Catégorie : COMMUNIQUE DE PRESSE

L’Observatoire Juif de France, vient de déposer plainte auprès du Procureur de la République du Tribunal Judiciaire de Paris à l’encontre d’une dénommée Elisa Naibed.

L’Observatoire Juif de France a pour vocation de combattre tous les individus qui se livrent à des actes racistes, antisémites ou faisant l’apologie du terrorisme et du nazisme.

Notre équipe de bénévoles analyse et décrypte sur le net, afin d’identifier les auteurs de telles publications.

L’Observatoire Juif de France, vient de déposer plainte auprès du Procureur de la République du Tribunal Judiciaire de Paris à l’encontre d’une dénommée Elisa Naibed.

Cette dernière, dans plusieurs publications sur les réseaux sociaux laisse éclater sa haine des juifs, en les assimilant notamment au virus de la covid-19 (celui-ci aurait été créé par un juif), en les accusant de saturer les réanimations, en les qualifiant de « parasites », « criminels », « monstres », « assassins du christ et de l’humanité » ou « racaille d’en haut », en regrettant les « délateurs de Vichy », et en leur promettant « qu’ils vont payer cela très cher ».

L’Observatoire Juif de France attend avec confiance la réponse qui sera donnée à cette dangereuse individu, et fait entièrement confiance à la Justice de notre pays afin de sanctionner l’autrice de ces publications.

COPIE DU COURRIER ENVOYE CE JOUR A MONSIEUR GERALD DARMANIN MINISTRE DE L’INTERIEUR.

Objet : Collectif Palestine vaincra / B D S CAPJPO-EUROPALESTINE.

Monsieur le Ministre,

J’interviens auprès de vous en qualité d’avocat l’association l’Observatoire Juif de France, Domiciliée au 154 ter  avenue Victor Hugo 75116 Paris, prise en la personne de son Président qui a pour objet de combattre le racisme, l’antisémitisme sous toutes ses formes

Au nom de ma cliente, je prie qu’il vous plaise de lancer la procédure de dissolution du « Collectif Palestine Vaincra émanation du FPLP (Front Populaire de Libération de la Palestine) et de CAPJPO-EUROPALESTINE qui inscrit et abrite dans ses statuts BDS (Boycott désinvestissement, Sanctions) contre l’Etat d’Israël.

Ces associations, le samedi 15 mai 2021, ont bravé à Paris l’interdiction de manifester à Barbès dans le contexte du conflit qui déchire le Proche orient. Des drapeaux palestiniens, du Hamas et de pays étrangers ont été brandis, des slogans haineux ont été proférés et des violences ont été commises à l’encontre des Forces de l’Ordre.

Ces organisations liées entre elles, ont en permanence pour but la disparition de l’Etat d’Israël par des manifestations et des affichages appelant au boycott de cet Etat (Interdit par l’article 225-1-2 du Code pénal) et les violations constantes de l’Ordre Public.

Il s’agit de :

-Collectif Palestine Vaincra qui est une émanation du FPLP, dissout, et dont le chef exécute une peine de réclusion criminelle, agit par des affiches placardées sur les abribus de Toulouse, tout comme celles qui appellent à l’éradication d’Israël.

-CAPJPO-EUROPALESTINE-BDS qui organise régulièrement des manifestations appelant au Boycott d’Israël. Ces organisations ont pour unique activité et seul objet à diffuser la haine et les appels au meurtre des israéliens, au prétexte de soutenir « La cause palestinienne ».

Ces associations sont illégales, car leurs statuts ne respectent pas les conditions imposées par la loi française qui prohibe les associations à caractère violent, et appelant à la guerre.

Elles sont illicites car n’ayant pour unique objet la haine et la destruction d’un Etat qui entretient des relations diplomatiques avec la majorité des Etats membres de l’ONU, dont la République française ;

Ces associations aussi, enfreignent la loi pénale qui dans les articles 225 al 1 al 2 du code pénal, interdit toute discrimination en France en raison de l’origine de la race, de la Nation, la religion, qui en serait victime.

La législation française qui dispose qu’une association est dissoute par décret en conseil des ministres, dans les cas suivants :

– « Provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence envers une personne ou un groupe de personnes en raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée ou propagent des idées ou théories tendant à justifier ou encouragent cette discrimination, cette haine ou cette violence.

– Agissements, sur le territoire français ou à partir de ce territoire, en vue de provoquer des actes de terrorisme en France ou à l’étranger.

– Provocation à des manifestations armées dans la rue.

– Association présentant, par leur forme et leur organisation militaires, le caractère de groupes de combat ou de milices privées.

– Association ayant pour but de porter atteinte à l’intégrité du territoire national ou d’attenter par la force à la forme républicaine du gouvernement. »

En conséquence, l’O.J.F. vous prie instamment, engager la procédure de dissolution de ces associations dont les statuts sont illicites, les actions sont illégales et qui de plus, menacent gravement l’Ordre public.

