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Pour la première fois dans l’histoire de la Fatwa, le Hamas accusé de « palestiniser » Gaza, et de semer la terreur, selon trois éminents juristes musulmans

Pour la première fois dans l’histoire de la Fatwa, le Hamas accusé de « palestiniser » Gaza, et de semer la terreur, selon trois éminents juristes musulmans

PUBLIÉ PAR JEAN-PATRICK GRUMBERG LE 11 MARS 2023

C’est une Fatwa sans précédent, prise par un groupe représentant les trois branches de l’islam, les chiites, les sunnites et les soufis : « le Hamas est illégitime, selon la loi islamique ».

La Fatwa ordonne aux croyants : « Il est interdit de prier pour le Hamas, de le rejoindre, le soutenir, le financer, ou de se battre au côté du Hamas – une entité qui adhère à l’idéologie des Frères musulmans.» La Fatwa, émise par trois éminents juristes musulmans vénérés dans l’ensemble du monde musulman, le grand ayatollah Fadhil al-Budairi, le cheikh Abdallah al-Dheeban, grand mufti sunnite du gouvernorat de Wasit, et le pakistanais Syed Mudassir Nazar Shah, du Conseil international soufi, ajoute que « le Hamas porte la responsabilité de son règne de corruption et de terreur à l’encontre des civils palestiniens à Gaza »,

Le groupe de religieux musulmans de haut rang a émis jeudi cette fatwa sans précédent dans l’islam, déclarant le Hamas « illégitime » selon la loi islamique.

Le Conseil islamique international pour la fatwa et l’orientation, un organisme interconfessionnel basé à Nadjaf, a cité des clips audio et vidéo intitulés « Washes from Gaza » contenant des témoignages d’Arabes résidant dans la bande de Gaza, et a déclenché l’enquête qui a abouti à l’émission de la fatwa.

Le porte-parole du conseil, le cheikh Muhammad Ali al-Maqdisi, a déclaré dans un enregistrement publié sur le site web du conseil :

« Nous avons vu la situation à laquelle Gaza est exposée sous le règne du Hamas et les atrocités qu’il commet contre les Arabes sans défense. Nous avons vu que c’est un devoir légitime de soutenir les opprimés, l’une des règles de notre religion dit : « Soyez un opposant à l’oppresseur et aidez l’opprimé ». De ce point de vue, cette fatwa a été émise contre le Hamas.

 

Dans une déclaration vidéo diffusée jeudi, le grand ayatollah Fadhil al-Budairi, chef du Conseil islamique international pour la fatwa et l’orientation, a déclaré que le soutien aux Palestiniens devait aller au-delà du rejet des actions d’Israël et a ajouté :

« Nous n’acceptons aucune offense au peuple palestinien, ni du côté israélien, ni du côté arabe, je veux dire de la part de l’influent au pouvoir, qu’il s’agisse de l’organisation du Hamas ou non ».

  • M. al-Budairi est un religieux chiite et le directeur d’une école religieuse à Nadjaf. Il est également un éminent critique de l’Iran et du Hezbollah.
  • Le Conseil islamique international pour la fatwa et l’orientation comprend également le cheikh mufti Abdullah Al-Dhubyan, qui représente les sunnites et la communauté de la province irakienne de Wasit,
  • son homologue Syed Mudassir Nizar Shah, gardien d’un sanctuaire soufi dans la province pakistanaise du Punjab et directeur d’un centre de recherche à Islamabad, selon le site web du Conseil.

Une délégation du Conseil dirigée par M. al-Budairi s’est rendue en janvier au siège de la Ligue musulmane mondiale saoudienne à La Mecque et a rencontré son secrétaire général, le cheikh Dr Muhammad Al-Issa. Cette rencontre a été suivie d’un communiqué de presse dans lequel les deux parties discutent des moyens de former « l’unité islamique face aux divisions sectaires croissantes dans le monde islamique », ainsi que des « moyens de coopération ».

