Voiture rayée

A Paris, une élue du XIXe porte plainte pour acte antisémite | Le Parisien

Une croix gammée a été gravée sur sa voiture, garée dans un parking privé. Un acte qui fait resurgir de mauvais souvenirs dans le quartier.

La découverte de cette croix gammée a été faite mardi soir, dans le parking de l'élue. DR
La découverte de cette croix gammée a été faite mardi soir, dans le parking de l’élue. DR 
 
Le 23 juin 2021 à 19h07

Une croix gammée, gravée sur sa voiture, accompagnée d’une marque étrange : « E.I. » Comprendre, « Etat islamique » ? Ou est-ce une simple signature ? Personne n’a la réponse. Alors une enquête vient d’être diligentée par le commissariat du XIXe arrondissement de Paris. Mais une chose est certaine : une femme, conseillère d’opposition « Changer Paris » (LR), affiliée à la liste de Rachida Dati, de confession juive, s’estime victime d’une attaque antisémite.

Mardi soir, l’élue et son époux s’apprêtent à rejoindre leur véhicule, dans leur parking personnel du XIXe, lorsqu’ils découvrent le pire : une main anonyme a gravé sur la carrosserie de la voiture une grande croix gammée, assortie de cette « signature », E.I.

Une victime « extrêmement choquée »

Immédiatement, l’élue en question, qui ne souhaite pas voir son identité dévoilée, se rend au commissariat local pour y déposer plainte pour « dégradation de bien privé ».

« Mais les policiers ont tenu à se renseigner sur elle, confie une de ses proches. Et, ayant appris qu’elle était de confession juive, ils ont tenu à ajouter acte antisémite à la plainte. Elle est extrêmement choquée de ce qui vient d’arriver. D’autant plus que, dans l’arrondissement, nous avons vécu de très nombreux actes similaires, même si ces derniers mois nous ont offert un peu de répit… »

Le parking de l‘élue a été investi ce jour par les policiers, qui prennent très au sérieux cette agression. Le but ? Déterminer si cette femme a bien été ciblée en tant que personne de confession juive.

Depuis quelques mois, le XIXe, qui compte une importante communauté juive, ne recensait plus ce type d’agression. « Il y avait une certaine accalmie », reconnaît une proche de la victime. Mais, ici, chacun a en mémoire les attaques et tags antisémites contre certains restaurants, notamment.

Source : https://www.leparisien.fr/paris-75/a-paris-une-elue-du-xixe-porte-plainte-pour-acte-antisemite-23-06-2021-I36D5QK4AND7LFPH6PNK7THXFM.php

 

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“Exhumer la missionnaire chrétienne de la parcelle juive”, dit le grand rabbin.


Amanda Elk était une missionnaire chrétienne clandestine et est enterrée dans un cimetière juif. Son mari refuse de la réenterrer dans un cimetière non juif.
Par JEREMY SHARON du JERUSALEM POST

Le Grand Rabbin David Lau a déclaré que “tous les efforts” devraient être faits pour exhumer et enterrer à nouveau une femme chrétienne et missionnaire clandestine qui a récemment été enterrée dans un cimetière juif à Jérusalem.

La femme en question a été enterrée dans une chambre funéraire à plusieurs étages, au-dessus d’une femme juive, car on pensait à l’époque qu’elle était juive.

La loi juive interdit toutefois aux Juifs d’être enterrés à côté de non-Juifs, et comme le mari de la femme refuse qu’elle soit exhumée et ré-enterrée, des questions se posent quant à la manière de gérer la situation.

Amanda Elk était l’épouse du missionnaire clandestin et chrétien messianique Michael Elk, qui se sont fait passer pour des Juifs ultra-orthodoxes dans le quartier de French Hill à Jérusalem pendant au moins cinq ans.

Michael Elk a obtenu une ordination rabbinique en ligne et s’est fait passer pour un rabbin tout en faisant office de scribe et de mohel, et en fournissant ces services religieux aux membres de sa communauté.

Sa femme Amanda est décédée en février de cette année, et un incident avec sa fille, qui fréquentait une école ultra-orthodoxe, a permis à Michael Elk de se faire connaître comme missionnaire et non-juif, et de découvrir qu’Amanda n’était pas non plus juive.

Comme Elk, au moment de la mort d’Amanda, feignait encore d’être juif, il a fait enterrer sa femme dans un cimetière juif de Jérusalem.

Elle a été enterrée dans une concession funéraire à plusieurs étages dans laquelle plusieurs rangées de chambres funéraires sont construites les unes sur les autres.
Dans l’une des rangées situées sous Amanda Elk est enterrée une femme juive.

