Auteur/autrice : Observatoire Juif de France

Terrorisme : la France menacée par Al-Qaïda, les préfets appelés à la vigilance cet été | Le Parisien

Une nouvelle vidéo de menaces d’Al-Qaïda datant du 15 juillet cible la France et notamment Emmanuel Macron et Gérald Darmanin. La place Beauvau appelle les préfets à maintenir le niveau de vigilance «à un haut niveau, tout au long de l’été».

Le risque est que ce nouvel appel d’Al-Qaïda incite au passage à l’acte des individus présents sur le territoire français (Illustration). LP/Arnaud Journois
Le risque est que ce nouvel appel d’Al-Qaïda incite au passage à l’acte des individus présents sur le territoire français (Illustration). LP/Arnaud Journois 
 
Par Carole Sterlé et Jean-Michel Décugis 
Le 23 juillet 2021 à 11h00, modifié le 24 juillet 2021 à 08h43

C’est un appel très ferme à la vigilance face à un message d’une grande « virulence ». Dans un télégramme à destination des préfets daté du 21 juillet que Le Parisien a pu consulter, le directeur de cabinet du ministère de l’Intérieur alerte sur le risque élevé de passage à l’acte contre la France.

En cause, une nouvelle vidéo de menaces visant la France. Elle est signée Al-Qaïda, via As-Sahab, sa « société médiatique ». Le directeur de cabinet de la place Beauvau, Pierre de Bousquet, pointe un « potentiel de diffusion important » de ces images en arabe, sous-titrées en anglais, « consacrée(s) en intégralité à condamner le blasphème incarné par les caricatures de Mahomet ».

La perspective du procès des attentats du 13 Novembre

La France est clairement ciblée tout au long de la vidéo, érigée en « tête de pont de la prétendue guerre de l’Occident contre l’Islam ». Emmanuel Macron et Gérald Darmanin sont même directement cités.

Or, le 8 septembre prochain, s’ouvre à Paris un nouveau procès médiatique, celui des attentats du 13 novembre 2015. Par conséquent, la place Beauvau appelle les préfets à maintenir le niveau de vigilance « à un haut niveau, tout au long de l’été, et particulièrement à l’approche du procès de septembre ». Et ce, notamment via l’action de détection de la menace avec les réunions hebdomadaires des groupes d’évaluation départementaux (GED). Et la mise en sécurité des différents évènements rassemblant la population en adéquation avec la posture Vigipirate sécurité renforcée, risque d’attentat ».

« C’est un rappel à la vigilance comme on en fait régulièrement, mais il n’y a pas eu d’élévation du niveau de la menace », relève un haut responsable du Renseignement. Des consignes particulières seront transmises à la rentrée.

Source : https://www.leparisien.fr/faits-divers/terrorisme-la-france-menacee-par-al-qaida-les-prefets-appeles-a-la-vigilance-cet-ete-23-07-2021-QMJGILMTDFHGRDTZYBQF4ZBDMQ.phphttps://www.leparisien.fr/faits-divers/terrorisme-la-france-menacee-par-al-qaida-les-prefets-appeles-a-la-vigilance-cet-ete-23-07-2021-QMJGILMTDFHGRDTZYBQF4ZBDMQ.php

 

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Communiqué de presse : L’observatoire Juif de France dépose plainte à l’encontre d’un dénommé “Terauo Nono” qui sévit sur la toile des élucubrations haineuses à l’encontre des « Juifs »

L’Observatoire Juif de France a pour vocation de combattre tous les individus qui se livrent à des actes racistes, antisémites ou faisant l’apologie du terrorisme et du nazisme.

Face à la montée de la haine et de l’antisémitisme sur le Net, l’Observatoire Juif de France, à du créer une cellule dédiée à l’analyse et au décryptage sur le net afin d’identifier les auteurs de telles publications.

L’Observatoire Juif de France, vient de déposer plainte auprès du Procureur de la République du Tribunal Judiciaire de Paris à l’encontre de l’individu dit « Terauo Nono ».

En effet, consécutivement à l’autorisation donnée aux vétérinaires de vacciner contre la Covid-19, « Terauo Nono » s’est autorisé une ignoble comparaison entre les juifs et les animaux. Il a également honteusement mêlé les forces de l’ordre à son antisémitisme monstrueux, en écrivant « J’espère que les flics auront l’autorisation de vous faire des tests rectaux en plus du droit qu’ils viennent d’obtenir pour vous vacciner ».

« Terauo Nono » ne s’est pas arrêté là, accusant les juifs d’avoir « évincé Jésus »,

il reprend là à son compte la vieille accusation antisémite du « peuple déicide », accusation formellement démentie par le Vatican depuis des décennies, mais réflexe antisémite malheureusement fort répandu.

L’Observatoire Juif de France ne laissera passer aucun dérapage et sera toujours mobilisé aux fins de traquer inlassablement les antisémites.