Comme l’a expliqué à Lubbs Ghaith al-Omari, chercheur principal à l’Institut de Washington pour la politique du Proche-Orient, la fatwa contre le Hamas « représente un défi direct à la légitimité du Hamas et sape sa prétention à représenter l’islam. Cela n’affectera peut-être pas directement son pouvoir à Gaza, puisqu’il le maintient par la force, mais à long terme ».

Treize chefs d’accusation ont été retenus contre le Hamas – notamment « extorsion et fraude », « vol de l’aide internationale », « utilisation d’enfants comme soldats » et « accusation fausse d’Arabes de trahison »

À terme, cette fatwa représente un défi majeur pour le discours du Hamas.

Le cheikh al-Maqdisi, porte-parole officiel du conseil, a expliqué que la fatwa avait été émise en réponse aux réactions populaires suscitées par la publication d’une série de vidéos intitulée « Washes from Gaza » en janvier. Il s’agit d’une série de 25 vidéos basées sur les témoignages de résidents actuels de la bande de Gaza, dont le contenu a été diffusé en sept langues dans le monde entier.

 

Les vidéos ont été vues par tous ceux qui, dans le monde, suivent la question arabe. Elles montrent un certain nombre d’habitants de Gaza – des femmes, des enfants et des hommes – évoquant ce à quoi ils sont exposés en raison de la corruption du Hamas. Ils ont témoigné devant le monde entier qu’ils sont victimes de chantage et d’intimidation. Les plaintes concernant les actions du Hamas à l’encontre du peuple palestinien pauvre et sans défense se sont multipliées. Cela a donné la motivation et pour publier la fatwa soutenant les innocents et les pauvres de Gaza.

Les clips vidéo ont été visionnés plus de cinq millions de fois au cours des quatre semaines qui ont suivi leur publication, principalement dans le monde arabe, dont plus de 300 000 fois en Irak, où le Conseil de la fatwa est basé.

Un membre de l’unité de recherche du Conseil de la Fatwa a contacté les producteurs de « Washouts from Gaza » pour leur demander de confirmer l’authenticité des vidéos. En organisant une présentation privée des séquences originales, les chercheurs, avec un grand nombre de partenaires médiatiques, ont validé leur authenticité.

Les vidéos font partie d’une vaste collection de sources incluses dans la fatwa qui accompagne le document de la fatwa, qui évalue les revendications de légitimité du Hamas en termes de normes de la loi islamique concernant la « corruption », les « conflits et la guerre », et les « droits de l’homme et la dignité ».

Treize chefs d’accusations, dont l’utilisation d’enfants soldats

Il est important ici de noter que selon le point de vue où l’on se place, le narratif n’est évidement pas le même. Pour les islamo-gauchistes et les Verts, le Hamas est un noble groupe de résistance. Mais les accusations portées par les défenseurs de la vérité trouvent ici leur confirmation :

Parmi les treize chefs d’accusation retenus contre le Hamas, on trouve notamment « extorsion et fraude », « vol de l’aide internationale », « utilisation d’enfants comme soldats » et « fausses accusations de trahison ».

Bien que d’autres groupes islamistes armés, dont Al-Qaïda, ISIS et Boko Haram, aient déjà été déclarés hors-la-loi par le biais de fatwas, c’est la première fois que le Hamas subit d’un tel traitement de la part d’un organe juridique islamique approuvé. La fatwa indique qu’elle est d’accord avec les décisions précédentes émises par le Conseil des hauts savants d’Arabie saoudite et l’Autorité de la fatwa des Émirats arabes unis qui classent les Frères musulmans, auxquels appartient le Hamas, comme « déformant l’islam et agissant de manière contraire à l’unité et à la jurisprudence islamiques ». Les mêmes Frères musulmans qui ont pignon sur rue en France et son accueillis par le gouvernement français.