Or, la loi juive interdit d’enterrer des non-juifs dans la même parcelle que des juifs, ce qui a suscité des interrogations quant à la manière de gérer la situation actuelle.

Dans une lettre publiée à l’intention du responsable de la société d’inhumation qui opère dans le cimetière, M. Lau a déclaré que la solution idéale serait de retirer le corps d’Amanda Elk du cimetière et de l’enterrer à nouveau dans un cimetière non juif.

“Il s’agit d’une femme non juive qui a prétendu être une femme ultra-orthodoxe, et qui était missionnaire, et qui a même essayé de convertir des gens loin du judaïsme”, a écrit Lau.

“Par respect pour les Juifs qui ont acheté une concession funéraire afin d’être enterrés dans une concession juive et qui ont été enterrés conformément à leurs souhaits, tous les efforts doivent être faits pour la déplacer [Elk] vers une concession non juive”, a déclaré le grand rabbin.

Lau a déclaré que si cela n’était pas possible, une clôture devrait être érigée entre la sépulture d’Elk et celles des Juifs enterrés au même endroit.

Cependant, on ne voit pas comment cela pourrait être possible, étant donné que les deux femmes ont été enterrées dans une concession à plusieurs étages.

Dans une situation similaire, il y a plusieurs années à Rishon Lezion, la Haute Cour de justice a refusé d’autoriser l’exhumation d’un chrétien de sa tombe.
d’exhumer un chrétien de sa tombe.

Les commentaires de Lau font suite à un jugement exhaustif publié début juin par le rabbin Shlomo Shraga, directeur de la yeshiva Baruch She’amar et fils du célèbre juge rabbinique Rabbi Baruch Shraga, qui a également jugé qu’il serait préférable d’exhumer Elk et de la déplacer vers une parcelle non juive.

Le rabbin Shraga a décidé que, puisque la Haute Cour a clairement indiqué qu’il n’était pas possible, dans de tels cas, d’exhumer le non-juif, la personne juive enterrée dans la même parcelle devait être exhumée et ré-enterrée à la place.

Le Grand Rabbin Yitzhak Yosef a approuvé la décision de Shraga.

 

L’UE Publie Enfin Un Rapport Sur L’antisémitisme Dans Les Manuels Scolaires De L’Autorité Palestinienne – I24news

i24NEWS

Le rapport comprend plusieurs exemples d’encouragement à la violence et de diabolisation d’Israël et des Juifs

L’Union européenne a publié vendredi un rapport sur les manuels scolaires de l’Autorité palestinienne quatre mois après sa finalisation, qui révèle de nombreux cas d’antisémitisme et d’incitation à la violence.

Le rapport, achevé en février, comprend des dizaines d’exemples d’encouragement à la violence et de diabolisation d’Israël et des Juifs.

Video poster

La semaine dernière, vingt-deux membres du Parlement européen ont demandé à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, de suspendre l’aide à l’AP en raison de ces livres, qui “prêchent l’antisémitisme, l’incitation et la glorification de la violence et du terrorisme (…) en violation des valeurs fondamentales de l’UE et de notre objectif déclaré de contribuer à faire avancer la paix et la solution à deux États”.

Le vice-président de la commission des Affaires budgétaires du Parlement européen, Niclas Herbst, a demandé que 5 % du financement de l’UE à l’AP et à l’UNRWA, l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens, soit retenu et redirigé vers des ONG qui adhèrent aux normes d’éducation de l’UNESCO.

“Le fait que l’aide de l’UE au système éducatif de l’AP soit utilisée pour produire du matériel de propagande antisémite qui encourage la haine, la violence et le terrorisme, au lieu de promouvoir une solution pacifique au conflit, nuit à la perspective de coexistence et d’établissement de relations de bon voisinage encourageantes”, a déclaré le ministère des Affaires étrangères.

La Commission européenne doit prendre le rapport au sérieux et prendre des mesures pratiques pour arrêter l’aide européenne jusqu’à ce que les problèmes du rapport soient rectifiés, a-t-il dit, ajoutant que l’UE dispose de moyens pour surveiller de près où vont ses financements.

Video poster
 

Source : I24news https://www.i24news.tv/fr/actu/international/1624208524-l-ue-publie-enfin-un-rapport-sur-l-antisemitisme-dans-les-manuels-scolaires-de-l-autorite-palestinienne

 

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COMMUNIQUÉ DE PRESSE : L’OBSERVATOIRE JUIF DE FRANCE DÉPOSE PLAINTE CONTRE MR DOMINIQUE DELAWARDE, GÉNÉRAL D’ARMÉE EN RETRAITE, QUI A TENU DES PROPOS ANTISÉMITES EN CETTE MI-JUIN 2021.