Arthur : hors de lui, il s’exprime sur les personnes qui comparent le pass sanitaire avec la shoah

Sur Instagram, Arthur a montré une facette de lui beaucoup moins souriante, s’en prenant à tous ceux qui comparent le pass sanitaire avec la Shoah.

Si Arthur est un adepte de l’humour – il mène Vendredi Tout Est Permis sur TF1 depuis des années et a même fait une tournée en one man show ! – cela ne l’empêche pas de pousser de véritables coups de gueule quand il le juge nécessaire. En l’occurrence, l’animateur s’est exprimé envers tous les internautes qui comparent le passeport sanitaire aux dramatiques événements de la Deuxième Guerre Mondiale.

En effet, depuis l’allocution du Président de la République Emmanuel Macron hier soir, annonçant le renforcement de la campagne de vaccination et du passeport sanitaire, nombreux sont ceux qui rejettent ce dernier et font le parallèle avec la dictature nazie. Ce qui a mis Arthur hors de ses gonds.

Une colère noire affichée sur Instagram

Le célèbre présentateur de la première chaîne s’est alors offusqué de ces comparaisons sur Instagram, directement depuis ses stories. Tout d’abord, il a affiché une image d’étoile jaune, celle que les Nazis collaient aux Juifs durant la Seconde Guerre Mondiale (que certains internautes qualifient de semblables au pass sanitaire), déclarant alors :

Comparer la vaccination à la Shoah ! Vous me donnez la nausée, bande d’ignorants que vous êtes !

Juste après, Arthur a posté une capture d’écran d’un tweet, appuyant alors ses propos. En plus du discours ci-dessous, deux images sont publiées: celle d’un rassemblement de personnes anti-vaccin et d’une autre… illustrant la Shoah.

On va reprendre quelques bases pour les débiles de Twitter: à gauche, les antivax pendant le covid, à droite, des juifs pendant la Shoah. Vous comprenez le problème de comparaison entre les deux ?

On essaie juste de vous empêcher de mourir”

Des stories franchement explicites, suivies par une autre avec un discours explicatif, toujours assez colérique.

On essaie juste de vous empêcher de mourir. On ne cherche pas à vous assassiner. Un peu de décence, s’il vous plaît.

Pour ponctuer le tout, Arthur a posté une photo de plusieurs enfants, la peau sur les os, prise dans les goulags de l’époque. Des mots qui font froids dans le dos…

Instagram

Source : https://www.gentside.com/people/arthur-hors-de-lui-il-s-exprime-sur-les-personnes-qui-comparent-le-pass-sanitaire-avec-la-shoah_art99409.html

 

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Ligue islamique mondiale : un double discours bien rôdé

L’interview de Mohammad Abdelkarim Alissa, secrétaire général de la Ligue islamique mondiale et porte-parole reconnu de l’islam sunnite est un véritable cas d’école, un quasi sans-faute de bonne parole républicaine. Mais le « quasi » a ici de l’importance car le double discours ne tarde pas à affleurer.

On aurait tort de croire que le porte-parole de la LIM ne contrôle pas ce qu’il dit. Il contrôle au contraire parfaitement bien sa communication en s’adressant à la fois au grand public et à son propre public. Son point de vue sur l’assassinat de Samuel Paty et sur les caricatures de Charlie Hebdo paraît pleinement républicain. Notre homme condamne un « horrible crime terroriste » qu’il prend soin de détaché absolument de l’islam car « en aucun cas un musulman digne de ce nom ne pourrait commettre un tel acte. »Il ajoute que les savants de l’islam et la Ligue islamique mondiale ont « unanimement reconnu le droit aux libertés, sans aucune équivoque ». Que demander de plus ?

Problème : l’équivoque chassée est réintroduite presque instantanément lorsque Mohammad Abdelkarim Alissa ajoute, à propos des libertés : « à ceci près que le principe essentiel est qu’elles ne doivent pas servir de prétextes pour attiser la haine des uns envers les autres. » Et ce dernier d’arguer que les caricatures offensent tout de même la susceptibilité de près d’un milliard huit cents millions de musulmans. Outre le fait que la France n’est concernée qu’à hauteur des 6 millions de français musulmans sur son sol, on voit ici réintroduite l’idée – absurde compte tenu de la tradition française – que le débat public devrait être normé pour éviter d’heurter la « susceptibilité » de chacun.

Mais il y a pire. Le double discours est tellement habile qu’il intervient parfois dans la même phrase, comme ici : « Nous ne sommes pas contre les libertés, c’est une évidence, seulement nous appelons à leur bonne utilisation, c’est notre vision des choses. » Oui… mais non, en somme. Ce genre de phrase pourrait être très drôle dans le prochain OSS 117, mais elle l’est moins dans la bouche d’un leader mondial de l’islam sunnite.

