
Le dimanche 21 mars à 11h00, venez nombreux à l’inauguration de l’allée Mireille Knoll.

Plus d’un lycéen sur deux se dit favorable au port des signes religieux à l’école, c’est deux fois plus que la population générale. Le fossé est grandissant entre les générations.
Feuerstein, F. Renard, G. Blondel, C. Hilary, G. Orain, France 3 Provence-Alpes, V. LabenneFrance 3France Télévisions
Dans ce sondage, les lycéens interrogés sont aussi favorables au port de signes religieux ostensibles pour les parents accompagnant une sortie scolaire, à 57 %. Dans le reste de la population, c’est 26 %. “Il y a clairement un clivage entre les lycéens et le reste de la population. Les lycéens ayant une vision beaucoup plus inclusive, plus multiculturelle, plus anglo-saxonne de la laïcité et de l’encadrement des religions dans l’enceinte scolaire”, explique François Kraus, directeur du pôle politique-actualité de l’IFOP.
Interrogés par l’institut de sondage Ifop, pour la LICRA, 52 % des lycéens seraient favorables au port des signes religieux dans leurs établissements publics. “Si des personnes veulent mettre le voile, ou la kippa, ou la croix, c’est juste un objet… Ça ne va pas déranger quelqu’un, ce n’est pas censé déranger quelqu’un en tout cas”, témoigne une lycéenne rencontrée à Paris. “Le fait d’avoir le voile, je ne vois pas pourquoi ça devrait gêner”, poursuit un autre.
Dans ce sondage, les lycéens interrogés sont aussi favorables au port de signes religieux ostensibles pour les parents accompagnant une sortie scolaire, à 57 %. Dans le reste de la population, c’est 26 %. “Il y a clairement un clivage entre les lycéens et le reste de la population. Les lycéens ayant une vision beaucoup plus inclusive, plus multiculturelle, plus anglo-saxonne de la laïcité et de l’encadrement des religions dans l’enceinte scolaire”, explique François Kraus, directeur du pôle politique-actualité de l’IFOP.
Plus d’un lycéen sur deux se dit favorable au port des signes religieux à l’école, c’est deux fois plus que la population générale. Le fossé est grandissant entre les générations.
Feuerstein, F. Renard, G. Blondel, C. Hilary, G. Orain, France 3 Provence-Alpes, V. LabenneFrance 3France Télévisions
Dans ce sondage, les lycéens interrogés sont aussi favorables au port de signes religieux ostensibles pour les parents accompagnant une sortie scolaire, à 57 %. Dans le reste de la population, c’est 26 %. “Il y a clairement un clivage entre les lycéens et le reste de la population. Les lycéens ayant une vision beaucoup plus inclusive, plus multiculturelle, plus anglo-saxonne de la laïcité et de l’encadrement des religions dans l’enceinte scolaire”, explique François Kraus, directeur du pôle politique-actualité de l’IFOP.
Interrogés par l’institut de sondage Ifop, pour la LICRA, 52 % des lycéens seraient favorables au port des signes religieux dans leurs établissements publics. “Si des personnes veulent mettre le voile, ou la kippa, ou la croix, c’est juste un objet… Ça ne va pas déranger quelqu’un, ce n’est pas censé déranger quelqu’un en tout cas”, témoigne une lycéenne rencontrée à Paris. “Le fait d’avoir le voile, je ne vois pas pourquoi ça devrait gêner”, poursuit un autre.
Dans ce sondage, les lycéens interrogés sont aussi favorables au port de signes religieux ostensibles pour les parents accompagnant une sortie scolaire, à 57 %. Dans le reste de la population, c’est 26 %. “Il y a clairement un clivage entre les lycéens et le reste de la population. Les lycéens ayant une vision beaucoup plus inclusive, plus multiculturelle, plus anglo-saxonne de la laïcité et de l’encadrement des religions dans l’enceinte scolaire”, explique François Kraus, directeur du pôle politique-actualité de l’IFOP.
Comme tous ces « mentsch », comme tous ces grands militants, il fut un combattant qui se postait toujours en première ligne quand il jugeait qu’il y avait urgence.
Aujourd’hui, on pourrait dire que Serge était un lanceur d’alerte, un cœur de métier pour lui.
Et puis il y eut la radio juive qui n’existerait sans doute pas sans Serge Hadjenberg.
Les auditeurs auront tous sans exception aucune une pensée pour lui car ils savent ce qu’ils lui doivent, ils savent reconnaître les grands.
Comme tout militant, Serge pouvait avoir ses admirateurs et ses détracteurs mais pour Serge, ils avaient quelque chose en commun qui pouvait toujours les réunir : le respect.
Serge était un homme de cœur et son cœur s’est arrêté.
L’Observatoire juif de France adresse ses sincères condoléances à sa famille, sa très grande affection à son frère Henri et fait part de sa tristesse à la grande famille de Serge qu’est la Communauté juive de France.