L’Observatoire Juif de France dépose plainte contre M. Dominique Delawarde, général d’armée en retraite, qui a tenu des propos antisémites en cette mi-juin 2021 en insinuant que les médias sont à la solde de la communauté juive, en insistant auprès de son interviewer (Claude Posternak) par les termes “Une communauté que vous connaissez bien”.

Ces propos ont été tenus sur le média CNEWS. Cet ex-général était déjà coutumier de ce genre de propos sur d’autres médias.

Félicitons le professionnalisme de M. Jean-Marc Morandini qui a pris l’initiative de demander une coupure d’antenne immédiatement.

L’enquête a été confiée à la Brigade de répression de la délinquance aux personnes (BRDP).

L’Observatoire Juif de France ne manquera pas de publier les attendus qui, nous l’espérons, seront une juste et digne réponse à ce délit.

Le président

 

 

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L’Observatoire Juif de France dépose plainte contre Mr Dominique Delawarde, général d’armée en retraite, qui a tenu des propos antisémites en cette mi-juin 2021 en insinuant que les médias sont à la solde de la Communauté juive, en insistant auprès de son interviewer (Claude Posternak) par les termes “Une Communauté que vous connaissez bien”. 

Ces propos ont été tenus sur le media Cnews. Cet ex-général était déjà coutumier de ce genre de propos sur d’autres médias.

Félicitons le professionnalisme de Mr Jean-Marc Morandini qui a pris l’initiative de demander une coupure d’antenne immédiatement.

L’enquête a été confiée à la Brigade de répression de la délinquance aux personnes (BRDP).

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Le président

 

 

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Rachel Khan: «Le genou à terre est un geste étranger à notre histoire» | lefigaro.fr

Rachel Khan: «Le genou à terre est un geste étranger à notre histoire»

Réservé aux abonnés

TRIBUNE – Alors que l’équipe de France de football prévoyait de mettre le genou à terre, ce mardi soir à Munich, en reprenant les codes du nouvel antiracisme américain, l’essayiste, auteur de Racée (Éditions de l’Observatoire), juge que notre pays n’a pas de leçon ni d’ordre à recevoir des États-Unis en la matière.

Par Rachel Khan

Mis à jour 

Rachel Khan. F Clairefond

Jamais le body langage, langage du corps en anglais, n’aura fait autant parler de lui. L’annonce que l’équipe de France avait décidé de mettre un genou à terre sur la pelouse de Munich lors du match d’ouverture de l’Euro face à l’Allemagne, pour afficher son opposition au racisme et aux discriminations, a suscité de nombreuses tensions.

Il ne s’agit ici pas de remettre en cause l’existence du racisme et de l’antisémitisme. Il faudrait vivre dans un monde parallèle pour ne pas voir à quel point les identitaires de tous bords et de toutes origines cristallisent le sujet de la «race» et par là même nourrissent intolérances, actes de violences racistes et s’autoalimentent dans les sondages et autre fanbase.

Mais comment le genou à terre, symbole de soumission, de faiblesse mais aussi dans un domaine plus romantique de demande en mariage, s’est-il propagé à travers le monde pour devenir, contrairement à ce que le corps exprime, un acte de résistance?

En raison de la puissance du soft power des États-Unis et des réseaux sociaux, nous avons presque l’obligation d’importer cette image de genou à terre comme les Américains l’ont décidé. Un comble, compte tenu des histoires respectives de nos deux pays

Pour réaffirmer le passé ségrégationniste et raciste des États-Unis qui laisse encore aujourd’hui d’horribles traces comme le drame de George Floyd, le mouvement Black Lives Matter a «copyrighté» ce symbole de lutte. Les scènes ont fait le tour du monde et les genoux à terre aussi. Dès lors, en raison de la puissance du soft power américain et des réseaux sociaux, nous avons presque l’obligation d’importer cette image, de la «copier-coller» dans nos événements européens, notamment sportifs.

L’injonction en sous-texte est telle, que ne pas mettre de genou à terre serait dire que l’on est solidaire du racisme, voire que le racisme n’existe pas. Aujourd’hui, ne pas faire le geste c’est prendre le risque de passer pour complice. Voilà tout!

À VOIR AUSSI – «Je suis attaché à la neutralité du sport»: Thierry Mariani regrette le projet des Bleus de poser un genou à terre

Dès lors, plus les matchs passent, plus mettre un genou à terre devient un rituel, une figure imposée presque plus importante que les 90 minutes qui vont suivre.

Avec la globalisation, la «cause» est capitalisée, ultra-partagée donc mondialement consommée. Nous devrions lutter contre le racisme comme les Américains l’ont décidé. Ce qui au regard de la réalité américaine est un comble!