Une prison à ciel ouvert dont les geôliers ne sont pas les Israéliens

Malgré les centaines de millions d’aide internationale, les perspectives d’emploi sont extrêmement limitées, et 65 % de la population vit sous le seuil de pauvreté – mais les dirigeants du Hamas ont de très belles propriétés en bordure de mer. Quant aux libertés individuelles, elles sont réduites à néant.

Arrivé au pouvoir dans l’enclave palestinienne en 2007, le Hamas a commencer par jeter ses opposants du Fatah du haut des immeubles, et depuis, il se maintient grâce à un climat de peur que dénoncent les vidéos diffusées sur les réseaux sociaux.

Source : https://fatwacouncil.org/2023/03/09/hamasfatwa/

Source : https://www.dreuz.info/2023/03/pour-la-premiere-fois-dans-lhistoire-de-la-fatwa-le-hamas-accuse-de-palestiniser-gaza-et-de-semer-la-terreur-selon-trois-eminents-juristes-musulmans-278659.html

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

 

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Président de la Cour d’appel d’Afrique du Sud: « je ne peux pas, en tant que chrétien, faire autre chose qu’aimer Israël »

Il a été demandé à l’ancien président de la Cour suprême, Mogoeng Mogoeng, de présenter des excuses publiques dans un délai de 10 jours après que le Comité de déontologie des appels judiciaires a rendu un verdict défavorable à son égard, en raison de ses remarques positives sur Israël.

Mogoeng avait suscité la controverse il y a deux ans lorsqu’il a fait des commentaires pro-israéliens lors d’un séminaire en ligne organisé par le Jerusalem Post. Il a depuis refusé de faire marche arrière lorsque des partis politiques et d’autres personnes le lui ont demandé.

Des groupes pro-palestiniens antisémites ont alors déposé une plainte contre Mogoeng, et demandé à la Commission des services judiciaires (CSJ) d’enquêter sur lui.

Mogoeng a fait appel de la décision antérieure du juge Phineas Mojapelo qui lui imposait de s’excuser pour ses commentaires pro-Israël en 2020.

Le Comité de déontologie judiciaire s’est finalement prononcé contre lui jeudi, et a rejeté son appel.

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Controverse : interdiction d’aimer Israël

Voici les propos du président de la Cour suprême qui ont attiré la foudre des antisémites :

« Je sais que la haine d’Israël par moi et par ma nation ne peut qu’attirer des malédictions sans précédent sur notre nation« 

« Je suis dans l’obligation, en tant que chrétien, d’aimer Israël, de prier pour [la] paix de Jérusalem, ce qui signifie en fait la paix d’Israël, et je ne peux pas, en tant que chrétien, faire autre chose qu’aimer et prier pour Israël, car je sais que la haine d’Israël par moi et par ma nation ne peut qu’attirer des malédictions sans précédent sur notre nation », a déclaré Mogoeng en juillet 2020 lors d’une discussion en ligne avec le grand rabbin sud-africain Warren Goldstein, organisée par le Jerusalem Post.

Israël a-t-il volé notre terre ou la terre de l’Afrique ? Israël a-t-il pris nos richesses minérales ? Nous devons adopter une position de principe à cet égard », a-t-il déclaré.

  • En réaction, le groupe anti-israélien Africa4Palestine, la branche sud-africaine du mouvement antisémite BDS, a déposé une plainte concernant les commentaires du président de la Cour suprême, l’accusant d’avoir enfreint le code de conduite judiciaire.

Mogoeng, qui a occupé le poste de juge en chef jusqu’à sa retraite en octobre 2021, a refusé de s’excuser, affirmant que les juges sud-africains ne devraient pas être « censurés, bâillonnés ou muselés. »

« Je respecte la loi. Je ne défierai pas la loi. Mais si on en vient à me forcer à faire des choses abominables, ou à rejeter Dieu, alors je préfère me retrouver sans argent, sans aucun poste. Je ne refuserai jamais d’obéir au Seigneur », a-t-il affirmé.