Frédéric Potier, Délégué interministériel à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (DILCRAH) depuis mai 2017, a quitté ses fonctions le 12 février dernier. Sophie Elizéon, préfète de l’Aude, lui succédera à partir de la semaine prochaine.
Diplômé de l’ENA et de l’Institut d’études politiques de Bordeaux, Frédéric Potier a rejoint le groupe RATP, où il a été nommé Délégué général à l’éthique et à la conformité. Il s’occupera des questions relatives à l’éthique, à la laïcité, à la diversité, à l’égalité hommes-femmes, aux violences sexuelles et aux discriminations.
Il a publié ces dernières années plusieurs ouvrages, dont La matrice de la haine (2020) et Contre le racisme et l’antisémitisme (2019).
Après plusieurs entretiens au Times of Israël durant son mandat à la DILCRAH, Frédéric Potier nous a accordé mi-février une interview bilan, juste avant sa prise de poste à la RATP.
The Times of Israël : Quel bilan dressez-vous de votre mandat et de la situation aujourd’hui en France, en particulier en ce qui concerne l’antisémitisme ?
Frédéric Potier : Il y a eu une baisse des actes et des menaces antisémites sur l’année 2020 – ce qui est surtout le résultat des périodes de confinement. Ce qui ne veut bien sûr pas dire que l’antisémitisme a disparu en France, mais simplement que sa manifestation – en tout cas pour l’année 2020 qui a été très atypique – en a été altérée.
Je pense qu’on peut tirer un bilan positif à la DILCRAH sur les outils, les dispositifs, les actions, en particulier pour ce qui est formation, lutte à travers l’éducation, lutte avec les lieux de mémoire… On a aussi fait beaucoup de choses sur Internet.
Mais il faut évidemment toujours garder une grande vigilance, car l’antisémitisme comme le racisme et l’homophobie ne disparaissent pas comme ça. Il n’y a pas de recette miracle ou de baguette magique. L’action reste toujours à renouveler, à réinventer, à requestionner… L’antisémitisme se réincarne souvent dans de nouvelles expressions. C’est un combat face auquel il ne faut jamais abdiquer.
En 2019, vous déclariez au Times of Israël : « Il faut trouver les mesures opérationnelles, les actions, pour faire reculer l’antisémitisme. » Estimez-vous avoir trouvé en partie ces mesures ? Quelles actions concrètes a entrepris la DILCRAH dans la lutte contre l’antisémitisme ?
Si je prends un peu de recul sur ces quatre dernières années, je pense que, quand j’ai pris mes fonctions en 2017, j’étais peut-être le seul à dire qu’il fallait absolument modifier la loi, que la haine sur Internet était quelque chose de très présent et qu’on ne pouvait pas en rester à la législation actuelle.
J’estime que ce constat – que je faisais en mai 2017 – est depuis assez largement partagé, et je pense qu’aujourd’hui tout le monde reconnait qu’on doit modifier nos instruments juridiques – et qu’il ne s’agit pas seulement de désigner quelques magistrats supplémentaires.
Cette question de la modération et de la transparence des réseaux sociaux s’est beaucoup posée. Nous avons beaucoup milité pour l’adoption de la loi Avia, qui a depuis été largement censurée [par le Conseil constitutionnel], mais le débat s’est aujourd’hui déplacé au niveau européen. Il y a désormais des discussions au niveau des 27 États sur l’impulsion de la Commission européenne, et j’ai bon espoir que ce texte européen, qui sera commun à tous les États de l’Union européenne, viendra combler des dispositifs qui sont aujourd’hui lacunaires.
Le texte européen sera sans doute différent de ce qui a été pensé par Laetitia Avia et les députés, mais l’esprit sera le même. L’idée est que les réseaux sociaux sont des outils formidables, mais qu’ils créent aussi beaucoup d’externalités négatives, et qu’on ne peut pas uniquement s’en remettre au pouvoir public pour corriger les expressions de haine qui naissent sur ces réseaux sociaux.
Je pense que, sur ces quatre ans, on a beaucoup progressé sur la prise de conscience. Je pense aussi qu’il y a beaucoup d’acteurs associatifs qui se sont renouvelés, notamment en créant et en animant des comptes [sur les réseaux sociaux], comme par exemple les lieux de mémoire – le Mémorial de la Shoah en particulier, le Musée d’art et d’histoire du judaïsme, la LICRA, SOS Racisme… Tout cet écosystème a su se renouveler, et il y a aussi des nouveaux acteurs, comme l’Observatoire du conspirationnisme avec Rudy Reichstadt et Tristan Mendès France. En 2017, ils étaient très marginaux. Ils ont aujourd’hui pris une vraie place, parce qu’on voit un problème de ce côté-là, et qu’il est nécessaire de le résoudre.
Saluez-vous le blocage du compte de Donald Trump et de ceux de la mouvance QAnon et autres, ou cela peut-il représenter un problème pour la liberté d’expression ?
