Barna est un homme d’action, mais il prend la peine d’expliquer à ses auditeurs, non seulement à l’université Reichman, mais dans le monde entier, et notamment au Kremlin et à la Maison Blanche, que l’Iran mène sa guerre terroriste parce que le régime à Téhéran a récemment acquis beaucoup de confiance en soi, en grande partie à cause du soutien qu’il reçoit de la Russie et de la Chine.

À cette occasion, Barna a également brandi un carton rouge éclatant pour le président russe Vladimir Poutine, mais le message pour lui est encore plus clair : Barna a révélé que la Russie n’a certes pas vendu de missiles à courte et longue portée à l’Iran, et a laissé entendre que le deal a été entravé mais pas annulé, mais il a ajouté sa propre « prophétie » : « J’ai le sentiment que d’autres deals seront entravés prochainement ».

Barna a également laissé entendre ce qu’il voulait dire, et a dit : « Notre crainte est que les Russes répondent aux demandes iraniennes et fournissent des armes et des matières premières qui mettront Israël en danger ». Il fait probablement référence aux avions de combat que la Russie envisage de vendre à l’Iran, et peut-être aussi à des missiles de croisière hypersoniques avancés capables de porter une tête nucléaire, et peut-être aussi à des matériaux, des éléments et des composants technologiques avancés nécessaires au programme nucléaire militaire de l’Iran.

En fait, Barna dit aux Russes : « Nous vous voyons, nous savons ce que vous faites avec les Iraniens, et bien que nous ne voulions pas de conflit avec le Kremlin, nous n’hésiterons pas à agir contre vos intérêts lorsque cela concerne la sécurité de l’État d’Israël. Comme on le sait, il existe un équilibre des intérêts entre la Russie et Israël en Syrie qui empêche Israël de fournir une assistance militaire directe à l’Ukraine. On peut supposer que les relations de la diplomatie secrète entre l’agence et ses homologues en Ukraine sont bonnes, et cela est bien connu au Kremlin.

Récemment, l’Iran a ralenti ses activités dans le domaine de l’enrichissement de l’uranium et évite d’enrichir au-delà du niveau de 60%. Elle a même dilué de l’uranium, réduisant ainsi la quantité d’uranium enrichi qu’elle détient, et l’évaluation est qu’elle le fait pour parvenir à des accords avec les États-Unis, afin que Washington lève les sanctions contre elle.

En Israël, il y a une grande crainte que si les sanctions américaines et occidentales sont levées sur l’Iran, le régime de Téhéran utilisera ces fonds pour financer les activités de ses intérêts qui mènent des actions terroristes dans tout le Moyen-Orient et le monde, ainsi que l’armement avec des systèmes d’armes avec l’aide de la Russie et de la Chine. La crainte s’intensifie car le mois prochain, les sanctions imposées par l’ONU sur la vente et l’achat de missiles et de composants de missiles à et de l’Iran expireront.

À ce sujet, Barnea a mentionné les navires de guerre et la projection de puissance des États-Unis récemment dans le golfe Persique, sur lesquels il a dit : « un excellent exemple des systèmes nécessaires pour dissuader l’Iran de continuer le terrorisme ». Barnea a également souligné le principe selon lequel Israël se comportera désormais, et que les États-Unis et la communauté internationale devraient également suivre – « faire payer un prix à l’Iran par la communauté internationale ». Selon lui, « l’Iran doit payer un prix économique, politique et juridique pour chaque acte terroriste commis, même s’il est finalement contrecarré. Il est connu dans l’histoire mondiale que l’indulgence envers l’agressivité conduit à sa continuation, voire à son escalade. Augmenter la sécurité nationale conduira à plus d’agressivité et à plus de terrorisme ».

Concernant le programme nucléaire iranien, Barnea a demandé à l’AIEA d’intensifier sa surveillance sur l’Iran et de ne pas acheter ses mensonges. Il a insinué que Téhéran essaie aussi de promouvoir son programme d’armes nucléaires à travers divers plans de développement et des acquisitions apparemment innocents, destinés à lui permettre d’être à quelques semaines seulement d’une arme nucléaire.

Barnea a parlé longuement de ce sujet et a déclaré : « Nous ne pouvons pas permettre à l’Iran d’avoir une arme nucléaire pour toujours ». Ensuite, il a ajouté un engagement, qui, venant du chef de l’agence, est un chèque en blanc : « L’Iran n’aura jamais d’arme nucléaire ». Barnea a également insinué qu’Israël a une réponse à l’avancement de Téhéran dans le développement d’armes nucléaires, mais n’a pas donné de détails.

Personne ne devrait douter que ce discours et chaque mot utilisé ont été approuvés par le Premier ministre après de nombreuses consultations avec le Conseil de sécurité nationale et d’autres acteurs de sécurité, y compris Tsahal et le Shin Bet. Par conséquent, ce discours important et direct à un point de brutalité indique un nouveau type de diplomatie publique et de guerre de l’information de la part de l’État d’Israël envers les ennemis et les alliés. Les avertissements à Téhéran sont les plus brutaux, mais aussi Biden, Poutine, et le président chinois Xi Jinping reçoivent pour la première fois des messages si directs et désagréables en public.

« Le discours du chef de l’agence, David Barnea, hier (dimanche), dans lequel il a mis en garde contre le transfert d’armes de la Russie à l’Iran qui pourrait « menacer notre paix », était exceptionnel par sa directivité et aussi par la gravité des messages inclus dans celui-ci – également envers les États-Unis, la Russie et la communauté internationale dans son ensemble. En fait, je ne me souviens pas d’un discours aussi direct et « non diplomatique » d’un chef d’agence israélienne depuis la création de l’État.

Le style direct, les messages de dissuasion et la menace explicite inclus dans celui-ci, indiquent une intention israélienne de recourir à une diplomatie publique directe pour freiner l’Iran. Ils servent aussi à clarifier aux États-Unis et à la Russie qu’Israël et l’agence ne seront pas dissuadés d’agir pour arrêter le terrorisme et le programme nucléaire iranien, même si ces actions vont à l’encontre de la politique et des intérêts des États-Unis, de la Russie et de l’Agence internationale de l’énergie atomique de l’ONU (AIEA), qui supervise le programme nucléaire de Téhéran.

Le chef du Mossad ne s’adresse pas directement à la crise politique et sociale en Israël autour de la révolution juridique, et se contente de dire de manière vague que chacun peut l’interpréter à sa manière. Il dit : « Ne jamais ouvrir une porte que vous ne pouvez pas refermer, et que celui qui comprend, comprenne ».