« Si j’en arrive au point où il y a un jugement qui dit : ‘Vous devez dire que vous détestez Israël et les Juifs’, je préfère cesser d’être président de la Cour suprême.

« Si j’en arrive au point où l’on dit : ‘Mogoeng, vous devez dire que vous détestez les Palestiniens et la Palestine’, je préférerais aussi cesser d’être juge en chef plutôt que de le faire…

Je ne m’excuserai pour rien. Il n’y a rien à excuser… Je ne peux pas m’excuser d’aimer. Je ne peux pas m’excuser de ne pas nourrir de haine et d’amertume. »

La Fédération sioniste sud-africaine, qui s’est dite « très préoccupée par le jugement », a soutenu Myogoeng.

Rejetant l’appel de Myogoeng jeudi, le Comité a déclaré :

« Conformément à cette décision, le comité, à la majorité, a ordonné que le juge en chef Mogoeng présente des excuses inconditionnelles pour avoir été impliqué dans une controverse politique par ses déclarations lors du séminaire en ligne organisé par le Jerusalem Post le 23 juin 2020. Une copie des excuses doit être communiquée par le juge en chef Mogoeng au Bureau du juge en chef et aux médias dans les 10 jours suivant la décision. »

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

Source : https://worldisraelnews.com/former-south-african-chief-justice-given-10-days-to-apologize-for-defending-israel/

 

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Le « Mouvement des Fils du Réveil de l’Irak » veut que l’Irak se rapproche d’Israël par le biais des Accords d’Abraham

PUBLIÉ PAR MICHÈLE MAZEL LE 26 SEPTEMBRE 2021

C’était en mars de dernier. Le souverain Pontife, prenant son bâton de pèlerin, s’était aventuré à Bagdad sans se soucier des dangers pour tenter d’apaiser les tensions entre l’Islam et l’Occident.

Il a eu à cœur de se rendre sur le site de l’antique cité d’Ur en Chaldée, là même où, selon le récit biblique «L’Éternel dit à Abraham : Va-t’en de ton pays… dans le pays que je te montrerai. Je ferai de toi une grande nation.»

Et à cette occasion, il a rejoint sur une estrade des représentants des différentes confessions présentes dans le pays. Ensemble, ils ont prononcé ce qui fut qualifié de «prière des enfants d’Abraham».

Politique et susceptibilités locales obligent, la branche aînée des enfants du patriarche, celle issue de son fils Isaac, n’avait pas été conviée à ce bel exemple de fraternité œcuménique.

Pas question de rappeler les persécutions, les exactions et les meurtres qui avaient mis fin à trois millénaires de présence juive. Mieux valait jeter un voile pudique sur ce triste épisode.

Mais voilà qu’aujourd’hui une autre voix s’élève.

Celle de Wisam Al-Hardan, animateur du «Mouvement des Fils du Réveil de l’Irak».

Parlant au nom d’un parterre de près de trois cents Irakiens sunnites ou chiites réunis à son appel dans la ville d’Erbil dans le Kurdistan irakien, il a commencé par une déclaration stupéfiante :

«Nous avons demandé publiquement à l’Irak d’entrer en relation avec Israël et son peuple par le biais des Accords d’Abraham.»

Il a évoqué ensuite «la tragédie qu’a été l’exode massif et la dépossession de la majorité de notre population juive irakienne, une communauté avec 2 600 ans d’histoire, au milieu du 20e siècle. Par leur migration forcée, l’Irak a effectivement coupé l’une de ses principales veines.»

Puis il a ajouté :

«Nous voyons une tendance pleine d’espoir dans la région : une communauté en expansion de paix, de développement économique et de fraternité qui est le cadre des Accords d’Abraham.»

Des prises de position qui ont pris une ampleur inattendue du fait que l’auteur a pris soin de les publier dans une tribune dans le Wall Street Journal.