Oui et oui. Je considère que même Donald Trump doit respecter les lois, et il n’y a pas de raison que quelqu’un qui incite à la haine et à la violence ne fasse pas l’objet de modération.
Mais à l’évidence, cela pose aussi un problème de transparence démocratique, puisqu’on a par conséquent des plateformes qui obéissent à leurs propres lignes directrices – et ça pose le problème du contrôle démocratique.
Il ne faut pas qu’il y ait d’impunité, et il faut qu’il y ait aussi une forme d’égalité. Il n’y a pas de raison qu’un militant qui lutte contre l’antisémitisme se fasse censurer parce qu’il dénonce un certain nombre de dessins ou de pratiques, et que, d’un autre côté, des gouvernants en soient exemptés [de la modération] parce qu’ils sont gouvernants. Cela pose bien ces questions de transparence, de modération, et je pense qu’on a beaucoup progressé sur ces questions-là.
L’antisémitisme s’est-il « décomplexé », est-il devenu « ordinaire » ces dernières années – dans l’espace public mais aussi sur les réseaux sociaux avec des hashtags antisémites régulièrement en tête des tendances (« #sijetaitunjuif », « #JewishPrivilege », « #UnBonJuif »), ou avec les récentes insultes visant Miss Provence ?
Cet antisémitisme était déjà présent. Ce qu’on a pu appeler le « nouvel antisémitisme » n’est pas une découverte. C’est quelque chose qui prend aujourd’hui un essor très important sur les réseaux sociaux. Et je n’ai donc pas été particulièrement surpris.
Cela montre que ce n’est pas une question de GAFAM américains, mais une question d’opérateurs et de gestion de leurs propres modèles de diffusion. C’est une question de volonté, d’engagement financier. Des acteurs considèrent nécessaires d’avoir des discussions et des collaborations avec des pouvoirs publics ; d’autres acteurs considèrent que, tant qu’il n’y pas de loi, ils n’auront pas besoin de faire grand chose. J’en reviens à la nécessité de légiférer.Ça appelle aussi à la responsabilité d’une plate-forme comme Twitter, qui n’est aujourd’hui pas à la hauteur de ses obligations. D’autres acteurs ont fait beaucoup de choses : Facebook a engagé de nombreux modérateurs, informe, a mis en place un fonds d’un million d’euros… Twitter n’en est pas du tout là.
Quel est selon vous le principal danger pour les Juifs aujourd’hui en France : l’islamisme ? La haine anti-Israël qui pousse à des crimes antisémites ? Ou le vieil antisémitisme traditionnel d’extrême
droite ?
Ces trois sources existent à l’évidence. L’islamisme est évidemment lié à l’antisémitisme. La haine d’Israël et l’anti-sionisme sont également des vecteurs importants de l’antisémitisme que nous avons cherché à combattre, en particulier avec la définition de l’IHRA qu’on utilise dans nos formations et avec la résolution qu’on a aidé à faire adopter à l’Assemblée nationale. Et il y a aussi cet antisémitisme très classique qu’on trouve à l’extrême droite.
Mais ces schémas-là sont peut-être un peu intellectuels, car ces trois sources se mélangent parfois. Ces schémas qui peuvent paraitre intellectuellement assez ordonnés peuvent se brouiller complètement dans l’esprit de personnes un peu détraquées.
Je pense donc que, sur la question de l’antisémitisme, il n’y a que des combats à mener, et que la question n’est pas uniquement celle de la source, mais aussi celle de l’émetteur ou de l’expression et la façon de contrer ces messages.
Pouvez-vous revenir davantage sur votre travail pour l’adoption de la définition de l’antisémitisme de l’IHRA, qui lie en quelque sorte les attaques anti-Israël à l’antisémitisme ?
La France a voté pour cette définition en 2016. Il était donc important que l’État assume cette position et la décline. C’est pour cette raison que le président de la République a indiqué qu’il endossait cette définition en février 2019.
Nous avons mené à partir de là un certain nombre de formations – pour les policiers, les magistrats –, pour expliquer ce dont il s’agissait. On a aussi réalisé des documents pédagogiques, notamment à destination des enseignants, pour expliquer que l’anti-sionisme était aussi une forme d’antisémitisme.
Cette question-là n’est pas forcément simple : il y a des questions de définition, de compréhension… Mais je pense que l’État français a adopté une grande clarté sur ce sujet.
Quel est l’impact de la pandémie sur la montée des haines ?
Il est direct. Cette période de crispation, de tensions, d’inquiétudes, génère évidemment des logiques de bouc-émissaires. On voit bien que, sur Internet et les réseaux sociaux, certains entrepreneurs de haine n’hésitent pas à désigner certains groupes religieux, ethniques ou sociaux comme la source de cette pandémie.