Source : JFORUM.fr https://www.jforum.fr/le-chef-du-mossad-personne-nentravera-laction-disrael.html

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Le gouvernement britannique interdit le boycott d’Israël “parce que ce pays est voué à la destruction par BDS” | israel24/7

Posted by Observatoire Juif de France on 11 septembre 2023 with 0 Comment
 
Le gouvernement britannique interdit le boycott d’Israël “parce que ce pays est voué à la destruction par BDS”

Parlement britannique

 
 
 

La semaine dernière, la journaliste Melanie Phillips témoignait devant la commission parlementaire chargée d’examiner le projet de loi interdisant le boycott aux organismes publics britanniques.

Le projet est piloté par le ministre des Communautés, Michael Gove. Il vise à empêcher les conseils locaux ou d’autres organismes financés par des fonds publics de prendre des décisions en matière de marchés publics ou d’investissements sur la base d’une désapprobation politique ou morale à l’égard d’un État étranger. En d’autres termes, elle interdit les boycotts de pays étrangers.

Des exceptions sont prévues

Des exceptions sont possibles à cette interdiction, explique Phillips sur son blog, comme la possibilité de boycotter la Chine en raison de son recours à l’esclavage, ou de désinvestir d’un État agissant d’une manière qui constituerait une infraction environnementale au Royaume-Uni.

Aucune exception pour Israël

Le mouvement BDS demande que, seul parmi les nations, Israël soit traité comme illégitime en soi…

Aucune exception n’est autorisée en ce qui concerne Israël, ou les “territoires palestiniens occupés” ou les “hauteurs du Golan occupées”.

Le projet de loi prévoit une interdiction absolue du boycott à l’encontre d’Israël pour la raison suivante : ce pays est voué à la destruction par la campagne de boycott, de désinvestissement et de sanctions (BDS).

Voici ce qu’a déclaré M. Gove aux Communes :

Le mouvement BDS demande délibérément aux organismes publics de traiter Israël différemment de toutes les autres nations du monde. Il leur demande de traiter la seule démocratie du Moyen-Orient comme un État paria et de mettre fin aux liens avec ceux qui y ont une présence commerciale…

Le mouvement BDS demande que, seul parmi les nations, Israël soit traité comme illégitime en soi…

BDS vise à effacer l’identité d’Israël en tant que foyer du peuple juif. Là encore, les fondateurs de la campagne BDS ont été clairs : ‘Un État juif en Palestine, sous quelque forme que ce soit, ne peut que contrevenir aux droits fondamentaux de la population palestinienne et doit faire l’objet d’une opposition catégorique’.

Aux côtés de ceux qui dirigent le mouvement BDS siègent des membres du Conseil des forces nationales et islamiques de Palestine, une coalition du Hamas, du Jihad islamique palestinien et du Front populaire de libération de la Palestine – toutes des organisations militantes proscrites par ce gouvernement.

Les dispositions [de la loi] sont spécifiquement conçues pour placer la barre très haut afin de garantir que les collectivités locales agissent comme il se doit dans l’intérêt de leurs citoyens, pour garantir que la politique étrangère du Royaume-Uni s’exprime d’une seule voix, et pour garantir, en particulier, qu’une campagne dont les membres des deux groupes parlementaires sont clairement responsables de la diabolisation de l’État d’Israël, de la délégitimation de son droit à l’existence et de la discrimination à l’encontre du peuple juif dans ce pays, soit enfin prise en compte.

Déclaration de Melania Phillips devant la commission :

  • Les médias, responsables de la violence contre les juifs en Grande-Bretagne

Chaque fois que les journaux publics sont remplis non seulement de critiques du comportement d’Israël, mais aussi d’une présentation d’Israël comme étant le seul pays de la région à violer les droits de l’homme, les attaques contre les Juifs britanniques, tant verbales que physiques, augmentent. Il y a donc en pratique – quelles que soient les raisons que vous pouvez invoquer – un lien complet entre les deux.

  • La campagne BDS repose entièrement sur des mensonges

Cette campagne contre Israël repose entièrement sur des mensonges et des distorsions destinés à le diaboliser et à le délégitimer aux yeux du monde.

  • La campagne dépeint faussement Israël comme un gros contrevenant aux droits de l’homme qui tue délibérément ou par négligence des civils palestiniens lors de ses opérations militaires. En réalité, la proportion de civils tués par rapport aux combattants est bien moindre que dans n’importe quelle autre armée du monde.
  • Elle qualifie d’illégale l’”occupation” par Israël des territoires contestés de la “Cisjordanie”. En réalité, ses activités dans ces territoires sont pleinement conformes au droit international, et ce pour plusieurs raisons juridiques [Accords d’Oslo qui ont partagé la Judée samarie en trois zones, dont une réservée aux Juifs].
  • Elle falsifie également l’histoire juive en prétendant que les Arabes palestiniens sont les premiers occupants de la terre. En fait, les Juifs sont le seul peuple qui ait jamais eu son royaume national, des centaines d’années avant que les Arabes ne forment l’une des nombreuses vagues d’occupants ultérieurs.
  • Le boycott d’Israël est différent des autres boycotts

Il y a un boycott qui se distingue de manière unique, c’est le mouvement de boycott contre Israël. Il présente des caractéristiques qui ne s’appliquent à aucune autre action menée contre un autre pays, un autre groupe ou une autre cause.

De l’avis du gouvernement, et je partage cet avis, il s’agit d’une impulsion maléfique unique, conçue uniquement pour détruire Israël en tant qu’État juif – en tant que patrie juive – et avec des répercussions potentielles maléfiques sur la communauté juive. Par conséquent, parce qu’il s’agit d’une situation unique, elle nécessite une exemption spécifique, car elle est si grave qu’on ne peut imaginer qu’elle puisse jamais se produire.

  • Le boycott nuit à ceux qu’il entend protéger

Les véritables victimes [du boycott] sont les Arabes palestiniens qui travaillent pour ces organisations et ces entreprises [israéliens]. Ils ont dit pendant de nombreuses années qu’ils souhaitaient que l’Occident ne s’engage pas dans cette voie [du boycott]. C’est un désastre pour eux, lorsque l’Occident s’engage dans cette voie. Ces personnes et leurs familles dépendent de ces entreprises pour leur subsistance. De leur point de vue, les boycotts sont performatifs – il s’agit de signes de vertu performatifs, qui non seulement ne répondent pas aux défis politiques et aux difficultés qu’ils pensent rencontrer, mais qui les privent de leurs moyens de subsistance. Cela les blesse donc, et cela ne fait rien pour les divisions communautaires dans ces zones…

Conclusion de Melania Phillips :

Pour toutes ces raisons, un mouvement de boycott qui stigmatise Israël, le soumet à un traitement dont aucun autre pays ne bénéficie et l’identifie donc inéluctablement comme un mal unique au monde a un impact sur la communauté juive [britanniques].