À lire aussi :Genou à terre: d’où vient le geste qu’effectueront les Bleus avant leur match contre l’Allemagne?

Or, faire de la lutte contre le racisme un bien de consommation, une banalisation autant qu’une culpabilisation est extrêmement dangereux.

Tout ce bruit est aux antipodes du poing levé par les athlètes afro-américains sur le podium des JO de 1968. D’ailleurs, cette image inédite reste dans l’inconscient international parce qu’elle est unique et perçue comme un symbole de courage réel. Si cette image n’a pas colonisé l’ensemble des stades c’est aussi par respect de ce moment de grâce, par reconnaissance des douleurs et des injustices de ceux qui les ont vécus, pour leur laisser le soin de le dire au monde. C’était ensuite à l’humanité de prendre ses responsabilités universalistes afin de faire en sorte que ce genre d’ignominies cesse.

En calquant ce genou à terre donc en gommant les particularismes, les récits et les histoires nationales, le message est aujourd’hui dilué. Le genou à terre est plus barbant qu’autre chose tellement nous l’avons vu dans tous les événements. Un genou galvaudé!

Par ailleurs, en France, il faut alors le rappeler, le racisme et les discriminations sont interdits et punis par la loi. N’est-il donc pas un peu étrange pour l’équipe de France de se dire contre des actes qui sont déjà consacrés en tant que délits et crimes?

Et puis malheureusement, penser que les problèmes des discriminations seront résolus avec un genou à terre, c’est un peu short (sans mauvais jeu de mots)!

Sans oublier que ce geste dédié aux discriminations, discrimine lui-même les autres sujets potentiels de mobilisation nationale et pousse à la concurrence des victimes. Pourquoi seulement les discriminations et pourquoi pas aussi Mila, Samuel Paty, toutes les victimes du terrorisme, les Ouïgours?

C’est précisément pour éviter ce genre d’écueil contraire à la communion qui est l’essence du sport que la charte olympique, dans son article 50, prévoit «qu’aucune sorte de démonstration ou de propagande politique, religieuse ou raciale n’est autorisée dans un lieu, site ou autre emplacement olympique».

L’équipe de France telle qu’elle est constituée est déjà un pied de nez au racisme. Nul besoin de genou à terre

À l’heure où la France, pays des Lumières et berceau de l’universalisme, se prépare à prendre le relais des Jeux olympiques avec Paris 2024, il est important de rappeler ce principe fondamental permettant de garantir l’unité d’un stade et l’union derrière le sport comme un moment de respiration mondiale.

L’équipe de France telle qu’elle est constituée est déjà un pied de nez au racisme. Nul besoin de genou à terre. Que des femmes et des hommes de tous horizons, de toutes origines portent le maillot bleu blanc rouge. C’est une victoire. Notre équipe est un rassemblement à l’image de la France réelle, n’en déplaise à certains. C’est aussi, malgré ce que les États-Unis veulent nous faire croire, un symbole à travers le monde, un moteur même. Pour une fois que nous avons de l’avance, pourquoi faire croire que nous sommes en retard?

Cette équipe est une image immortelle, de destins uniques, d’une beauté indissociable de ses performances, qui parle comme le plus émouvant des poèmes, la plus belle des libertés, la plus magique des rythmiques en pleine lucarne. Les sportifs sont les meilleurs ailiers de notre conscience humaniste.

À lire aussi :Natacha Polony: «Nous n’avons plus que les victoires des Bleus pour nous sentir appartenir à une collectivité»

Transcender la défense, aller droit au but de manière collective, faire tomber le mur d’en face par une équipe aussi soudée que multiple, entendre le brouhaha d’un stade en liesse, vibration de nos âmes qui communient face à l’exploit qui se déploie sous nos yeux, en dit plus long que ce geste importé.

On ne met pas un genou à terre et surtout pas face à l’Allemagne. Toujours rester debout face à son adversaire. Rester debout, pour une universalité aux bras ouverts, victorieuse sur la surface de réparation.

Source : https://www.lefigaro.fr/vox/societe/rachel-khan-le-genou-a-terre-est-un-geste-etranger-a-notre-histoire-debout-les-bleus-20210615?utm_source=CRM&utm_medium=email&utm_campaign=[20210616_NL_ACTUALITES]&een=93c9a94407804c4fe01849b3ffd88780&seen=6&m_i=nPTENTsHhhdHZek%2BYJO%2BIrHd6vCtmRoeK7BXXCAiKnKVA7lp_mNDMBFHbZgR3YnN1lw4xV3MCTym9LF2WwCw3detmfuPk1XDRs

Rachel Khan : “Le genou à terre est un geste étranger à notre histoire” | lefigaro.fr

Par Rachel Khan

Mis à jour 

TRIBUNE – Alors que l’équipe de France de football prévoyait de mettre le genou à terre, ce mardi soir à Munich, en reprenant les codes du nouvel antiracisme américain, l’essayiste, auteur de Racée (Éditions de l’Observatoire), juge que notre pays n’a pas de leçon ni d’ordre à recevoir des États-Unis en la matière.