On a vu ressurgir – même si elles n’avaient pas disparu – des idées racistes, notamment contre les personnes d’origine asiatique au début de la pandémie ; et complotistes, avec des théories sur l’idée d’un grand complot mondial, le complot juif et franc-maçon…
Je n’ai pas été particulièrement surpris. On a fait des signalements judiciaires quand il s’agissait de propos haineux. Évidemment, ce contexte sanitaire compliqué à gérer suscite des phénomènes de rejet et de refus de l’altérité et il faut en être conscient.
Dans certains quartiers, le départ des Juifs semble être depuis ces dernières années une nécessité et la seule solution contre l’antisémitisme. Certains parlent de zones « de non-droit », de zones de « non-France », des zones « perdues de la République ». Quelle est votre analyse ? Et de façon plus générale, quelle place ont encore les Juifs aujourd’hui en France ?
Je n’aime pas le terme de « territoire perdu » car on a l’impression qu’il y a des no man’s land et que les règles de droit ne s’y appliquent absolument pas. Je pense plutôt qu’il y a des territoires où il y a des angles morts. Des zones où le service public ne joue plus trop son rôle et où il y a un désinvestissement. Je pense qu’il est important qu’on réinvestisse ces territoires et que l’État y soit présent, qu’il joue son rôle.
Pour ce qui est des recompositions géographiques, c’est une question compliquée. Oui il y a de l’antisémitisme, et oui l’antisémitisme peut expliquer ces recompositions géographiques, mais il y a aussi des questions de paupérisation.
Le fait que des classes sociales dites moyennes quittent certaines zones de banlieue n’est pas uniquement lié à l’antisémitisme. C’est un phénomène qui concerne aussi des Français d’autres religions. Les choses sont plus mêlées qu’on ne le croit. D’autres questions sont aussi à prendre en compte, notamment celle de l’éducation : le secteur privé juif est de très bonne qualité [d’où une possible volonté de déménager pour l’intégrer]. Il y a aussi le choix de l’alyah, qui peut être religieux. Tous ces phénomènes se mélangent et sont compliqués à démêler, mais à l’évidence il y a des zones où il y a un antisémitisme très enraciné.
La pensée dite « islamo-gauchiste », « anti-impérialiste » ou « décoloniale » et son émergence au sein de l’université ont beaucoup fait parler ces dernières semaines. Quel danger représente cette mouvance ?
C’est là aussi un phénomène qui recoupe plusieurs réalités. Je dirais tout d’abord que les chercheurs et les universitaires sont libres – et c’est très important. Libres de mener leurs recherches, de penser… Mais de la même façon, le public est libre de s’inspirer de leurs théories, de leurs travaux, ou de les faire travailler.
Le Conseil scientifique de la DILCRAH, présidé par le sociologue Smaïn Laacher, réunit des historiens comme Iannis Roder ou Emmanuel Debono et des gens qui vont plutôt travailler sur des questions de migration ou de mémoire de l’esclavage. Je pense qu’on peut d’évidence considérer que la colonisation a une influence sur notre société actuelle. J’ai beaucoup travaillé sur les territoires d’outre-mer – et notamment la Martinique et la Guadeloupe –, et si on ne comprend pas la mémoire de l’esclavage ou son histoire, on ne comprend rien à ces territoires. La colonisation a eu un effet dans nos mentalités et dans nos représentations, et c’est ce que dit Benjamin Stora dans son dernier rapport. Pour autant je pense que cela n’explique pas tout. Il n’y a pas, à partir de ces théories, à avoir une vision du monde dans laquelle il y aurait d’un côté les dominants et de l’autre les dominés, d’un côté les racisés et ceux qui ne le seraient pas.
Ce que je trouve extrêmement dangereux dans certaines théories, c’est cette idée qu’il y aurait une essentialisation, qu’on mette une étiquette : « Vous êtes de telle religion, vous êtes Blanc, non Blanc. » Je pense que les identités sont complexes, multiples, et je pense qu’un des grands apports de la Révolution française, des Lumières et de l’universalisme, c’est qu’au fond les identités se mélangent et les individus sont libres.
Je pense que, sur certaines pseudo-théories sociologiques, il y a une forme d’enfermement identitaire et victimaire qui est extrêmement dangereuse. Je ne veux pas généraliser, mais s’il y a un combat intellectuel à mener, il faut y aller de front, que les chercheurs, les historiens et les citoyens s’engagent. Et beaucoup le font : il y a notamment le réseau ALARMER qui a été créé.
Mais c’est la vie intellectuelle du pays : il y a 40 ou 60 ans, il y avait de grands débats sur le maoïsme ou le marxisme. Aujourd’hui, il y a d’autres effets de mode.
Vous avez cité sur Twitter le proverbe africain « Seul, on va plus vite mais ensemble on va plus loin ». Quels ont été vos rapports avec les représentants et responsables communautaires et associatifs juifs ces dernières années ? Noémie Madar de l’UEJF, Ariel Goldmann du FSJU et Philippe Meyer du B’nai B’rith ont salué votre action.