Il est évident qu’une lecture distraite ou naïve ne permet pas nécessairement de démasquer ce double discours, tant le vernis républicain semble épais. « Nous avons toujours appelé les Français musulmans ainsi que les résidents musulmans en France à respecter la Constitution, les lois et les valeurs de la République française », déclare par exemple le représentant de la LIM. Saluant les musulmans intégrés à la France qu’il qualifie « d’honnêtes patriotes », il va même jusqu’à appeler au départ des séparatistes : « personne n’est obligé de rester dans un endroit où il ne veut pas vivre. »Discours parfaitement républicain et inattaquable en soi.

Mais le double discours reprend de manière plus subtile encore qu’auparavant. Après avoir déclaré, là encore de manière inattaquable : « Celui qui vit dans un pays quel qu’il soit, en France ou ailleurs, doit obligatoirement en respecter les lois ou quitter ce pays », Mohammad Abdelkarim Alissa ajoute, dans le cadre d’une question sur le port du voile, de la burqa et de la polygamie : « Et s’il y a dans le cadre de la loi des possibilités juridiques de pouvoir bénéficier de spécificités religieuses ou autres, au niveau individuel ou collectif, c’est par la voie législative qu’il faut le demander. »Déclaration qui entre en contradiction manifeste avec le fait de défendre les « valeurs » de la République française. On ne peut pas prôner une assimilation aux mœurs d’un pays tout en ajoutant qu’il faut essayer de les faire modifier par voie législative, surtout lorsqu’il s’agit de burqa et de polygamie.

Ce double discours a été pointé du doigt hier par notre porte-parole Céline Pina qui a commenté l’entretien sur son compte Facebook : « Si on lit superficiellement ce papier, la propagande est parfaite. A première vue le discours est impeccable : il parait reconnaitre et admirer la laïcité française, en appelle au respect de la loi française et se dit révolté par ce qui est arrivé à Samuel Paty. Le problème c’est que l’idéologie des frères musulmans comme des salafistes a déjà posé les bases de ce que doit être le comportement d’un musulman dans un pays de kouffars. Se plier aux lois tant que l’on n’est pas assez puissant pour les renverser. C’est même la logique de la Taqiya. » Il faut en effet rappeler que derrière des atours proprets, la Ligue islamique mondiale, ONG fondée en 1962 en Arabie saoudite en opposition à la Ligue arabe de Nasser, est le bras prosélyte religieux de l’Arabie saoudite dont le but est de propager l’islam dans les pays où il est minoritaire, à grands coups de financements de mosquées.

Bien que l’ONG s’en défendent, elle a des nombreux liens avec les Frères musulmans, comme l’explique dans un article érudit et intitulé « La Ligue islamique mondiale en Europe : un instrument de défense des intérêts stratégiques saoudiens », le sociologue et chercheur Samir Amghar : « Comme les Frères musulmans, ils pensent que l’islam a un rôle social et politique à jouer. À cet égard, la Ligue milite pour une intégration des musulmans dans le paysage politique et social européen, en appelant notamment les fidèles à s’inscrire sur les listes électorales et à voter. Elle vise donc, comme les Frères musulmans européens, à mettre en place une « citoyenneté islamique », se proposant d’être un interlocuteur privilégié auprès des acteurs publics locaux et nationaux sur des questions aussi diverses que la pratique religieuse des musulmans, le racisme ou les problèmes de banlieue. »

Le procédé est donc aussi simple qu’il est pervers : montrer patte blanche et prospérer sur la victimisation en attendant les conditions favorables pour engager un rapport de force. Du reste, le prédicateur Youssef Al Qaradawi avait eu l’honnêteté de prévenir les Européens dès 2002 : « Avec vos lois démocratiques nous vous coloniserons, avec nos lois coraniques nous vous dominerons. »

Source : https://frontpopulaire.fr/o/Content/co308233/ligue-islamique-mondiale-un-double-discours-bien-rode

 

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Fatiha Agag-Boudjahlat envoyée en rééducation ? MABATIM.INFO

 

L’Observatoire Juif de France :  Cette enseignante courageuse, qui ne travestit pas l’Histoire mérite tout notre soutien. 

MABATIM.INFO

Regards Juifs de Versailles

ÉVELYNE TSCHIRHART

Fatiha Agag-Boudjahlat envoyée en rééducation ?

Enseignante et essayiste, Fatiha Agag-Boudjahlat professeur d’histoire/géo, vient de se voir proposer une « formation » plutôt que d’être exclue de l’Éducation Nationale. Une fleur donc que lui fait le ministre Jean-Michel Blanquer. Elle était pourtant appréciée de ses élèves et des parents. Mais, dans le monde de l’éducation, cela ne compte plus. Dès que vous vous écartez du politiquement correct, et quelles que soient vos compétences en matière d’enseignement, on vous met sur la touche. En l’occurrence, les syndicats enseignants de gauche comme la CGT Éduc’action. Cela n’est pas nouveau ! Ce sont eux qui décident si vous montez d’échelon ou pas. Donc votre carrière dépend de votre soumission à la doxa cégétiste. Et justement Fatiha ne se chauffe pas de ce bois – là !