Vous pouvez visionner l’intégralité de la session de la commission ici, et vous pouvez lire le texte intégral de la session ici.

© Equipe de rédaction Israel247.org.
Source : https://israel247.org/2023/09/le-gouvernement-britannique-interdit-le-boycott-disrael-parce-que-ce-pays-est-voue-a-la-destruction-par-bds/

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L’Observatoire Juif de France félicite madame Anne Hidalgo maire de Paris, pour son courage et son honnêteté morale suite aux déclarations calomnieuses d’un individu qui prétend revendiqué et dirigé un état.

Posted by Observatoire Juif de France on 8 septembre 2023 with 0 Comment

Dans le suivi de ses propos, nous attendons des plus hautes autorités une prise de position sur ces propos ignobles.

Nous les invitons à réviser et réfléchir aux contributions et sommes importantes versées à l’autorité palestinienne et à son dirigeant qui tient des propos condamnables au pénal en France.

 

 

Le président de l’OJF

[email protected]

+ 33 6 49 60 94 04

 

 

Médine : pour Mélenchon, Panot et LFI, qui est antisémite ?

Posted by Observatoire Juif de France on 8 septembre 2023 with 0 Comment

Marc Knobel Août 29, 2023

C’est un tweet dont Jean-Luc Mélenchon a le secret. Il est publié le 18 août 2023, alors qu’une polémique enfle depuis quelques jours autour de l’invitation du rappeur Médine à l’Université d’été des écologistes et de la France insoumise (LFI) et après la publication d’un tweet nauséeux du rappeur visant l’artiste et l’essayiste Rachel Kahn. Celui-ci qualifie l’écrivaine d’origine juive et petite-fille de déporté de « resKHANpée » et d’une « personne ayant été jetée par la place Hip-Hop, dérivant chez les social traîtres et bouffant au sens propre à la table de l’extrême droite ».

Pour LFI et Mélenchon, Médine n’est pas raciste

C’est dans ce contexte que Jean-Luc Mélenchon sort de sa réserve et écrit :

« Médine n’est pas raciste. Pourquoi vouloir lui faire avouer des positions qui ne sont pas les siennes après l’avoir invité ? Les admirateurs macronistes de Barrès, de Maurras et de Pétain ont de la chance d’avoir des opposants aussi soumis au qu’en-dira-t-on des hypocrites [1]. »

Dans ce tweet, Jean-Luc Mélenchon affirme que le rappeur « n’est pas raciste ». C’est plus simple et plus pernicieux, il ne parle donc pas d’antisémitisme, parce qu’il exclut d’emblée que l’on puisse accuser Médine d’être un antisémite. Il affiche là une certitude qu’il réitère quelques jours plus tard.

Puis Mélenchon lance une salve assez mystérieuse contre d’hypothétiques « macronistes admirateurs de Barrès, Maurras et Pétain », sans que l’on comprenne bien où il veut en venir et qui il désigne précisément. D’une pierre deux coups, Mélenchon en profite sûrement pour régler de vieux comptes avec la macronie.

LIRE AUSSI / MÉLENCHON ET LE POISON ANTISÉMITE : LA FIN D’UN RÉPUBLICAIN

Quelques jours plus tard, le 27 août, tout sourire, Mélenchon reçoit Médine à l’Université d’été de LFI. À cette occasion, il publie un nouveau tweet qui se caractérise par son inversion accusatoire :

« C’est un plaisir de recevoir @Medinrecords aux #Amfis2023. La victime du racisme, c’est lui ».

Dans son meeting, Mélenchon parle de la polémique et de Médine. Il commence par accuser l’extrême droite d’introduire des débats qui se substituent à tous les agendas. Puis il lance « Médine est notre ami », tonnerre d’applaudissements dans la salle. Et d’ajouter aussitôt :

« Face à une offensive de cette nature qui repose sur l’insulte, le dénigrement et l’islamophobie à peine masquée, la première réaction, c’est le sang-froid. »

LIRE AUSSI / DE GAUCHE JEAN-LUC MÉLENCHON ? VRAIMENT ?

Interviewé par TF1 le 26 août, Mélenchon répond aux questions posées sur Médine :

« Médine n’est pas raciste, mais il faudrait arrêter de considérer que parce que quelqu’un est musulman, il est forcément coupable d’avance. Il a dit ce qu’il avait à dire. Mais, apparemment, ces excuses on n’en veut pas. Pourquoi ? Pourquoi, s’il vous plaît ? »

Puis il réaffirme sa certitude, celle de l’homme qui, contre de nombreuses évidences, sait. Son doigt est tendu et le ton grave.

« Les choses sont ainsi faites que nous sommes certains du caractère non raciste et non antisémite de Médine. J’affiche ma certitude ».

Dans l’interview, il va même jusqu’à comparer très brièvement Médine à… Brassens.

Que veut-il dire ? Que des gens de sa génération se souviennent que Georges Brassens se moquait des bourgeois, des bien-pensants et souvent des curés. Certaines chansons de Brassens défrayaient la chronique et quelques paroles salaces suscitaient la polémique. Certes. Mais comparaison n’est pas raison. Autre temps, autre mœurs. Et, à ma connaissance, Brassens ne fut pas accusé d’être antisémite, homophobe et communautariste, à la différence de Médine.

« Victor Hugo et Georges Brassens apprécieraient de se voir
réduits à… Médine. »

Une comparaison pourtant reprise dans un tweet burlesque, par Mathilde Panot. Celle-ci va néanmoins beaucoup plus loin :

« Brassens, Hugo, Médine. La poésie est toujours un engagement. Passionnant entretien avec @MedinRecords : la convergence des luttes, contre la convergence des haines. Ne fléchissons jamais ! »

Victor Hugo et Georges Brassens apprécieraient de se voir réduits à… Médine.

Voici donc la petite récitation de LFI.
Résumons :
1 – Médine n’est pas raciste, dixit Mélenchon.
2 – Mélenchon est certain qu’il n’est pas plus raciste qu’antisémite.
3 – Il est victime d’islamophobie.
4 – Pour Mathilde Panot, Médine, c’est Victor Hugo ou Brassens.