Nous avons eu des rapports de grande franchise et de grande confiance. Ils n’ont pas hésité à me dire quand ils s’estimaient insatisfaits de l’action publique. Et j’ai essayé de créer avec eux des collaborations efficaces quand j’estimais qu’il fallait qu’on puisse travailler ensemble sur certains sujets. On a réfléchi ensemble : personne ne prétend avoir de solution toute prête pour lutter contre l’antisémitisme. Outre l’UEJF et le B’nai B’rith, nous avons travaillé avec le CRIF, le Consistoire, le grand rabbin de France, avec les mouvements libéraux… J’ai toujours essayé de ne pas être uniquement dans le discours et l’incantation morale, mais plutôt dans l’action très concrète. Donc ma porte a toujours été ouverte aux propositions et aux initiatives pour essayer de faire changer les choses. Et cela va continuer, je n’en doute pas.
Vous vous êtes rendu en Israël en 2018. Quelles images et quels souvenirs gardez-vous de ce voyage et de ce pays ?
Je ne connaissais pas Israël avant de prendre mes fonctions à la DILCRAH. J’ai d’abord été conquis par les Israéliens avec lesquels j’ai eu des échanges de très grande qualité. J’ai eu la chance d’être reçu par le président Reuven Rivlin et d’accompagner le président Emmanuel Macron lors de sa visite officielle en début 2020.
Je pense que Français et Israéliens ont beaucoup de choses et de valeurs en commun. Trouver la façon d’exprimer cela est importante. Comme il est important également de ne pas cacher des inquiétudes qui peuvent être réciproques, et d’être dans l’action. C’est ainsi qu’on travaille le mieux.
Un dernier mot ?
Shalom !
L’Observatoire Juif de France reprend ses actions juridiques et judiciaires à l’encontre des propos et des actes antisémites, négationnistes et l’apologie du nazisme et du terrorisme
L’Observatoire Juif de France a donc décidé de déposer plainte contre Monsieur Jérôme Bourbon et son acolyte Stéphane Blet, tous deux récidivistes, qui feignent de s’interroger l’un et l’autre sur la duplicité juive qui serait à l’origine des maux de la société française.
Ils tiennent aussi des propos négationnistes qui tombent sous le coup du Code pénal
L’O J F demande des poursuites à leur encontre et leur renvoi devant la Juridiction répressive qui, nous l’espérons prononcera des sanctions sévères pour qu’ils soient dissuader de croire qu’ils peuvent poursuivre impunément leur œuvre de haine
Ils trouveront à chaque fois, L’Observatoire Juif de France-O J F, sur leur chemin, pour les renvoyer devant leurs juges.
En début de matinée, vendredi 5 mars 2021, un homme exhibant un couteau près d’une école juive et d’une boulangerie casher dans le 13ème arrondissement de Marseille a été arrêté.
Par Rédaction MarseillePublié le 5 Mar 21 à 10:05
Vers 8h15 ce matin, vendredi 5 mars 2021, un homme armé d’un couteau a été arrêté par la police à proximité d’une école juive et d’une boulangerie casher. Les faits se sont déroulés dans le 13èmearrondissement de Marseille (Bouches-du-Rhône) sur le boulevard Barry, d’après les informations de la Préfecture de Police.
Un homme, âgé d’une soixantaine d’années serait sorti de sa voiture avec « une serviette posée sur la tête et un couteau » à la main, précise La Provence.
L’individu s’est présenté dans un premier temps devant l’école juive Yavné « où il a été refoulé » puis il s’est dirigé vers une épicerie casher située à côté, précise la Préfecture de Police.
C’est à l’intérieur de l’épicerie que l’homme a été maitrisé par des agents de la sécurité de l’école. L’homme est actuellement placé en garde à vue. Aucun blessé n’est à déplorer.https://www.google.com/maps/embed?
Après les faits, la Préfète de police a ordonné la mise en place d’un équipage de police devant l’école Yavné ainsi que de “renforcer les passages de patrouilles” de police et sentinelles sur les autres sites de la communauté juive dès ce matin.
Par Rédaction MarseillePublié le 5 Mar 21 à 10:05
Vers 8h15 ce matin, vendredi 5 mars 2021, un homme armé d’un couteau a été arrêté par la police à proximité d’une école juive et d’une boulangerie casher. Les faits se sont déroulés dans le 13èmearrondissement de Marseille (Bouches-du-Rhône) sur le boulevard Barry, d’après les informations de la Préfecture de Police.
Un homme, âgé d’une soixantaine d’années serait sorti de sa voiture avec « une serviette posée sur la tête et un couteau » à la main, précise La Provence.
L’individu s’est présenté dans un premier temps devant l’école juive Yavné « où il a été refoulé » puis il s’est dirigé vers une épicerie casher située à côté, précise la Préfecture de Police.