« Je vis de mon travail, et non des causes que je défends »

dit-elle.

Or cette femme d’origine algérienne et harkie, est libre, laïque, féministe, car elle connaît le sort des femmes obligées de porter le voile et soumises à un patriarcat autrement pesant que celui décrié par les féministes gauchistes. Courageuse, elle ne travestit pas l’Histoire, elle l’enseigne : ses cours portent sur la colonisation, la guerre d’Algérie ou la Shoah. Son langage de vérité n’a pas eu l’heur de plaire à ses collègues qui se sont ligués contre elle et l’ont dénoncée comme une dangereuse droitiste au langage nauséabond… Autre faute impardonnable pour les syndicalistes qui adorent l’école publique, car elle est devenue non un puits de science mais une mare idéologique, elle a osé dire aux parents :

« Vous avez raison de mettre vos enfants dans le privé » !

Le coup de grâce !

Certes, on peut être heureux pour elle d’avoir été « sauvée » ou du moins repêchée par le ministre. Néanmoins, on est en droit de s’interroger sur le fond : pourquoi les syndicats gauchistes ont-ils encore un tel pouvoir au sein de l’Éducation nationale ? Qui commande cette Institution ? ET

Évelyne TschirhartMABATIM.INFO

Source : https://mabatim.info/2021/07/10/fatiha-agag-boudjahlat-envoyee-en-reeducation/

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Esther Bejarano, l’une des dernières survivantes de l’orchestre d’Auschwitz, est morte

Elle avait été recrutée au sein de l’orchestre des femmes d’Auschwitz alors qu’elle ne savait pas jouer de l’accordéon mais seulement du piano. Elle devait jouer pour les prisonniers et pour les déportés à la descente des convois. 

Article rédigé par
France Télévisions

La musique lui avait sauvé la vie. L’une des dernières survivantes de l’orchestre des femmes d’Auschwitz, l’Allemande Esther Bejarano, est morte dans la nuit du  vendredi 9 au samedi 10 juillet à l’âge de 96 ans, a annoncé le directeur du Centre éducatif Anne Frank, sur Twitter. “Elle a dédié sa vie à la musique et à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme”, a écrit Meron Mendel. 

Esther Bejarano, déportée en 1943 dans le camp d’extermination nazi, avait été recrutée au sein de l’orchestre des femmes d’Auschwitz alors qu’elle ne savait pas jouer de l’accordéon mais seulement du piano. Avec les autres musiciennes, elle devait jouer pour les prisonniers et pour les déportés à la descente des convois. Elle avait raconté en 2014 à la radio Deutsche Welle : “Vous saviez qu’ils allaient être gazés, et tout ce que vous pouviez faire était de rester là et de jouer.”

Une figure très écoutée en Allemagne

La jeune femme avait ensuite été transférée en novembre 1943 au camp de Ravensbrück. Ses parents et sa sœur ont été assassinés par les nazis.

Après la guerre, Esther Bejarano avait rejoint la Palestine et vécut pendant près de 15 ans en Israël, avant de revenir en Allemagne où, depuis des années, elle racontait son histoire et mettait en garde, ces dernières années, contre la montée de l’extrême droite. “Pour ceux qui ont vécu ça [la déportation], on ne peut pas décrire à quel point c’est grave”, insistait-elle citant notamment le mouvement xénophobe et antimusulmans Pegida et le parti d’extrême droite AfD.

Figure très écoutée en Allemagne, elle a écrit plusieurs romans autobiographiques, s’est consacrée au chant et à ses activités au sein du Comité international d’Auschwitz. “Une voix importante dans la lutte contre le racisme et l’antisémitisme est décédée”, a twitté le ministre allemand des Affaires étrangères, Heiko Maas, en soulignant que “sa vitalité et son histoire incroyable” forçaient l’admiration.

Source : https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/allemagne/esther-bejarano-l-une-des-dernieres-survivantes-de-l-orchestre-d-auschwitz-est-morte_4697009.html

 

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Accusations de harcèlement : Esther Benbassa se “met en retrait” jusqu’en septembre

“Mouvements d’humeur”

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Après la publication d’une enquête de « Mediapart » où des anciens collaborateurs l’accusent de harcèlement, la sénatrice Esther Benbassa a décidé, jeudi 8 juillet au soir, de se mettre en retrait de son groupe écologiste du Sénat jusqu’à la rentrée.

Sa position était intenable. Après avoir été accusée de harcèlement par huit anciens collaborateurs et six anciens étudiants, Esther Benbassa a affirmé jeudi 8 juillet au soir se mettre en retrait de son groupe écologiste au Sénat jusqu’en septembre. « Le temps d’étudier les suites à donner conformément à notre règlement intérieur », a précisé quant à lui le groupe Écologiste, Solidarité et Territoires dans un communiqué. Ce dernier a ajouté qu’il prenait « toute la mesure des accusations portées », faisant état de témoignages « extrêmement graves » qui « traduisent une grande souffrance au travail ».