Dernier point. Lors de l’Université d’été, toute la salle exulte, est debout. Le rappeur triomphe, sa promotion est faite, son public conquis. Les militants et sympathisants font de Médine un camarade et un héros.  Sur X (ex Twitter), Médine peut annoncer fièrement :

« Tournée prolongée (Olympia, carré des docks, transbo… »

Pour LFI, l’antisémitisme n’est que d’extrême-droite

Il faut opposer ces tweets et/ou ces interviews à un autre tweet que le leader de LFI avait publié quelques jours plus tôt.
L’actualité est cette fois très différente.

Fin juillet 2023, un groupuscule catholique intégriste du nom de Civitas tient son Université d’été en Mayenne. Posté le 5 août sur les réseaux sociaux [2], un extrait en vidéo de la conférence de Pierre Hillard, un obscur essayiste complotiste et antisémite qui évolue dans la sphère soralienne, suscite une vive émotion.

« Avant 1789, un juif, un musulman, un bouddhiste ne pouvaient pas devenir Français », énonce ce pamphlétaire. « Et la naturalisation des juifs français en 1791 ouvre la porte à l’immigration. »

Le 5 août donc, Mélenchon publie promptement un tweet. Cette fois-ci, il utilise d’emblée le terme d’antisémitisme :

« En France en 2023, quelqu’un demande de revenir sur la nationalité et citoyenneté française des juifs décidées par la grande Révolution de 1789 ! L’antisémitisme doit être puni sans faiblesse. Que fait Darmanin ? »

Le 7 août, il embraye et poste un tweet de la députée Mathilde Panot qui informe ses lecteurs et les militants de LFI qu’à la suite des propos antisémites de Pierre Hillard, elle saisit la Procureure de la République au titre de l’article 40 [3].

Le même jour, après l’annonce par Gérald Darmanin de la dissolution du groupuscule, Mélenchon proclame fièrement :

« Darmanin donne une réponse claire à l’interpellation des insoumis et de la Licra. L’antisémitisme va être puni. Civitas sera dissout et le procureur de la République est saisi des propos de Pierre Hillard. [4] »

Ces exemples différents m’amènent à formuler quelques observations

1 – À gauche, certains élus, militants, sympathisants et en premier lieu Jean-Luc Mélenchon sont convaincus que l’antisémitisme s’incarnerait exclusivement au sein de l’extrême-droite. De fait, il y aurait un antisémitisme tout à fait condamnable (il l’est, bien évidemment), celui qui proviendrait disons anciennement du FN ou du RN et/ou de groupuscules identitaires et des néonazis. En dehors de l’extrême-droite, point d’antisémitisme.

2 – Le leader des insoumis doit penser qu’il est un rempart contre l’antisémitisme puisque ce serait exclusivement à l’extrême-droite que l’antisémitisme évoluerait.

3 – À gauche, on pense généralement que l’antisémitisme ne peut s’exprimer à gauche et/ou que la gauche continuerait d’être un rempart contre l’antisémitisme. Ce qu’elle n’est plus du tout, en réalité.

4 – À gauche, certains ne veulent pas voir que l’antisémitisme se répand dans certaines banlieues, chez des immigrés ou chez des Français de confession musulmane. Or, ces considérations sont balayées par de récents sondages prouvant qu’il existe plusieurs foyers d’antisémitisme, notamment chez les sympathisants de LFI, ceux du RN et chez les Français ou les étrangers de confession musulmane [5].

5 – Enfin, pour une partie de la gauche, l’antisémitisme serait moins un problème que le racisme. Philippe Marlière, professeur de sciences politiques à l’University College de Londres, l’analyse fort bien [6] : « Une hypothèse (corroborée par la lecture de multiples commentaires sur les réseaux sociaux et d’échanges personnels avec des dirigeants et sympathisants de gauche, notamment de LFI) : pour une partie de la gauche, l’antisémitisme est un racisme “mineur” comparé aux racismes “majeurs” tels l’islamophobie ou la négrophobie. Dans l’inconscient de certains dirigeants et sympathisants de gauche, les Juifs ne sont pas victimes d’agressions racistes car ils sont “blancs”, socialement bien intégrés et économiquement aisés. » Or, là encore, ces considérations militantes et subjectives par ailleurs teintées de clichés sont balayées par la connaissance que nous avons des actes antisémites [7].

Ignorer ces réalités, c’est ne pas vouloir entrevoir la réalité d’un antisémitisme multiforme, qui évolue constamment, s’actualise, s’adapte et est attractif dans notre société.
Force est de constater qu’une partie de la gauche marque une certaine indifférence à l’égard de l’antisémitisme, ou tout au moins marque-t-elle une certaine distance. Cette distance n’est pas compréhensible, car l’antisémitisme, d’où qu’il vienne (y compris l’israélophobie), menace les valeurs de la République et les valeurs de la gauche.

En trahissant certains de ses idéaux, une partie de la gauche se compromet, parce qu’elle occulte ces réalités, justement parce qu’elle instrumentalise un antisémitisme (celui de l’extrême droite) qu’elle dénonce systématiquement à des fins politiques, alors qu’elle ignore complaisamment l’antisémitisme qui proviendrait des quartiers ou de la gauche. Son indignation n’est que sélective. N’étant que sélective, elle est une faute.
Les ambiguïtés réitérées envers l’antisémitisme resteront et les historiens se pencheront plus tard sur toutes ces graves erreurs et ces fautes innombrables. Elles seront étudiées, car elles forment un marqueur, celui du sceau de l’infamie.

LIRE AUSSI / LIRE LES CHRONIQUES DE MARC KNOBEL


[1] https://twitter.com/JLMelenchon/status/1692579964875321518
[2] https://twitter.com/JCoupable/status/1687825474053885953
[3] https://twitter.com/MathildePanot/status/1688575129045893121
[4] https://twitter.com/JLMelenchon/status/1688579658030182401
Interviewée sur France Inter le 23 août 2023, la députée Mathilde Panot a été l’une des premières à défendre Médine. Que dit-elle ? « Il n’y a pas de sujet Médine. Il est victime d’une cabale menée par l’extrême droite main dans la main avec les macronistes. » Elle ajoute : « Médine n’est pas antisémite… Médine est quelqu’un de droit qui s’engage à la fois contre toutes les discriminations, à la fois contre les discriminations contre les personnes LGBT, sur la discrimination contre les personnes musulmanes dans ce pays, l’islamophobie, sur l’antisémitisme, bref contre toutes les discriminations et par ailleurs, c’est un homme engagé sur la réforme des retraites et sur le soutien aux grèves et je suis contente et heureuse qu’il vienne à l’Université d’été, parler. »
[5] Voir par exemple l’étude de Fondapol et American Jewish Commette, « Radiographie de l’antisémitisme en France », édition 2022.
[6] Philippe Marlière, « Cette gauche que l’antisémitisme indiffère », L’obs, 4 août 2022.
[7] Voir à ce sujet : « Une baisse des actes antisémites en France en 2022 ? Vraiment ? », La Règle du Jeu, 2022.