Jamais le “body language”, langage du corps en anglais, n’aura fait autant parler de lui. L’annonce que l’équipe de France avait décidé de mettre un genou à terre sur la pelouse de Munich lors du match d’ouverture de l’Euro face à l’Allemagne, pour afficher son opposition au racisme et aux discriminations, a suscité de nombreuses tensions.

Il ne s’agit pas ici de remettre en cause l’existence du racisme et de l’antisémitisme. Il faudrait vivre dans un monde parallèle pour ne pas voir tout le poids des personnes identitaires qui cristallisent le sujet de la “race” et alimentent ainsi l’intolérance, des actes de violence raciste, se nourrissant des sondages et autres “fanbases”.

Mais comment le genou à terre, symbole de soumission, de faiblesse mais aussi dans un domaine plus romantique de demande en mariage, s’est-il propagé à travers le monde pour devenir, contrairement à ce que le corps exprime, un acte de résistance?

En raison de la puissance du soft power des États-Unis et des réseaux sociaux, nous avons presque l’obligation d’importer cette image de genou à terre comme les Américains l’ont décidé. Un comble, compte tenu des histoires respectives de nos deux pays

Pour réaffirmer le passé ségrégationniste et raciste des États-Unis qui laisse encore aujourd’hui d’horribles traces comme le drame de George Floyd, le mouvement Black Lives Matter a “copyrighté” ce symbole de lutte. Les scènes ont fait le tour du monde et les genoux à terre aussi. Dès lors, en raison de la puissance du soft power américain et des réseaux sociaux, nous avons presque l’obligation d’importer cette image, de la “copier-coller” dans nos événements européens, notamment sportifs.

L’injonction en sous-texte est telle, que ne pas mettre de genou à terre serait dire que l’on est solidaire du racisme, voire que le racisme n’existe pas. Aujourd’hui, ne pas faire le geste, c’est prendre le risque de passer pour complice. Voilà tout!

À VOIR AUSSI – “Je suis attaché à la neutralité du sport” : Thierry Mariani regrette le projet des Bleus de poser un genou à terre

Dès lors, plus les matchs passent, plus mettre un genou à terre devient un rituel, une figure imposée presque plus importante que les 90 minutes qui vont suivre.

Avec la mondialisation, la “cause” est capitalisée, ultra-partagée donc consommée mondialement. Nous devrions lutter contre le racisme comme les Américains l’ont décidé. Ce qui au regard de la réalité américaine est un comble!

À lire aussi : Genou à terre : D’où vient le geste qu’effectueront les Bleus avant leur match contre l’Allemagne ?

Or, faire de la lutte contre le racisme un bien de consommation, une banalisation autant qu’une culpabilisation est extrêmement dangereux.

Tout ce bruit est aux antipodes du poing levé par les athlètes afro-américains sur le podium des JO de 1968. D’ailleurs, cette image inédite reste dans l’inconscient international parce qu’elle est unique et perçue comme un symbole de courage réel. Si cette image n’a pas colonisé l’ensemble des stades, c’est aussi par respect de ce moment de grâce, par reconnaissance des douleurs et des injustices de ceux qui les ont vécus, pour leur laisser le soin de le dire au monde. C’était ensuite à l’humanité de prendre ses responsabilités universalistes afin de faire en sorte que ce genre d’ignominies cesse.

En calquant ce genou à terre donc en gommant les particularismes, les récits et les histoires nationales, le message est aujourd’hui dilué. Le genou à terre est plus barbant qu’autre chose tellement nous l’avons vu dans tous les événements. Un genou galvaudé!

Par ailleurs, en France, il faut alors le rappeler, le racisme et les discriminations sont interdits et punis par la loi. N’est-il donc pas un peu étrange pour l’équipe de France de se dire contre des actes qui sont déjà consacrés en tant que délits et crimes?

Et puis malheureusement, penser que les problèmes des discriminations seront résolus avec un genou à terre, c’est un peu short (sans mauvais jeu de mots) !

Sans oublier que ce geste dédié aux discriminations discrimine lui-même les autres sujets potentiels de mobilisation nationale et pousse à la concurrence des victimes. Pourquoi uniquement la discrimination et pas aussi Mila, Samuel Paty, toutes les victimes du terrorisme, les Ouïgours ?