 

 

Dans l’enquête de Mediapart diffusée jeudi, tous les anciens collaborateurs et anciens étudiants que l’élue employait à l’École pratique des hautes études évoquent un climat de « terreur ». instauré par la sénatrice, ponctué de pressions, de chantage à l’emploi et d’humiliations. Des mails, individuels ou collectifs, et des SMS ont été consultés et retranscrits en partie par Mediapart.

L’OPÉRATION AUX POUMONS ? PLUS TARD SI POSSIBLE !

Plusieurs témoignages font apparaître la sénatrice comme particulièrement insensible. Alors que le père d’une de ses collaboratrices vient de décéder, l’intéressée lui répond sèchement : « Je comprends et je suis très triste, mais moi je n’ai personne au bureau à part Anaïs puisque Asma est en congé maladie. Je n’ai même pas quelqu’un pour me préparer mon dossier pour l’hémicycle. Vous auriez dû m’avertir ce matin pour que je m’organise (…) Bon courage. » Selon une autre femme, Esther Benbassa aurait essayé de lui faire reporter une opération médicale aux poumons sous prétexte d’un agenda politique chargé au moment de la réforme des retraites, en 2020.

 

 

De son côté, Esther Benbassa ne nie pas qu’elle peut parfois avoir des « mouvements d’humeur », être directe voire abrupte mais elle conteste « avoir sciemment et délibérément choisi de mettre la santé de (ses) salarié.e.s en danger ». « Mais si je suis exigeante, je suis également soucieuse de valoriser le travail et les efforts de mes collaborateurs et collaboratrices », a-t-elle renchéri, en présentant ses « excuses » à celles et ceux qu’elle a pu blesser. Conséquence de cette gestion, le turn-over des collaborateurs a été important. En deux mandats, plus de 18 assistants parlementaires ont été employés, note Mediapart.

Dans un communiqué, le syndicat CGT des collaborateurs parlementaires a apporté son soutien aux témoins qui « ont brisé l’omerta qui règne au sein de l’institution », en rappelant que le harcèlement moral est un délit qui touche à l’intégrité et à la dignité des victimes.

 

 

Cette affaire fait écho à celle de la députée LREM Laëtitia Avia, qui avait elle aussi été accusée en mai 2020 « d’humiliations à répétition » (et de propos racistes et homophobes) par cinq anciens collaborateurs, là encore dans une enquête de Mediapart. La parlementaire avait alors crié à « l’acharnement » du journaliste dece médiaDavid Perrotin.

Source :https://www.marianne.net/politique/ecolos/accusations-de-harcelement-esther-benbassa-se-met-en-retrait-jusquen-septembre

 

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Le Nouveau Président Iranien : Mollah et Meurtrier de Masse | Gatestone Institute

par Majid Rafizadeh

Traduction du texte original: Iran’s New President: A Mass Murderer Mullah

  • Le boycott des élections a été massif et les manifestants ont appelé le président américain Joe Biden à cesser de chercher à conclure un accord sur le nucléaire.
  • « Le gouvernement demande au peuple d’aller voter… Nous n’irons pas voter ; nous Iraniens, voulons montrer au monde que nous sommes en colère contre cet establishement religieux. Nous ne soutenons pas un gouvernement qui abat un avion de ligne… qui ment continuellement, qui tue et torture ses propres citoyens ». — Soraya, étudiante à l’université de Téhéran, au Gatestone Institute, trois jours avant les élections.
  • A peine âgé de 24 ans, Raisi a été nommé adjoint au parquet du tribunal révolutionnaire. Là, en tant que membre de la “Commission de la mort”, il s’est fait connaître et a joué un rôle clé dans le fonctionnement d’une machine à exécuter qui a assassiné plus de 30 000 personnes, dont de nombreux enfants…
  • Au lieu d’enrichir et de conforter ces tyrans, l’administration Biden devrait se tenir aux côtés du peuple iranien, qui souffre depuis des décennies de ce régime brutal et prédateur.
A l’issue d’un simulacre d’élections, Ebrahim Raisi a été élu président de la République islamique (photo). A peine âgé de 24 ans, Raisi a été nommé adjoint au parquet du tribunal révolutionnaire. Là, en tant que membre de la “Commission de la mort”, il s’est fait connaître et a joué un rôle clé dans le fonctionnement d’une machine à exécuter qui a assassiné plus de 30 000 personnes, dont de nombreux enfants et femmes enceintes. (Photo par Atta Kenare/AFP via Getty Images)