Les dirigeants israéliens ont salué cette initiative alors que la plupart des commentateurs étrangers soulignent qu’il ne s’agit que d’un vœu pieux peu susceptible d’être réalisé.

Reste que les personnalités présentes à la réunion n’ont pas hésité à se joindre à une initiative dont elles ne pouvaient ignorer le risque. Un risque bien réel.

Les autorités de Bagdad les ont immédiatement menacées de représailles tandis que les milices chiites de mouvance iranienne se déclaraient prêtes à leur faire payer cher leur «trahison».

Les Palestiniens ne cachent pas leur indignation.

Les uns et les autres occultent l’autre dimension de ce qui vient de se produire.

Pour la première fois, des Arabes ont mis sur la table la question de l’exode des Juifs forcés de quitter les pays où ils vivaient depuis des siècles et ont reconnu leur responsabilité.

Le fait qu’il s’agisse d’Irakiens dont le pays n’a pas de relations avec Israël est d’autant plus remarquable que l’Égypte, en paix avec l’État hébreu depuis plus de quarante ans, se montre toujours incapable d’entreprendre une pareille démarche.

Source: © Michèle Mazel pour Dreuz.info.

L’ami et auteur de Dreuz info Ftouh Souhail, fait l’objet d’une plainte pour « terrorisme » en Tunisie, en raison de son soutien à Israël

PUBLIÉ PAR FTOUH SOUHAIL LE 8 SEPTEMBRE 2021

Suite à mes positions politiques contre le mouvement Hamas palestinien de Gaza, durant la période de la confrontation avec Israël en mai 2021, un groupe d’avocats tunisiens islamistes a initié une plainte anti-terroriste contre moi devant le district judiciaire du tribunal de Première Instance de Sousse, en Tunisie.

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Ils ont utilisé une loi qui est supposée lutter contre le terrorisme islamique pour défendre le Hamas palestinien. Ils ont basé leurs plaintes sur cette loi anti-terroriste pour défendre justement les djihadistes du Hamas.

Ils ont considéré mon soutien au droit légitime d’Israël de se défendre comme une sorte de soutien au terrorisme.

La police tunisienne de Sousse a accepté ladite plainte qui considère le soutien d’Israël comme une forme d’apologie pour le terrorisme au sens de l’article 31 de La loi antiterroriste du 25 juillet 2015.

Ce détournement de l’utilisation de la loi constitue une première en Tunisie.

Je me suis exprimé pourtant, contre un mouvement terroriste, contre l’envoi de roquettes sur la population de Jérusalem par le Hamas le 10 mai 2021. Au total environ 4000 roquettes ont été tirées en direction d’Israël depuis Gaza durant les 11 jours de conflit entre l’armée israélienne et le mouvement islamiste palestinien Hamas au pouvoir dans la bande de Gaza.

Des avocats islamistes de la ville de Sousse ont réussi à convaincre la justice pour emmètre un mandat national d’arrêt contre ma personne.

Le 15 mai 2021, un avocat islamiste de Sousse Mohamed Lamine Latrceh, avait publié un post dénonçant que le gouvernement tunisien qui ne réagit pas envers mes positions contre le Hamas.

Aujourd’hui, moi qui défends depuis 2007 la paix avec Israël et la normalisation des relations avec l’État juif, je me retrouve poursuivi par une loi qui est conçue pour lutter contre ces groupes islamistes comme le Hamas, classé terroriste dans la majorité des pays, notamment des pays arabes modérés.

Malgré le fait que je réside au Canada, ils ont fait leurs démarches dans la ville de Sousse, où je n’ai aucun lien, ni attachement, ni adresse. Un mandat de recherche a été lancé contre moi le 24 mai 2021 sur l’ensemble du territoire tunisien.

Rapidement, l’appareil policier et judiciaire a accepté la plainte des islamistes, en émettant ce mandat de recherche le 24 mai 2021. Mon avocate a été empêchée jusqu’ici de prendre connaissance du dossier.

Source : © Ftouh Souhail pour Dreuz.info.