C’est précisément pour éviter ce genre d’écueil contraire à la communion qui est l’essence du sport que la charte olympique, dans son article 50, prévoit “qu’aucune sorte de démonstration ou de propagande politique, religieuse ou raciale n’est autorisée dans un lieu, site ou autre emplacement olympique”.

L’équipe de France telle qu’elle est constituée est déjà un pied de nez au racisme. Nul besoin de genou à terre.

À l’heure où la France, pays des Lumières et berceau de l’universalisme, se prépare à prendre le relais des Jeux olympiques avec Paris 2024, il est important de rappeler ce principe fondamental permettant de garantir l’unité d’un stade et l’union derrière le sport comme un moment de respiration mondiale.

Que des femmes et des hommes de tous horizons et de toutes origines portent le maillot bleu, blanc et rouge. C’est une victoire. Notre équipe est un rassemblement à l’image de la France réelle, n’en déplaise à certains. C’est aussi, malgré ce que les États-Unis veulent nous faire croire, un symbole à travers le monde, un moteur même. Pour une fois que nous avons de l’avance, pourquoi faire croire que nous sommes en retard ?

Cette équipe est une image immortelle, de destins uniques, d’une beauté indissociable de ses performances, qui parle comme le plus émouvant des poèmes, la plus belle des libertés, la plus magique des rythmiques en pleine lucarne. Les sportifs sont les meilleurs ailiers de notre conscience humaniste.

À lire aussi : Natacha Polony : “Nous n’avons plus que les victoires des Bleus pour nous sentir appartenir à une collectivité”

Transcender la défense, aller droit au but de manière collective, faire tomber le mur d’en face par une équipe aussi soudée que multiple, entendre le brouhaha d’un stade en liesse, vibration de nos âmes qui communient face à l’exploit qui se déploie sous nos yeux, en dit plus long que ce geste importé.

On ne met pas un genou à terre et surtout pas face à l’Allemagne. Toujours rester debout face à son adversaire. Rester debout, pour une universalité aux bras ouverts, victorieuse sur la surface de réparation.

Source : lefigaro.fr

“T. Palestiniens occ.”, indiqué sur le passeport britannique d’une Israélienne

Ayelet Balaban a été choquée de découvrir la mention peu après que son entreprise a été touchée par des roquettes du Hamas

Le passeport britannique qu’Ayelet Balaban a reçu en juin 2021, avec son lieu de naissance indiquant “Territoires palestiniens occupés” à la place de Jérusalem. (Autorisation)

Une Israélienne née à Jérusalem et de nationalité britannique a déclaré mercredi avoir été choquée de découvrir que son nouveau passeport britannique mentionnait son lieu de naissance comme étant les “Territoires palestiniens occupés”.

Ayelet Balaban, dont le père est Britannique, est née à l’hôpital Hadassah, mont Scopus, à Jérusalem.

L’établissement se trouve sur le territoire qui a formé une enclave israélienne entre la guerre d’Indépendance de 1948 et la guerre des Six Jours de 1967, date à laquelle les forces israéliennes ont capturé les zones environnantes à la Jordanie. Le site du mont Scopus, que l’hôpital partage avec l’Université hébraïque, n’a jamais appartenu à Jérusalem-Est sous contrôle jordanien.

Balaban a fait sa demande de nouveau passeport en ligne, et affirme avoir envoyé l’ancien par courrier au Royaume-Uni le 23 mai, deux jours après la fin du conflit de 11 jours entre le Hamas et l’Israël, connu sous le nom “d’Opération Gardien des Murs”.

Elle a rapporté avoir reçu le nouveau document lundi soir.

“J’ai été choquée de voir que mon lieu de naissance est passé de Jérusalem à Territoires palestiniens occupés”, a-t-elle déclaré mercredi au “The Times of Israel”.

Ayelet Balaban. (Autorisation)
 

Balaban a d’abord pensé qu’elle avait fait une erreur en remplissant le formulaire en ligne, ou cru que le fait qu’elle vivait maintenant dans le village relativement nouveau de Ganei Tal, fondé par d’anciens résidents du Gush Katif à Gaza après le retrait d’Israël de la zone en 2005, avait peut-être pu jouer.

“Je n’avais jamais vécu là-bas [avant 2005], mais j’ai pensé qu’ils avaient peut-être confondu. Mais l’endroit où je vis n’apparaît même pas sur mon passeport”, a déclaré Balaban.

Balaban et son mari Avi dirigent une pépinière de plantes et de fleurs à Ashkelon. La pépinière, qui a été touchée par les tirs du Hamas, a été fermée pendant le conflit de mai.