Le régime iranien a organisé un simulacre d’élection pour que son candidat, le mollah Ebrahim Raisi, qui a bâti sa carrière sur des exécutions de masse, devienne le prochain président de la République islamique. Quand l’Union européenne et l’administration Biden vont-elles enfin condamner le régime iranien et cesser leurs politiques d’apaisement envers les mollahs qui règnent à Téhéran ?
En Iran, le régime a vigoureusement incité la population à se déplacer pour aller voter, sans doute pour apporter la preuve de sa légitimité populaire. Sans succès ! Les électeurs sont demeurés apathiques et l’abstention a atteint des niveaux record. Le refus de nombreux électeurs d’aller voter à l’occasion d’un scrutin qu’ils ont estimé être sans enjeu a représenté un authentique boycott électoral. Des manifestants ont même appelé le président américain Joe Biden à cesser de chercher à bricoler un accord nucléaire avec l’Iran. Anahita, une enseignante iranienne de Téhéran, a déclaré à Gatestone : « Je ne suis pas allé voter. Comme beaucoup de gens, je n’avais pas de candidat. Alors, pourquoi aurais-je été voter ? Les mollahs avaient un candidat : ​​Raisi ».
Trois jours avant les élections, Soraya, étudiante à l’université de Téhéran, a également déclaré à Gatestone :
« Le gouvernement demande aux gens de voter. Mais je considère que vote est une insulte. Nous n’irons pas voter pour bien montrer au monde que nous, Iraniens, sommes en colère contre cet establishment religieux. Nous ne soutenons pas un gouvernement qui abat un avion rempli de passagers [Vol 752 d’Ukraine International Airlines, abattu par le CGRI en janvier 2020], qui ment sans cesse, et qui tue et torture ses propres citoyens. Nous ne soutenons pas un gouvernement qui vole les ressources de la nation pour doter ses milices. Le jeu des modérés contre les durs est terminé. C’est bonnet blanc et blanc bonnet. »
Le monde doit savoir qui est le nouveau président iranien.
Au lendemain même de la révolution islamique en 1979, à peine âgé de 19 ans, Raisi a été nommé juge au bureau du procureur de Karaj, quatrième ville d’Iran, alors qu’il n’avait aucune formation universitaire. Un an plus tard, il est devenu procureur de Karaj. Au cours de cette période post-révolutionnaire, Raisi a entrepris de prouver sa loyauté envers la République islamique en faisant taire définitivement de nombreux dissidents et groupes d’opposition.
À 24 ans, Raisi a été nommé procureur adjoint du Tribunal Révolutionnaire. Là, en tant que membre de la « Commission de la mort », il s’est bâti une solide réputation dans la mise en place et le fonctionnement d’un programme d’exécutions de masse ou plus de 30 000 personnes ont trouvé la mort, dont des enfants et des femmes enceintes. Une résolution de la Chambre des représentants des Etats Unis a évoqué la situation ainsi :
« … sur une période de 4 mois en 1988, le gouvernement de la République islamique d’Iran a procédé à de barbares exécutions massives de prisonniers politiques et de nombreux groupes politiques indépendants… selon un rapport de l’Iran Human Rights Documentation Center, le massacre a été lancé par une fatwa, ou décret religieux, émis par le chef suprême de l’époque, l’ayatollah Ruhollah Khomeini…”
Feu Hussein-Ali Montazeri – l’un des pères fondateurs de la République islamique, militant des droits de l’homme, théologien islamique et successeur désigné du Guide Suprême de la révolution islamique Khomeini jusqu’aux tout derniers moments de la vie de Khomeini – a déclaré à propos du massacre :
« Je crois que c’est le plus grand crime commis par la République islamique depuis la révolution [1979] et l’histoire nous condamnera pour cela… L’histoire vous citera comme des criminels.”
Montazeri a supplié Raisi et ses collègues de mettre fin aux exécutions :
« Au premier jour de Muharram [mois sacré islamique], j’ai dit à MM Nayyeri, Eshraqi, Raisi et Pourmohammadi que nous étions entrés dans le mois de Muharram et qu’ils devaient cesser d’exécuter pendant Muharram. M. Nayyeri a répondu : nous en avons exécuté 750 à Téhéran et en avons isolé 200 qui campent sur leurs convictions. Nous allons les finir et après, nous nous plierons à tout ce que vous nous demandez,».
Après avoir supervisé les exécutions de masse et réprimé brutalement l’opposition et les dissidents, Raisi a été promu par le guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei. Au fil du temps, il a occupé des postes de plus en plus élevés comme procureur de Téhéran, président du Conseil national de surveillance de la télévision, chef du Bureau de l’Inspection générale et procureur général de la République islamique.
En 2019, Khamenei a nommé Raisi à la tête du célèbre ministère de la justice du régime. Peu après sa nomination, Raisi a été invité à prononcer un discours à l’occasion de la 23e Assemblée nationale des commandants et responsables des Gardiens de la révolution. Il y a déclaré : « Nous ne couperons pas les doigts de ceux qui sont corrompus ; nous leur couperons toute la main ».
Le 5 novembre 2019, le département américain du Trésor a inscrit Raisi sur la liste des personnes à sanctionner pour leur rôle dans la répression interne et externe de l’Iran.
Au lieu d’enrichir et de conforter ces tyrans, l’administration Biden devrait se tenir aux côtés du peuple iranien, qui souffre depuis des décennies du régime brutal et prédateur de l’Iran.
Le Dr Majid Rafizadeh, universitaire formé à Harvard, est stratège et conseiller en affaires, politologue, membre du conseil d’administration de Harvard International Review et président de l’International American Council on the Middle East. Il est l’ auteur de plusieurs livres sur l’islam et la politique étrangère américaine. Il peut être contacté à [email protected]
Source : https://fr.gatestoneinstitute.org/17553/iran-president-ebrahim-raisi