Source : https://www.revuedesdeuxmondes.fr/medine-melenchon-panot-lfi-antisemite/

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L’Observatoire Juif de France félicite Monsieur Laurent Nunez, préfet de Police :Yvan Benedetti a été interpellé en rendant un hommage à Pierre Sidos 

Posted by Observatoire Juif de France on 5 septembre 2023 with 0 Comment

Malgré l’interdiction par le préfet de Police d’un rassemblement du mouvement

« Les Nationalistes » le samedi 2 septembre au cimetière de Thiais (94),

Yvan Benedetti figure d’extrême droite, condamné à de multiples reprises par la justice, notamment pour négationnisme, se croyant au-dessus des lois, est quand même allé au cimetière pour rendre hommage à Pierre Sidos, fondateur de ce mouvement d’extrême droite et figure de l’extrême droite pétainiste.

Pierre Sidos commence son engagement à l’extrême droite durant la Seconde Guerre mondiale au sein de la Milice française, des faits pour lesquels il est condamné aux travaux forcés en 1946. Il anime dans les années qui suivent le mouvement Jeune Nation, fondé et dissous dans les années 1950, puis s’engage avec l’OAS dans l’opposition à l’indépendance de l’Algérie.

Il participe en 1964 à la création d’Occident, avant de devenir président à vie de L’Œuvre française, un mouvement qu’il a fondé mêlant néofascisme, pétainisme, antisémitisme et une forme de catholicisme social. Il en tient les rênes jusqu’en 2012, année où Yvan Benedetti lui succède.

L’Observatoire Juif de France (OJF) a déposé plusieurs plaintes à l’encontre de

Yvan Benedetti, dont plusieurs procédures sont en cours.

L’Observatoire Juif de France, défendant les valeurs de la République dont le respect des lois, félicite monsieur le Préfet, qui par cette interpellation a fait preuve de fermeté et nous espérons, servira d’exemple pour les individus qui ne respectent pas les lois de la République.

Le Président de L’OJF

Tél : + 33 6 49 60 94 04 

Courriel : [email protected] 

Mohamed ben Salman est-il le nouveau messie d’Arabie ? – Le CAPE

Posted by Observatoire Juif de France on 16 août 2023 with 0 Comment

Mohamed ben Salman est-il le nouveau messie d’Arabie ?

Posted by Freddy Eytan on 8/09/23 • Categorized as Editorial

Freddy Eytan

Pour l’heure, le prince Mohamed ben Salman(MBS) n’est que l’héritier du Royaume saoudien mais ses multiples activités témoignent de la mégalomanie de ses projets révolutionnaires dans un monde musulman archaïque, déchiré entre sunnites et chiites, modérés et fanatiques, dans ce pays wahhabite, lequel a grandi le terroriste le plus dangereux de la planète : Ben Laden. Qui aurait imaginé un tournant historique si rapide en Arabie ? MBS s’est-il inspiré des Sept piliers de la sagesse ? Est-il capable de changer complétement la donne géopolitique du Moyen-Orient ? Charmeur, coqueluche des médias et des réseaux sociaux, MBS parcourt le globe et négocie avec tous les grands la planète. Au programme : achats d’armes, investissements, médiation, et le souhait d’un islam tolérant et modéré. On apprécie son ouverture sur le monde, l’encouragement au tourisme non religieux avec la construction d’une nouvelle ville moderne au bord de la mer Rouge ; on tend l’oreille à ses projets pour l’égalité aux femmes notamment à des postes militaires. Il leur avait offert même un permis de conduire…

MBS est devenu une superstar de la diplomatie mondiale. Avec des idées et du pétrole en abondance, même le ciel n’a plus, pour lui, des limites. Ses ambitions extravagantes sont notamment dans la conquête du nucléaire et de l’espace. Il souhaite représenter une puissance régionale et transformer son gigantesque pays désertique en une oasis florissante, un centre international pour la paix et la coexistence entre les trois religions monothéistes. Biden, Mohammed bin Salman

(Bandar Aljaloud/Saudi Royal Palace)

Mohamed ben Salman fête ces jours-ci ses 37 printemps et l’avenir est devant lui. A l’âge de 29 ans, il est déjà désigné ministre de la Défense et voilà que ses zones d’ombre apparaissent soudain. Devant un vieux père malade, il dirige son pays avec une main de fer. Dès le départ, il procède à une répression féroce : des centaines d’arrestations arbitraires, une purge sans précédent au sein du palais royal et contre tous les opposants. Il est même impliqué dans l’assassinat d’un journaliste américano-saoudien à Istanbul et s’embrouille avec Washington. Ses relations avec l’administration Biden, chatouilleuse sur les droits de l’Homme, se dégradent et il n’obtient plus ses commandes d’armement pour pouvoir faire face aux menaces iraniennes et gagner sa guerre impitoyable au Yémen. Il finit par céder, accepte une trêve par une médiation chinoise, et renoue les relations diplomatiques avec l’Iran, son ennemi implacable.  

Cependant, MBS comprend très vite que la normalisation avec les Iraniens l’écarte des Etats-Unis et d’Israël et lui cause de graves problèmes avec les pays sunnites au moment même où les ayatollahs préparent leur propre bombe atomique et menacent toute la région. Le rapprochement des ayatollahs refroidit également ses relations avec tous les émirats du Golfe persique et particulièrement avec son rival Mohamed ben Zayed (MBZ). Ils lui reprochent l’abandon du camp occidental alors que Téhéran s’aligne avec les Russes et les Chinois dans la guerre en Ukraine. C’est alors qu’il change de cap et organise à Djeddah une conférence internationale pour trouver une solution de paix à l’agression russe. On remarquera que sa politique étrangère zigzag, volatile et elle est souvent irréfléchie. Prudence et vigilance obligent pour suivre dans tous les azimuts ses grands pas. Netanyahu, Bloomberg interview

(Capture d’écran/YouTube/Bloomberg Television)

Déjà en 2018, MBS avait apprécié un rapprochement avec l’Etat juif. La visite de Donald Trump à Ryad et les Accords d’Abraham l’avait encouragé à une normalisation par étapes avec Israël. Depuis, toutes les spéculations et les opportunités sont dans l’air et avec elles la signature de fabuleux contrats commerciaux dans un nouveau Proche-Orient devenu enfin paisible.