C’est à l’intérieur de l’épicerie que l’homme a été maitrisé par des agents de la sécurité de l’école. L’homme est actuellement placé en garde à vue. Aucun blessé n’est à déplorer.https://www.google.com/maps/embed?pb=!1m18!1m12!1m3!1d2902.8355875883994!2d5.407612450838054!3d43.317701079031835!2m3!1f0!2f0!3f0!3m2!1i1024!2i768!4f13.1!3m3!1m2!1s0x12c9bf9e07580b83%3A0x84f98fefe3f024d8!2sAssociation%20Yavne!5e0!3m2!1sfr!2sfr!4v1614934619586!5m2!1sfr!2sfr
Après les faits, la Préfète de police a ordonné la mise en place d’un équipage de police devant l’école Yavné ainsi que de “renforcer les passages de patrouilles” de police et sentinelles sur les autres sites de la communauté juive dès ce matin.
Dans la bibliothèque de Mustapha Kemal – Atatürk – encore ouverte il y a quelques années aux visiteurs dans le mausolée d’Ankara, on voyait, annotés, des exemplaires de Voltaire et de Montesquieu. Cette phrase, notamment, de L’Esprit des lois : « Dans la naissance des sociétés, ce sont les chefs des républiques qui forment l’institution, et c’est ensuite l’institution qui forme les chefs des républiques ». Atatürk (1881-1938) fonda et forma la République turque, premier pays laïque des terres d’islam, en s’appuyant sur les idées que ce grand lecteur, athée déclaré, avait reconnues comme novatrices et universelles chez les philosophes français. La bibliothèque de Habib Bourguiba, (1903-2000), premier réformateur de l’islam en terre arabe, se déchiffra longtemps dans les rues de son pays, sur le visage découvert des femmes, à travers la brise sur leurs épaules nues.
Tous deux ont voulu changer l’Orient. Pour l’arracher à ses pesanteurs, il fallait en extirper les diktats coraniques. « Que les femmes soient libres ! Qu’elles se cultivent ! » écrit très tôt le jeune Mustapha Kemal. Et aussi : « Le peuple turc a besoin d’une éducation moderne. Il faut le débarrasser des influences orientales qui pèsent sur la société et sur les individus. Pour pouvoir changer le peuple turc, il faudra de grandes réformes. » (cité par Alexandre Jevakhoff dans Atatürk, Tallandier). C’est ce qu’il accomplira, souvent au prix de la violence, en plaidant la renaissance nécessaire d’une Turquie humiliée, sur les décombres du défunt empire ottoman. « Adieu l’Orient ! » titre la presse du Caire en apprenant l’abolition du califat en 1924. Et c’est vrai. De là découleront l’interdiction des tribunaux islamiques, de la polygamie, de la répudiation, le voile fortement déconseillé. Tout ce qui avait édifié – pour toujours croyait-on – une Turquie culturellement moderne et occidentalisée. Presque francisée.
« Les kémalistes puisent, pour une grande part, l’esprit de leur conception nouvelle de la sécularisation dans la laïcité française dont ils adoptent le terme – laik – écrit le chercheur Thierry Zarcone (La Turquie moderne et l’islam, Flammarion) le projet repose sur le contrôle et la réforme de l’islam. Leur principal inspirateur est Emile Durkheim (…) sa sociologie des religions développe un athéisme dogmatique ». Toutefois la séparation entre l’État et la Mosquée — notre spécificité hexagonale — n’atteindra pas le Bosphore. L’État se contentera de mettre la Mosquée sous tutelle.
Bourguiba, lui, ne se dit pas athée. Impossible pour un homme qui base toute sa révolution sur la réinterprétation du Coran. Dès les premiers mois de l’indépendance tunisienne, proclamée en mars 1956, il s’attelle à la rédaction de son Code du statut personnel. Le Rais, qui aime les idées et les femmes, les lâche comme des colombes dans le ciel tunisien renaissant. « Nous nous sommes conformés à l’esprit du Livre saint qui s’oriente vers la monogamie, affirme-t-il en présentant son Code. Notre décision en cette matière ne contredit aucun texte religieux et se trouve en harmonie avec notre souci d’égalité et de justice entre les sexes. » Il ajoute même, avec une ironie qui vient tout droit de ses années d’étudiant parisien : « Les défenseurs de la polygamie devraient admettre dans un esprit d’équité que la femme soit polyandre en cas de stérilité de l’époux. » Le voile est interdit dans les écoles.
La bande d’actualité qui filme le dévoilement de la femme tunisienne par Bourguiba est en noir et blanc. Une autre ère. De sa main fine, il écarte les pans du voile d’une inconnue. Elle le fixe, fascinée. Quand l’étoffe tombe sur ses épaules, il en arrange délicatement les plis et lui caresse la joue. Leurs deux sourires se confondent. Elle était la femme-symbole qu’il venait de libérer du « chiffon » (ses propres mots) en promulguant le Code. Une exception pour l’héritage, le dernier bastion qu’il n’avait pu enlever aux ulémas : à une femme n’échoit toujours que la moitié de la part dont hérite un homme.