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Le Figaro: “Le Canada inquiet face à une nouvelle vague d’antisémitisme”

Les actes antisémites sont de plus nombreux dans le pays d’Amérique du Nord, particulièrement depuis le début de l’année avec l’importation du conflit israélo-palestinien.

D'importantes manifestations pro-palestiniennes ont eu lieu le 16 mai au Canada alors que les affrontements étaient au plus fort entre Israël et le Hamas.
 
D’importantes manifestations pro-palestiniennes ont eu lieu le 16 mai au Canada alors que les affrontements étaient au plus fort entre Israël et le Hamas. COLE BURSTON / AFP
 

Le sujet préoccupe toute la classe politique canadienne, au point que le gouvernement a annoncé en juin la tenue d’un sommet d’urgence d’ici à la fin de l’année. Depuis quelques mois, le Canada connaît une très forte augmentation des actes antisémites.

 
«De janvier à mai 2021, il y a eu autant d’actes antisémites que pendant toute l’année précédente», alerte Irwin Cotler, ancien ministre canadien de la Justice interrogé par Le Figaro. L’avocat, désigné par le gouvernement fédéral pour l’organisation du sommet qui traitera de la question, s’inquiète d’une «escalade dramatique». «Les juifs sont ciblés et menacés dans leurs quartiers et dans la rue, sur les campus et dans leurs communautés, où des synagogues sont incendiées, des monuments commémoratifs défigurés et des cimetières vandalisés», poursuit celui qui a été également député du Parti libéral canadien.

Pendant le mois de mai, plusieurs manifestations en soutien aux Palestiniens ont eu lieu dans le pays alors que la crise entre Israël et le Hamas était au plus fort. À Montréal en particulier, ces rassemblements ont été émaillés d’incidents. Comme le rapportent plusieurs médias locaux, des manifestants sont allés notamment dans les quartiers juifs de l’agglomération, en marge des rassemblements, pour proférer insultes et menaces. Dans la deuxième ville du Canada, le service de police a relevé 33 «crimes haineux» à caractère antisémite depuis le début de l’année civile, soit trois fois plus que l’année précédente sur la même période.

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Conflit israélo-palestinien

«Nous sommes très préoccupés», témoigne pour Le Figaro Eta Yudin, vice-présidente du Centre consultatif des relations juives et israéliennes (CIJA), soulignant le lien avec la tragique reprise du conflit israélo-palestinien. «À chaque fois qu’il y a une montée des tensions au Moyen-Orient, cela impacte notre communauté», déplore-t-elle.

La diabolisation de l’État d’Israël s’étend à celle des Juifs.

Irwin Cotler, ancien ministre de la Justice

En plus des violences physiques, elle note une grave augmentation des discours antisémites en ligne : «Depuis un an, il y a une violence sur les réseaux sociaux de plus en plus importante». En témoigne une militante pro-israélienne qui lançait l’alerte en mai dans les médias après avoir reçu nombre de messages d’insultes et de menaces. «On m’écrit sur Instagram en me souhaitant qu’on me viole dans un sous-sol. On veut ma mort», dénonçait Ysabella Hazan auprès du Journal de Montréal . Après avoir publié une photo avec un drapeau de l’État hébreu lors d’une manifestation cette fois-ci en faveur d’Israël, des internautes avaient partagé l’image en appelant à trouver sa maison. «Je m’inquiète surtout pour les jeunes juifs de ma communauté qui sont terrifiés», poursuivait-elle.

 
 
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Le Canada connaît plus généralement une augmentation des actes antisémites depuis plusieurs années. En 2020, l’organisation B’nai Britch Canada a recensé 2610 incidents antisémites, une augmentation de 18,3% par rapport à 2019. Pour la cinquième année consécutive, la communauté juive était la minorité la plus ciblée. Les chiffres devraient s’alourdirent encore cette année.

Instance internationale

Irwin Cotler note entre autres causes «la diabolisation de l’État d’Israël qui s’étend à celle des juifs». «L’État hébreu est accusé d’incarner tout ce qui est mal, le racisme, l’impérialisme, le colonialisme, le nettoyage ethnique, les meurtres d’enfants, l’apartheid», explique-t-il, déplorant aussi que les juifs soient de plus en plus «dépeints comme porteurs de ‘privilèges blancs’, justifiant leur exclusion du débat public»L’ancien ministre a proposé de créer une instance internationale mobilisée sur le sujet de l’antisémitisme.