“Vivant dans le sud et travaillant près de la frontière de Gaza, nous venions de [vivre] l’opération [militaire] et j’étais complètement choquée”, a déclaré Balaban. “Après tout ce que nous avons vécu, comment est-il possible de faire cela sur un passeport ?”

“C’était vraiment difficile, car nous avons fermé pendant 11 jours”, a-t-elle déclaré. “Des roquettes sont tombées sur nos serres, donc nous ne pouvions même pas y aller.”

“Nous avons simplement essayé de panser ces blessures, et cela a été vraiment choquant pour moi”, a-t-elle déclaré.

Balaban n’a pas contacté l’ambassade du Royaume-Uni en Israël. Mais celle-ci, interrogée par “The Times of Israel”, a simplement indiqué qu’elle enquêtait sur l’affaire.

L’ancien passeport d’Ayelet Balaban, qui indique son lieu de naissance comme “Jérusalem”. (Autorisation)

Balaban a déclaré que son frère, qui a renouvelé son passeport britannique il y a deux ans, avait lui eu “Jérusalem” comme endroit de naissance, ce qui l’a amenée à croire qu’il pourrait s’agir d’une nouvelle politique.

Elle a déclaré avoir envoyé un courrier électronique à l’ambassadrice d’Israël au Royaume-Uni, Tzipi Hotovely, pour demander une explication, mais qu’elle n’avait pas encore eu de réponse.

L’hôpital Hadassah Mount Scopus à Jérusalem, le 15 mars 2017. (Crédit : Yonatan Sindel, Flash90)

Le lieu de naissance figurant sur le passeport des personnes nées à Jérusalem a également été une question litigieuse pour les citoyens ayant la double nationalité, et certains ont mené une longue bataille juridique pour que la mention “Jérusalem, Israël” figure sur leur passeport américain au lieu de “Jérusalem”.

En 2015, la Cour suprême des États-Unis avait annulé une loi contestée de 2002 qui aurait permis aux Américains nés à Jérusalem d’inscrire leur lieu de naissance comme Israël sur leurs passeports américains. Le tribunal a statué que le Congrès avait outrepassé son rôle quand il a approuvé la loi, ce qui aurait forcé le Département d’État à modifier sa politique de longue date consistant à ne pas indiquer Israël comme lieu de naissance des Américains nés à Jérusalem.

Mais l’année dernière, le secrétaire d’État américain d’alors, Mike Pompeo, a annoncé un changement dans cette politique de longue date du département d’État, permettant aux citoyens américains nés à Jérusalem de décider s’ils voulaient la mention “Jérusalem, Israël” sur leurs passeports.

Source : fr.timesofisrael.com

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« T. Palestiniens occ. » indiqué sur le passeport britannique d’une Israélienne

Ayelet Balaban, née à Jérusalem et qui a la double nationalité, a été choquée de découvrir la mention peu après que son entreprise a été touchée par des roquettes du Hamas

Le passeport britannique qu'Ayelet Balaban a reçu en juin 2021, avec son lieu de naissance indiquant « Territoires palestiniens occupés » à la place de Jérusalem. (Autorisation)

Le passeport britannique qu’Ayelet Balaban a reçu en juin 2021, avec son lieu de naissance indiquant « Territoires palestiniens occupés » à la place de Jérusalem. (Autorisation)

Une Israélienne née à Jérusalem et de nationalité britannique a déclaré mercredi avoir été choquée de découvrir que son nouveau passeport britannique mentionnait son lieu de naissance comme étant les « Territoires palestiniens occupés ».

Ayelet Balaban, dont le père est Britannique, est née à l’hôpital Hadassah Mount Scopus à Jérusalem.

L’établissement se trouve sur le territoire qui a formé une enclave israélienne entre la guerre d’Indépendance de 1948 et la guerre des Six jours de 1967, date à laquelle les forces israéliennes ont capturé les zones environnantes à la Jordanie. Le site du mont Scopus, que l’hôpital partage avec l’Université hébraïque, n’a jamais appartenu à Jérusalem-Est sous contrôle jordanien.

Balaban a fait sa demande de nouveau passeport en ligne, et affirme avoir envoyé l’ancien par courrier au Royaume-Uni le 23 mai, deux jours après la fin du conflit de 11 jours entre le Hamas et Israël, connu sous le nom d’ « Opération Gardien des Murs ».

Elle a rapporté avoir reçu le nouveau document lundi soir.

« J’ai été choquée de voir que mon lieu de naissance est passé de Jérusalem à Territoires palestiniens occupés », a-t-elle déclaré mercredi au Times of Israël.

Ayelet Balaban. (Autorisation)

Balaban a d’abord pensé qu’elle avait fait une erreur en remplissant le formulaire en ligne, ou cru que le fait qu’elle vivait maintenant dans le village relativement nouveau de Ganei Tal, fondé par d’anciens résidents du Gush Katif à Gaza après le retrait d’Israël de la zone en 2005, avait peut-être pu jouer.