Sa première épouse, Mathilde, française, qui a onze ans de plus que lui, se convertit pourtant à l’islam l’année suivante. Il est probable que le Raïs n’y est pas pour grand-chose. Amoureux fou de sa maîtresse depuis 1943, Wassyla Ben Ammar, il divorcera de Mathilde en 1961 pour épouser cette compagne opulente et combative que les Tunisiens surnommeront « Majda », l’illustre.
Heureux et assuré de son pouvoir, le président aux yeux bleus – ce bleu berbère qui ne s’est pas dissous dans l’arabité – veut aller encore plus loin. Voilà qu’il ose contester le ramadan. En s’appuyant toujours sur le droit d’interpréter l’islam et les comportements de Mahomet. Le prophète n’a-t-il pas rompu le jeûne pour livrer bataille ? « Moi aussi, je vous dis de ne pas observer le jeûne pour pouvoir affronter votre ennemi qui est la misère, le dénuement, l’humiliation, la décadence et le sous-développement, lance Bourguiba. Au moment où nous faisons l’impossible pour augmenter la production, comment se résigner à la voir s’effondrer pendant tout un mois pour tomber à une valeur voisine de zéro ? Les horaires administratifs et scolaires ne seront donc plus aménagés en fonction du ramadan. » Joignant le geste à la parole, il boit un verre de lait devant les caméras, pulvérisant en une seconde la soumission ancestrale au messager d’Allah.
Le verre de lait, le dévoilement… C’en est trop pour le royaume des sables, au loin, pour l’Arabie des Saoud. Elle veut régenter l’Oumma, la communauté internationale des croyants, sur le mode du prêcheur Mohammed Ibn Abdelwahhab, qui, au XVIIIe siècle, conclut son pacte obscurantiste avec le fondateur de la dynastie. Le grand mufti de La Mecque émet une fatwa condamnant à mort le président tunisien pour « impiété et apostasie ». Le texte est une accumulation d’insultes. Les islamistes d’Ennahdha, plus tard, les réactiveront avec jouissance.
Mais l’héritage de Bourguiba, même trahi aujourd’hui par le médiocre et dangereux Kais Saied, l’actuel président tunisien, n’en finit pas de féconder l’histoire de son pays. « Le bleu de ses yeux est La Mecque de tous ceux qui se proclament des lumières de son esprit » écrit l’essayiste Hamadi Redissi, qui fut menacé de mort par les islamistes, dans son ouvrage sur le wahhabisme (Le pacte de Nadjd, Le Seuil). Quant au regard d’Atatürk, d’azur lui aussi, il hante toujours ses adversaires et ses nostalgiques. Le réformateur tunisien restait « marqué par la tradition positiviste et humaniste que lui ont léguée ses maîtres français et fasciné depuis longtemps par l’expérience kémaliste » rappellent Sophie Bessis et Souhayr Belhassen dans leur biographie. (Bourguiba Editions Elyzad). Pour les deux hommes partis à l’assaut de la citadelle coranique, la France, qui fut pourtant leur adversaire, n’était jamais loin.
Turquie
1924. Abolition du califat.
1925. Dissolution des confréries, fermeture de leurs couvents, confiscation de leurs biens. Fermeture des mausolées, interdiction des guérisseurs et magiciens.
1926. Création du Code civil (sur le modèle suisse) qui remplace la charia. Fin des tribunaux islamiques. Interdiction de la polygamie et de la répudiation. Le port du voile est déconseillé.
1928. Remplacement de l’alphabet arabe par l’alphabet latin.
1931. Le parti au pouvoir, le CHP (Parti républicain du Peuple) adopte les « six flèches » : républicanisme, nationalisme, populisme, étatisme, laïcité, révolutionnarisme.
1934. Droit de vote et d’éligibilité pour les femmes. Transformation en musée de la basilique Sainte-Sophie, mosquée depuis la conquête de Constantinople par Mehmet le Conquérant en 1453
Tunisie
1956. Dès la proclamation de l’indépendance, promulgation du Code du statut personnel : abolition de la polygamie, de la répudiation et mariage seulement si consentement de la femme. Age du mariage fixé à 15 ans pour la fille et 18 ans pour le garçon. Il passe à 17 ans et 20 ans en 1959. Abolition des tribunaux religieux.
1957. Interdiction du voile à l’école. Démantèlement de l’université religieuse, la Zitouna. Les femmes obtiennent le droit de vote.
Par Martine Gozlan
C’est ce mercredi 3 mars 2021 que la 17ème chambre correctionnelle du tribunal de Paris statuait sur la plainte en diffamation portée par la défenseur de la Laïcité et ex chroniqueuse du média « Charlie Hebdo », Zineb El Rhazoui, contre l’islamiste Idriss Sihamedi, qui l’avait traité « d’arabe de service » sur Twitter.
A la mi-septembre 2020, Idriss Sihamedi, fondateur de l’ONG musulmane BarakaCity – récemment interdite et dissoute en conseil des ministres -, avait commis un très grand nombre de tweet sur son compte personnel attaquants Zineb El Rhazoui, ancienne chroniqueuse à « Charlie Hebdo », très renommée pour son combat en faveur du respect et de l’application de la Laïcité – et, par extension, combattante contre l’islamisme.