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Georges Bensoussan. Réponse à la tribune parue dans Libération du 27 juillet 2021

Georges Bensoussan. Réponse à la tribune parue dans Libération du 27 juillet 2021

La détresse du peuple libanais ne semble pas amoindrir sa haine du peuple d’Israël.

 

PUBLIÉ PAR CHRISTIAN LARNET LE 8 AOÛT 2021

L’establishment de la défense israélien estime qu’il pourrait bientôt y avoir un conflit entre Israël et le groupe terroriste libanais Hezbollah, selon les informations de Channel 12, après que le groupe ait tiré plus de 20 missiles sur Israël.

Vendredi matin 6 août 2021, des alertes rouges ont été déclenchées dans le Golan. Des résidents de la région ont déclaré avoir entendu au moins deux explosions. Vers 13h, au moins 15 roquettes ont été tirées du sud du Liban vers le Golan.

Il y a eu de multiples interceptions, et des impacts dans des zones ouvertes. Sur les 19 tirées par le Hezbollah, 10 ont été interceptées par le Dôme de Fer, ce qui laisse supposer qu’elles étaient censées atterrir sur des habitations, 6 ont atterri dans des zones ouvertes en territoire israélien, 3 ont atterri dans des zones courtes au Liban.

En réponse, Tsahal a répondu avec des tirs d’artillerie vers le sud du Liban et a frappé les sources de lancement.

Selon la chaîne israélienne Kan 11 News, l’establishment de la défense israélienne a rapidement estimé que le Hezbollah était responsable des tirs, en réponse aux frappes aériennes de jeudi, qui répondaient déjà à une autre attaque de missiles, le 4 août.

Peu de temps après, le Hezbollah assumait la responsabilité de l’attaque de plus de 20 roquettes vers le plateau du Golan.

Le Premier ministre Bennett a tenu une réunion d’urgence avec le ministre Gantz et les hauts gradés de Tsahal.

La FINUL a déclaré : « c’est une situation très grave et nous exhortons toutes les parties à cesser le feu ».

Un responsable de la sécurité israélienne a ensuite indiqué qu’Israël « prépare des options de réponse supplémentaires en utilisant divers moyens en fonction de l’évolution de la situation. »

Puis quelque chose d’inhabituel s’est produit : Les habitants druzes de Hasbaya, dans la région du Sud-Liban, ont attaqué les terroristes du Hezbollah qui utilisaient leurs villages pour lancer des roquettes. Ils ont affirmé que le Hezbollah utilisait des maisons civiles pour lancer ses attaques et que tous les habitants servaient de boucliers humains.

Après le bombardement par les FDI des pentes nord de Jabal al Sheikh, au Liban, les civils des villes libanaises situées le long de la ligne bleue ont signalé que les FDI ont retiré toutes les patrouilles le long de la frontière, dans l’attente de la prochaine action…

En fin de journée, vendredi, un autre front s’est ouvert dans le Sud : quatre incendies ont été causés par des ballons incendiaires lancés depuis Gaza sur Israël.

Un porte-parole de Tsahal a déclaré :

« En réponse aux lancements continus de ballons incendiaires depuis Gaza vers Israël tout au long de la journée, les avions de chasse de Tsahal ont frappé un complexe militaire du Hamas et un site de lancement de roquettes.

Le site de lancement de roquettes était situé à proximité immédiate d’un environnement civil, soulignant une fois de plus comment le Hamas continue de mettre en danger les civils palestiniens.

Les FDI continueront à répondre avec force aux efforts terroristes émis depuis la bande de Gaza. »

Plus tard, les FDI ont publié des images des frappes aériennes effectuées dans la nuit à Gaza en réponse aux lancements de ballons incendiaires effectués la veille.

L’armée israélienne affirme maintenant que le Hezbollah a intentionnellement ciblé des zones ouvertes dans le nord d’Israël, évitant les zones peuplées par crainte de représailles sévères.