« Je n’avais jamais vécu là-bas [avant 2005], mais j’ai pensé qu’ils avaient peut-être confondu. Mais l’endroit où je vis n’apparaît même pas sur mon passeport », a déclaré Balaban.

Balaban et son mari Avi dirigent une pépinière de plantes et de fleurs à Ashkelon. La pépinière, qui a été touchée par les tirs du Hamas, a été fermée pendant le conflit de mai.

« Vivant dans le sud et travaillant près de la frontière de Gaza, nous venions de [vivre] l’opération [militaire] et j’étais complètement choquée », a déclaré Balaban. « Après tout ce que nous avons vécu, comment est-il possible de faire cela sur un passeport ? »

« C’était vraiment difficile, car nous avons fermé pendant 11 jours », a-t-elle déclaré. « Des roquettes sont tombées sur nos serres, donc nous ne pouvions même pas y aller. »

« Nous avons simplement essayé de panser ces blessures, et cela a été vraiment choquant pour moi », a-t-elle déclaré.

Balaban n’a pas contacté l’ambassade du Royaume-Uni en Israël. Mais celle-ci, interrogée par le Times of Israël, a simplement indiqué qu’elle enquêtait sur l’affaire.

L’ancien passeport d’Ayelet Balaban, qui indique son lieu de naissance comme « Jérusalem ». (Autorisation)

Balaban a déclaré que son frère, qui a renouvelé son passeport britannique il y a deux ans, avait lui eu « Jérusalem » comme endroit de naissance, ce qui l’a amenée à croire qu’il pourrait s’agir d’une nouvelle politique.

Elle a déclaré avoir envoyé un courrier électronique à l’ambassadrice d’Israël au Royaume-Uni, Tzipi Hotovely, pour demander une explication, mais qu’elle n’avait pas encore eu de réponse.

L’hôpital Hadassah Mount Scopus à Jérusalem, le 15 mars 2017. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

Le lieu de naissance indiqué sur le passeport pour les personnes nées à Jérusalem a également représenté une question controversée pour les citoyens ayant la double nationalité américaine, et certains ont mené une longue bataille juridique pour que « Jérusalem, Israël » figure sur leurs passeports américains au lieu de simplement « Jérusalem ».

En 2015, la Cour suprême des États-Unis avait annulé une loi contestée de 2002 qui aurait permis aux Américains nés à Jérusalem d’inscrire leur lieu de naissance comme Israël sur leurs passeports américains. Le tribunal a statué que le Congrès avait outrepassé son rôle quand il a approuvé la loi, ce qui aurait forcé le Département d’État à modifier sa politique de longue date consistant à ne pas indiquer Israël comme lieu de naissance des Américains nés à Jérusalem.

Mais l’année dernière, le secrétaire d’État américain d’alors, Mike Pompeo, a annoncé un changement dans cette politique de longue date du département d’État, permettant aux citoyens américains nés à Jérusalem de décider s’ils voulaient la mention « Jérusalem, Israël » sur leurs passeports.

Source : https://fr.timesofisrael.com/t-palestiniens-occ-indique-sur-le-passeport-britannique-dune-israelienne/?utm_source=A+La+Une&utm_campaign=a-la-une-2021-06-16&utm_medium=email

 

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La plaquette de la ruelle des Juifs de Saint-Léonard arrachée, des néonazis valaisans soupçonnés

VANDALISME :  L’un des panneaux indiquant la ruelle des Juifs a disparu à Saint-Léonard. La commune a porté plainte pour vol contre inconnu, mais des publications sur les réseaux sociaux semblent indiquer que l’écriteau aurait été arraché par les sympathisants d’un groupe néonazi valaisan. La question d’un acte antisémite est posée.

 15.06.2021, 05:30
 
PREMIUM
 
Ce panneau indiquant la ruelle des Juifs de Saint-Léonard est toujours en place. C'est celui à l'autre bout de la rue qui a été arraché par des individus en mai dernier.

Un panneau de rue qui disparaît. Des autorités communales qui portent plainte «pour vol et dommage à la propriété» contre inconnu. L’affaire pourrait paraître banale si elle ne concernait pas la ruelle des Juifs à Saint-Léonard et si les voleurs présumés n’étaient pas membres d’un groupe néonazi violent actif dans le canton.

Source : https://www.lenouvelliste.ch/articles/valais/canton/la-plaquette-de-la-ruelle-des-juifs-de-saint-leonard-arrachee-des-neonazis-valaisans-soupconnes-1081988

 

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