Après la normalisation signée avec les Emirats du Golfe peut-on y croire vraiment ? Ces jours-ci, nous célébrons le centenaire de la naissance de Shimon Pérès qui avait rêvé à un nouveau Proche-Orient après la signature des Accords d’Oslo. Il nous a berné d’illusions. Trop pressé, cherchant un traité rapide, la gloire et le Nobel, Pérès était trop en avance sur son temps. Il a dangereusement fait confiance à Yasser Arafat. Cependant, trente ans après le fiasco des Accords d’Oslo, un accord commercial et stratégique avec l’Arabie saoudite n’est guère une utopie puisque plus d’un million de touristes israéliens ont pu voir de leurs propres yeux que le rêve peut devenir une belle réalité dans cette péninsule et pour toute la région.

Benjamin Nétanyahou est-il capable de relever le défi ? Ses multiples interventions sur les chaînes américaines nous laissent parfois dubitatifs mais nul le doute, nous devrions poursuivre les efforts pour aboutir avec MBS à une normalisation dans nos rapports bilatéraux et régionaux. Mohamed ben Salman pourrait être un partenaire crédible si nous lui proposons un plan audacieux et pragmatique. Le temps est propice pour toutes les parties. Washington renforcerait sa position dans la région au détriment de l’Iran et de la Chine. Un accord tripartite USA-Arabie-Israël faciliterait une aide aux Palestiniens, renforceront l’Egypte et la Jordanie mais aussi le Liban qui souhaite mettre un terme à la crise et desserrer l’étau du Hezbollah. Les Saoudiens profiteront d’un accord de défense mutuelle avec les États-Unis, obtiendront des technologies nouvelles et un programme nucléaire civil. Bien entendu, avec des garanties solides contre une prolifération atomique dans notre région et le refus d’offrir aux Saoudiens un armement plus sophistiqué que possède Israël. La supériorité qualitative des armes est une condition sine qua non pour Tsahal.

L’accord éventuel avec MBS donnera un second souffle à l’économie régionale et mondiale. Israël en profitera largement sur tous les plans et domaines. Les opportunités existent mais tout dépendra de la bonne volonté saoudienne et surtout du leadership de Nétanyahou et ses capacités d’apaiser les esprits à l’intérieur du pays.  

Source : https://jcpa-lecape.org/mohamed-ben-salman-est-il-le-nouveau-messie-darabie/

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Toulouse : le maire interdit le spectacle de Dieudonné – Le Parisien

Posted by Observatoire Juif de France on 16 août 2023 with 0 Comment

L’humoriste controversé devait jouer « Sous bracelet : un spectacle hors du commun » jeudi dans la Ville rose. Par cette décision « symbolique et solennelle », Jean-Luc Moudenc souhaite créer un « effet dissuasif »

Par Le Parisien Le 15 août 2023 à 14h29

Après Paris, Dieudonné ne pourra pas jouer à Toulouse (Haute-Garonne). Le maire de la Ville rose, Jean-Luc Moudenc, a décidé d’interdire le spectacle du polémiste prévu ce jeudi, révèle La Dépêche du Midi. Sur le site Internet de l’humoriste controversé, sa représentation « Sous bracelet : un spectacle hors du commun » était bien prévu à cette date, à 20 heures.

Le maire de Toulouse, qui devrait signer un arrêté mercredi, souhaite par cette décision, qu’il juge « symbolique et solennelle », créer « un effet dissuasif », a-t-il expliqué au quotidien régional. Dieudonné M’Bala M’Bala de son nom complet a été condamné à plusieurs reprises, notamment pour des propos injurieux, incitation à la haine raciale, négationnisme ou apologie du terrorisme.

Interdit à Paris et à Montpellier

L’édile toulousain n’est pas le seul à avoir pris cette initiative. À Paris, les sept dates annoncées de cette représentation qui devait être donné dans un car baptisé « Dieudobus » ont également été interdites par un arrêté préfectoral pris le 9 août. Le préfet de Police, Laurent Nuñez, a évoqué les menaces à l’ordre public de ce spectacle, dans lequel le polémiste se met en scène en détenu. Dieudonné devait jouer dans la capitale les 10, 11 et 12 août ainsi que les 1er, 2, 7 et 8 septembre.

Le maire de Montpellier, Michaël Delafosse, a lui aussi pris un arrêté début août pour interdire ce spectacle, prévu vendredi dans sa ville. Dans un communiqué, relayé par Midi Libre, il avait expliqué avoir pris cette décision afin de « garantir le respect de l’ordre public. » La tournée de Dieudonné est prévue jusqu’en janvier 2024.Newsletter La liste de nos envies

Un autre de ses spectacles est dans le collimateur des autorités. « La Cage aux fous », prévu le 14 septembre au Zénith de Paris, aux côtés de Francis Lalanne, est lui aussi menacé d’interdiction par la préfecture de police. Laurent Nuñez, qui a pu consulter le script, a souligné des « atteintes à la dignité humaine ». Dieudonné a répliqué en promettant de « supprimer » ces passages « dans un souci d’apaisement ».

Source : https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/toulouse-le-maire-interdit-le-spectacle-de-dieudonne-15-08-2023-BGGSNT6ZIBGU5FZZHDKUQ6OI7Y.php?utm_medium=email&utm_source=external&utm_campaign=welcome_lapar&xtor=EPR-1481423566

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Cet antisémitisme de gauche dont les racines sont bien plus anciennes que la complaisance avec l’islamisme | Atlantico.fr

Posted by Observatoire Juif de France on 12 août 2023 with 0 Comment
MÉDINE ET SES ANCÊTRES

Cet antisémitisme de gauche dont les racines sont bien plus anciennes que la complaisance avec l’islamisme

Le rappeur Médine est invité aux universités d’été d’EELV et de LFI. Cette invitation a suscité de nombreuses réactions mais les deux formations politiques de gauche ont défendu leur choix, dénonçant les attaques de la droite et de l’extrême droite et assurant par ailleurs que Médine avait changé.