Si une première plainte déposée par Zineb El Rhazoui, pour harcèlement en ligne, du fait de ces plus de quatre-vingt tweets haineux de la part de l’islamiste Sihamedi avait, étrangement, abouti à la relaxe de l’insulteur, alors même que le tribunal reconnaissait qu’il s’agissait bien de cyberharcèlement, la seconde plainte, attenante à la première, pour « injure publique à caractère raciste », a, quant à elle, bien abouti à la condamnation de l’accusé.
La peine prononcée par la 17ème chambre correctionnelle du tribunal de Paris à l’encontre d’Idriss Sihamedi, est de 3 000 € d’amende, auxquels s’ajoutent 1 500 € de dommages et intérêts, et 2 000 € de frais de justice qui devront être versés à Mme El Rhazoui.
De plus, le tribunal a déclaré, la « circonstance aggravante de racisme », à l’encontre du célèbre islamiste, indiquant «Le tribunal souligne à juste titre que l’expression « arabe de service » enferme Mme El Rhazoui dans une catégorie qui lui interdit de défendre certaines idées sous peine d’être présentée comme un alibi, une traître».
S’il s’agit d’une lourde amende, il est, hélas, triste de constater que ce n’est qu’une relative victoire pour Zineb El Rhazoui – et pour la défense de la Démocratie en général -, le tribunal ayant été très clément envers le fondateur de Barakacity, particulièrement en comparaison des 10 000 € d’amende et trois mois de prison avec sursis qui avaient été requis le procureur de la République. D’ailleurs, l’un des conseillés du condamné – Me Ouadie Elhamamouchi – n’a pas manqué de le souligner et, surtout, de s’en féliciter, indiquant qu’il réfléchit à faire appel de la sentence.
Ce qui réjouit Me Ouadie Elhamamouchi (et, assurément, son client ainsi que tous les islamistes et « idiots utiles » qui le soutiennent), ne peut qu’attrister toute personne soucieuse de la sauvegarde de la Démocratie, dont le premier ennemie, à l’heure actuelle, est l’islamisme politique, ce que pratique Mr Sihamedi.
De quoi s’inquiéter, encore un peu plus, du parti pris de la magistrature française, décidément bien magnanime avec tous les mouvements et les idéologies les plus dangereuses pour la survie de la Démocratie, en France.
Christian Estevez Femmes du Monde
Crédit photo : Christian Estevez – @2019
Après un engagement sans faille au sein d’une Association dont l’objet était d’être une sentinelle face à un antisémitisme physique ou numérique grandissant, j’ai ressenti le besoin et l’urgence de répondre à un nouvel appel, celui provenant d’une nouvelle génération.
Une équipe de jeunes militants, forts de leur maîtrise dans certains domaines, informatique ou communication, a constitué un groupe de veille sur le Net mais a souhaité s’adjoindre le concours de leurs aînés expérimentés et désireux de transmettre leur expérience à la faveur de leur vécu. C’est tout à leur honneur et cela reflète l’esprit et la force d’un engagement.
Je ne pouvais que les encourager, les aider et assurer chacun d’entre eux de mon soutien.
Pour ce faire, j’ai rejoint l’Association créée en 1997 par « feu » le Pr Henri Bensahel, un prince du judaïsme comme pourrait le confirmer son fils Jean-François qui nous soutient de toute son affection.
La disparition trop précoce d’Henri Bensahel en 2009 avait interrompu les travaux de l’Observatoire Juif de France, lesquels ne demandent aujourd’hui qu’à reprendre force et vigueur.
Il s’est trouvé que Alain Kaminski ami de très longue date et membre fondateur de l’association en tant que Trésorier continuera à assumer cette délicate fonction.
L’Observatoire Juif de France dont le vice-président Simon Midal reste sensible à l’action d’Henri Bensahel est plus que jamais désireux de transmettre son savoir faire comme son savoir dire, il a ainsi accepté avec spontanéité la vice-présidence qu’il occupait déja à l’Observatoire Juif de France que je présiderai avec ardeur, devoir et liberté.
D’autres fidèles amis de longue date m’entoureront au quotidien. Et tout particulièrement Raphael Chemouni en tant que vice-président.
L’Observatoire Juif de France, comme il l’a toujours été, restera impérativement apolitique. Il interviendra et soutiendra mordicus tout ce qui sera fait et tout qui sera dit pour faire face aux attaques auxquelles la Communauté juive fait face, quelles que soient leurs formes, falsification de l’Histoire, antisémitisme souvent masqué d’anti-sionisme, racisme, homophobie, boycott de l’État d’Israël, terrorisme.
Ma détermination est forte, elle se nourrit d’une volonté de transmettre qui demeure le socle de mon engagement.
Un engagement que je tiendrai impérieusement.
Le président