Au Canada, en attendant le sommet d’urgence convoqué par le gouvernement de Justin Trudeau et les mesures concrètes qui devraient suivre, plusieurs provinces comme le Québec, l’Ontario ou le Nouveau-Brunswick, à l’est du pays, ont adopté des motions condamnant davantage l’antisémitisme. Ces positions de principe ne sont pas pour le moment juridiquement contraignantes.

Source : https://www.lefigaro.fr/international/le-canada-inquiete-face-a-une-nouvelle-vague-d-antisemitisme-20210707

 

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Éric Dupont-Moretti, le Bernard Tapie de Macron. Le billet estival de Michel Taube

Le jour où Éric Dupont-Moretti est entré en politique, le sort qu’a connu Bernard Tapie devenu ministre de François Mitterrand fin 1992 lui est tombé dessus comme le ciel sur la tête…

15 heures de perquisition au ministère de la Justice, impressionnante armada de magistrats et de forces de l’ordre (on recherchait un terroriste international ?), acharnement pour ouvrir de vieux coffres dont les clés étaient introuvables, convocation le 16 juillet en vue d’une possible mise en examen ? Faut-il saluer l’extraordinaire célérité et l’efficacité de la Justice ? 

Non, précisément parce qu’elle est extraordinaire. Le justiciable ordinaire, lui, peut attendre des années avant que justice soit rendue. On avait déjà vu que la justice savait faire preuve de zèle dans les affaires Sarkozy (moyens considérables pour démontrer sa culpabilité) et Fillon (accélération inhabituelle de la procédure pour écarter le candidat favori de la présidentielle de 2017). Cette fois, ce sont des plaintes déposées par trois syndicats de magistrats et l’association Anticor qui sont à l’origine de cette démonstration de force. La cible : Éric Dupond Moretti, auquel Emmanuel Macron a fait un cadeau empoisonné en le nommant à la Chancellerie. 

Nous n’avons pas épargné le Garde des Sceaux dans bon nombre de nos éditos, mais force est de constater des faits particulièrement violents dans cette perquisition de haut vol.

Objectif ou prétexte des juges : démontrer un conflit d’intérêts entre l’ancien avocat et le désormais ministre de la Justice. Ce prétexte cache la vraie motivation de la corporation judiciaire. Elle se croit être un pouvoir, qualité que la Constitution ne lui reconnaît pas, et ne supporte pas que l’on puisse la critiquer, lui demander des comptes, évoquer une vraie responsabilité des magistrats, nommer des commissions d’enquête pour pointer ses dysfonctionnements et ses fautes…

L’indépendance de l’autorité judiciaire (et non de la justice) est un pilier de l’État de droit. L’irresponsabilité et la politisation des juges sont un péril pour la démocratie. La question fondamentale n’est pas l’affaire Dupond-Moretti. Que justice soit faite, et si possible rapidement. La question réside dans la manière dont cette justice décide de ce qui est grave et urgent et de ce qui ne l’est pas. Elle est dans le fait qu’elle s’immisce dans la vie politique alors qu’elle crie à l’atteinte à son indépendance dès qu’on lui demande des comptes. Les juges, plus corporatistes que jamais, reprochent aux médias la défiance des Français dans cette institution. Eux n’y sont évidemment pour rien. De pures victimes ! Outre des décisions aussi injustifiables (et pourtant artificiellement justifiées en droit) que celles rendues dans l’affaire Halimi, il faudrait notamment dissoudre le Syndicat de la magistrature, ostensiblement d’extrême gauche, pour avoir affiché sur son « mur des cons » des justiciables que des juges de ce syndicat étaient en train de juger, et pour avoir manifesté à l’initiative des islamistes du CCIF, organisation désormais dissoute, pour défendre, non pas le droit légitime des musulmans de ne pas subir du racisme, mais celui de l’islam politique d’étendre sa toile, en assimilant islam à islamisme.

La démonstration de force contre Éric Dupond-Moretti est un message on ne peut plus clair : laissez-nous tranquilles ou la foudre s’abattra sur vous ! Le président de la République, quel qu’il soit, est prévenu. Nicolas Sarkozy ne l’avait pas compris, victime à son tour d’un véritable « Outreau judiciaire ». Ce n’est pas avec de l’intimidation que la justice regagnera la confiance des Français, un problème fondamental qui exige une remise en question et une réforme institutionnelle qui, si nécessaire, doit passer par le référendum. La justice manque cruellement de moyens, ce qui ne peut perdurer et qui explique en grande partie son laxisme face à la délinquance du quotidien. Raison pour laquelle il est plus inacceptable encore qu’elle les affecte massivement à la poursuite d’objectifs politiques et corporatistes.

Michel Taube

 

 

 

 

 

 

Source : https://www.opinion-internationale.com/2021/07/07/eric-dupont-moretti-le-bernard-tapie-de-macron-le-billet-estival-de-michel-taube_93116.html

 

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