André Sénik

Cet antisémitisme de gauche dont les racines sont bien plus anciennes que la complaisance avec l’islamisme

avec André Sénik

MÉDINE ET SES ANCÊTRES

Cet antisémitisme de gauche dont les racines sont bien plus anciennes que la complaisance avec l’islamisme

Le rappeur Médine est invité aux universités d’été d’EELV et de LFI. Cette invitation a suscité de nombreuses réactions mais les deux formations politiques de gauche ont défendu leur choix, dénonçant les attaques de la droite et de l’extrême droite et assurant par ailleurs que Médine avait changé.

Atlantico : Le rappeur Médine est invité aux universités d’été d’EELV et de LFI. Cette invitation a suscité de nombreuses réactions mais les deux formations politiques de gauche ont défendu leur choix, dénonçant les attaques de la droite et de l’extrême droite et assurant par ailleurs que Médine avait changé. Pourtant, il s’est illustré avec un « jeu de mots » qualifiant Rachel Khan de “resKHANpée” avant d’assurer qu’il ne faisait “aucune allusion à une quelconque origine ou histoire familiale”. Qu’est-ce que cette polémique nous dit de la complaisance d’une partie de la gauche avec l’antisémitisme ?

André Sénik :  Je ne crois pas que l’indéniable complaisance de la gauche radicale envers l’antisémitisme islamique soit le signe d’un antisémitisme chez ces gens d’extrême gauche.

Ils ne veulent pas voir l’antisémitisme d’une population qu’ils jugent victime de la société qu’ils combattent. À leurs yeux, les musulmans sont des alliés objectifs, auxquels on ne tient pas rigueur de leurs passion antisémite et donc raciste, puisqu’ils sont supposés être les victimes du racisme systémique.

À gauche, en France, personne ne peut se déclarer ni même se penser antisémite. Heureusement pour ces gens, la détestation de l’État d’Israël soulage leur mauvaise conscience envers les descendants des victimes de la Shoah. Il leur suffit de s’entendre répéter que les juifs d’Israël font aux Arabes ce que les nazis ont fait aux Juifs, et que les musulmans de France sont traités comme les juifs de France le furent sous Vichy.

Tous ces éléments de langage sont ineptes, mais ils s’en gargarisent, s’en intoxiquent, et s’en satisfont.

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Relents d’antisémitisme : cette nouvelle tempête politique qui ébranle la tête du parti travailliste britannique

L’islamo-gauchisme, stratégie qui considère que les musulmans sont victimes du capitalisme et sont donc des alliés objectifs des communistes, a été théorisé au premier « congrès des peuples d’Orient » qui se tint du 1ᵉʳ au 8 septembre 1920 dans la ville de Bakou. Réuni par l’Internationale communiste, il rassembla environ 2 000 délégués de différents peuples d’Orient.

Depuis lors, les communistes soutiennent les islamistes dans leur détestation de l’Occident libéral.

A quel point l’antisémitisme de gauche a-t-il connu un regain à la faveur d’une complaisance grandissante vis-à-vis de l’islamisme ? 

Je ne pense pas qu’il existe un antisémitisme de gauche assumé et déclaré. Il existe un refus de voir et de condamner l’antisémitisme islamiste qui tue.

Pour autant, il existe aussi un antisémitisme de gauche dont les racines sont bien plus anciennes que la complaisance avec l’islamisme ? Où prend-il ses sources dans la pensée de gauche ?

L’antisémitisme de gauche déclaré et assumé date d’avant la Shoah. Marx et Proudhon, les deux maîtres à penser de la gauche, furent de furieux antisémites.

L’article inaugural de Marx a pour titre « Sur la question juive » et Marx définit entièrement les Juifs par leur pratique sociale égoïste et sordide. L’émancipation humaine doit consister à émanciper l’homme de la judéité, et à « rendre les Juifs impossibles » en abolissant les rapports marchands.

’ai consacré un livre à cet article matriciel de l’anthropologie marxiste, mais les communistes se sont toujours gardés de diffuser l’intégralité de ce texte. Il contient pourtant la critique radicale des droits de l’homme, l’homme étant entendu au sens de personne privée membre de la société civile.

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« L’antisémitisme a disparu en France »…

Marx étant né de parents juifs, son rejet de la judéité, et son déni de sa judéité, sont parfaitement pathologiques.

L’antisémitisme de gauche découle avant tout de l’équation Juifs= riches-=exploiteurs = ennemis de l’humanité.

 En France, comment s’est historiquement traduit cet antisémitisme de gauche ? Quel héritage cela a-t-il laissé sur la gauche d’aujourd’hui ?

En France, cet antisémitisme de gauche s’est manifesté chez un écrivain comme Jules Vallès, chez un peintre comme Courbet, et au moment de l’affaire Dreyfus, par le refus de certains leaders de défendre « un bourgeois ». On en trouve encore trace dans un article venimeux de Maurice Thorez contre Léon Blum datant de 1939. Mais après la guerre et la Shoah, cela devenait impossible. 

Le PCF s’est montré prudent au moment où Staline s’en est pris aux médecins juifs dans l’affaire dite des blouses blanches.

En réalité, en dépit de l’engagement massif des juifs dans la Résistance et en particulier dans le mouvement communiste, le bureau politique du PCF ne comptait aucun Juif, jusqu’à l’arrivée de tardive Krasucki, qui fut incorporé en tant que dirigeant de la CGT.

En 1981, Charles Fiterman, un Juif qui ne s’en cache pas, est nommé ministre… par François Mitterrand.

J’ai fait moi-même l’expérience au sein de l’Union des Étudiants communistes de France, à la fin des années 50, qu’il ne s’agissait pas d’antisémitisme chez les responsables communistes, mais de la crainte de passer pour être soumis aux Juifs. 

Pourquoi l’antisémitisme de gauche est-il aussi tabou, en France et en Europe ?

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On connait la phrase que Bernanos, qui fut un très admirable et très catholique écrivain français, a prononcée après la guerre : « Hitler a déshonoré l’antisémitisme. »

Les islamistes ignorent ce tabou, car ils n’en veulent nullement à Hitler. 

 Pourquoi tant de Juifs s’engagèrent-ils dans le mouvement communiste, avant de découvrir l’antisémitisme des États communistes dès les procès des années 50 dans les pays d’Europe de l’Est ?  

Beaucoup de Juifs trouvèrent dans le communisme une religion séculière et messianique de substitution, qui les libérait d’un particularisme si lourd de menaces.

L’adhésion massive des Juifs au communisme fut une énorme mystification. Les Juifs crurent que « l’internationalisme prolétarien » rendait l’antisémitisme impossible, d’autant que Marx était un Juif.

Ils ne surent pas que Marx était un antisémite acharné, ils ne virent pas que l’internationalisme affiché était « prolétarien », c’est-à-dire en guerre contre les riches, et par extension aux Juifs, et ils découvrirent un peu tard que les États communistes flattaient ceux qui détestaient les Juifs, coupables de mieux réussir que les autres. 

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Source : https://atlantico.fr/article/decryptage/le-lycee-averroes-est-un-lycee-d-un-genre-tres-particulier-benoit-rayski
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Qui est Pierre Hillard, l’auteur compulsif de propos antisémites qui a provoqué la dissolution de Civitas ? – Libération

Posted by Observatoire Juif de France on 9 août 2023 with 0 Comment
Profil

Qui est Pierre Hillard, l’auteur compulsif de propos antisémites qui a provoqué la dissolution de Civitas ?

En se déclarant partisan d’une déchéance de nationalité pour les juifs, il a incité le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin à enclencher la dissolution du mouvement catholique intégriste. Plongée dans la pensée hallucinée d’un personnage bien connu des marges de l’extrême droite et du complotisme le plus délirant.

Pierre Hillard le 8 mai 2022 à Paris lors de l’hommage rituel de l’extrême droite à Jeanne d’Arc. (Vincent Isore/IP3 PRESS/MAXPPP)

par Nicolas Massol
publié le 8 août 2023 à 18h49
 
S’aventurer dans le monde de Pierre Hillard suppose un bon sens de l’orientation. Il faut côtoyer des concepts étranges comme le «noachisme» ou le «complot gnostique», suivre les méandres d’une pensée qui mélange catholicisme intégriste et souverainisme dans le creuset du complotisme le plus halluciné, et remonter le fil de querelles aussi picrocholines qu’obsessionnelles qui l’opposent à d’autres auteurs d’extrême droite comme le Russe Alexandre Douguine ou l’éditeur nationaliste-révolutionnaire Christian Bouchet. Qu’on se rassure, une clé de lecture très simple permet d’éclairer la pensée de celui qui a proposé, lors de l’université d’été de Civitas, en juillet, de déchoir les juifs de leur citoyenneté française, entraînant l’annonce par Darmanin de la dissolution de ce parti catho intégriste : pour cet antisémite compulsif, il faut toujours voir la main des juifs partout. Même quand ils ne sont pas là. Ainsi en 2017, Hillard prévenait sur Facebook : «Ce n’est pas parce qu’on ne trouve pas ou peu de juifs dans certains grands événements de l’histoire qu’il faut les écarter. Tous ces non-juifs sont imprégnés à divers degrés de libéralisme (nominalisme, naturalisme…) hérité de la synagogue talmudique qui est l’essence même de la Révolution.»

Le conflit entre la Russie et l’Ukraine ? «C’est une guerre de clans juifs», assène Hillard, qui voit derrière l’action de Poutine l’influence du mouvement juif des Loubavitch. L’idéologie «mondialiste» ? Elle est sous-tendue par le «noachisme», sorte de religion universelle que les juifs tenteraient d’imposer à l’humanité. «Afin de mener à bien les points défendus par la synagogue, il s’avère nécessaire de parfaire les structures politiques favorisant une gouvernance mondiale», peut-on lire dans la recension enthousiaste que fait le site Boulevard Voltaire de son livre, Chroniques du mondialisme. Luther et Calvin, au XVIe siècle ? «Ils étaient des outils utiles à la synagogue car le protestantisme est un christianisme judaïsé», répond notre homme. Robespierre, Pic de la Mirandole et le général de Gaulle ? Encore les Juifs !

 

«Auteur phare» du complotisme

Ces délires n’empêchent pas Hillard de disposer d’une certaine audience, qu’il soigne et développe au cours d’incessantes conférences et séances de dédicaces dans la plupart des librairies d’extrême droite françaises. «Il n’est pas tant dans une marge que ça, c’est quand même un des auteurs phares du complotisme. Il bénéficie de l’ancienneté puisqu’il est sur le marché depuis les années 2000», explique le politologue Jean-Yves Camus. Né en 1966, Hillard a d’abord frayé dans les milieux souverainistes. L’ex-eurodéputé Paul-Marie Coûteaux, alors proche de Charles Pasqua et Philippe de Villiers, lui préface un livre en 2001. L’année suivante, Hillard tente d’approcher Jean-Pierre Chevènement, sans succès. En 2006, il soutient une thèse de sciences politiques à l’université Paris-Descartes, mais rapidement, il consacre la totalité de ses livres au prétendu «nouvel ordre mondial», selon lui fomenté, vous l’aurez deviné, par les juifs. Une obsession qui vaut à Hillard, malgré un positionnement anti-Poutine qui le distingue d’Alain Soral, de compter parmi les intervenants réguliers de l’association antisémite Egalité & Réconciliation.

 

Pour radical qu’il soit, le personnage est cependant loin d’être isolé. Et dispose de relais eux-mêmes intégrés à l’extrême droite plus classique. Parmi eux, Thibault Kerlizin, auteur d’un rapport et d’une conférence pour le RN au Parlement européen, retweete la plupart des interventions d’Hillard, qu’il juge «toujours excellent». Son ami et fréquent compagnon de conférences, Sylvain Durain, éditeur et libraire, partage sa vision du monde quand il dénonce une «véritable infiltration juive dans les organisations mondiales telles la Croix-Rouge, les organisations autour des droits de l’homme, les ONG, et aussi (et j’aurais envie de dire surtout) l’Eglise». C’est dans la librairie nancéenne de ce dernier, en avril, qu’Eric Zemmour avait tenu une séance de dédicaces. Durain a également été invité en mars au Parlement européen par l’eurodéputée RN Dominique Bilde. Ensemble, Hillard et Durain donneront des conférences en septembre aux Journées chouannes de la librairie Chiré – «le monument annuel du catholicisme intégral le plus hardcore», selon Jean-Yves Camus. Là-bas, non loin de Poitiers, ils y côtoieront l’essayiste proche de Zemmour Patrick Buisson, ou encore un certain Juda Le Prince, journaliste à Rivarol qui, vantent les organisateurs, «vous dévoilera les meilleurs passages du Talmud que l’on s’escrime à vous dissimuler». Tout un programme.

 
Source: https://www.liberation.fr/politique/elections/qui-est-pierre-hillard-lauteur-compulsif-de-propos-antisemites-qui-a-provoque-la-dissolution-de-civitas-20230808_LJYGEP7KMVGADBNZDM5CLMO52Y/
 
 

 

 
 

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