Dans cette attente, je vous prie de croire Monsieur le Ministre de l’Intérieur, en mes sentiments de haute et respectueuse considération.

 

 

L’Observatoire Juif de France a besoin de vous.

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COPIE DU COURRIEL ENVOYE CE JOUR A MONSIEUR GERALD DARMANIN MINISTRE DE L’INTERIEUR.

Monsieur le Ministre de l’Intérieur,

  • J’interviens auprès de vous en ma qualité de Conseil de l’association  l’Observatoire des juifs de France – sise, 154 ter, avenue Victor Hugo 75116.

Il apparaît que des manifestations pro-palestiniennes se dérouleront, samedi 15 mai 2021 dans de nombreuses villes de France au soutien du Hamas, qui livre une guerre génocidaire contre la population israélienne, depuis la Bande de Gaza et ce depuis plusieurs jours.

Ces rassemblements sont de nature à échauffer les esprits  de militants violents qui se livreront, comme toujours à des violences contre les juifs ou supposés juifs, ainsi que contre leurs biens.

Nous vous invitons à interdire ces manifestations  qui seront à n’en pas douter, animée par une haine antisémite avec tous les dérapages que nous connaissons.

En tout état de cause, nous tiendrons l’Etat pour responsable  de toute atteinte qui pourraient nuire à des citoyens supposés et ou réellement juifs, durant ces rassemblements qui troubleront durablement l’Ordre public.

Je vous prie de croire, Monsieur le Ministre de l’Intérieur, en mes sentiments de haute et dévouée considération.

 

MISE EN GARDE A L’ADRESSE DE MONSIEUR LE MINISTRE DE L’INTERIEUR ET AU PREFET DE POLICE DE PARIS

Nous mettons en garde Monsieur le Ministre de l’Intérieur ainsi que monsieur le Préfet de Police de Paris, vu que de nombreux citoyens de confession juive, s’inquiètent des manifestations qui sont organisées par des militants agissant en soutien du Hamas et contre Israël, organisation qui dirige la Bande de Gaza et a déclenché une offensive de grande envergure contre les villes et les civils israéliens depuis plusieurs jours

Selon des sources sures ces rassemblements seront dirigés contre Israël et seront déviés vers les citoyens et les institutions juives dans de nombreuses villes de France.

Nous vous invitons à prendre des strictes mesures pour à minima éviter les agressions contre les personnes juives ou supposées telles et les dégradations contre les biens de ces dernières et le cas échéant à interdire ces manifestations qui introduisent un conflit étranger à notre pays

Ces manifestations en plus, attisent les haines antijuives en France au sein de populations sensibles, heurtent de plein fouet, l’ordre public en cette période si dangereuse pour la paix publique.

Nous sollicitons en conséquence de votre haute bienveillance, qu’il vous plaise de veiller à la sécurité de tous par tous les moyens nécessaires au maintien de la paix publique.

Ayez en mémoire une certaine manifestation s’était déroulée aux cris de “MORT AUX JUIFS” sans qu’aucune suite judiciaire n’a été ordonnée.

NOUS TENONS A PORTER A VOTRE CONNAISSANCE QUE LE MAROC PAYS A MAJORITE MUSULMANE ET AFIN DE MAINTENIR UN CLIMAT DE PAIX ET DE CONCORDE A INTERDIT TOUTE MANIFESTATION SUR LE TERRITOIRE NATIONAL MAROCAIN.

Le Président  

L’article que vous ne lirez pas dans la presse française à propos des émeutes à Sheikh Jarrah. Nous demandons à l’AFP de faire son travail en toute objectivité et de reprendre cet article à son compte.


“Les opposants à Israël ont raison: Sheikh Jarrah personnifie le conflit israélo-arabe, et la haine arabe des Juifs”.

La semaine dernière, les forces anti-israéliennes sont entrées en ébullition concernant la décision du tribunal de district de Jérusalem autorisant l’expulsion de certaines familles arabes de maisons du quartier «Sheikh Jarrah» de Jérusalem. Ces critiques ont agressivement dénoncé Israël sur les réseaux sociaux et ont même lancé un hashtag tendance, « SaveSheikhJarrah », tout en affirmant que ce qui se passe dans ce quartier de Jérusalem illustre tout le conflit israélo-arabe.

Et ils ont raison. Le différend sur «Sheikh Jarrah» illustre bien les principales caractéristiques de tout le conflit israélo-arabe .
Mais d’abord, un peu d’histoire de ce quartier est nécessaire. «Sheikh Jarrah» est un quartier arabe qui a été créé en 1865. Et avant 1949, il y avait un quartier juif séparé en son sein. Pendant environ 2 000 ans auparavant, cette région était connue sous le nom de «Shimon HaTzadik » (Simon le Juste), du nom du célèbre sage rabbinique dont la tombe se trouve là.

Pendant des siècles, la présence juive dans la région s’articulait autour de la tombe de Shimon HaTzadik , qui était l’un des derniers membres de la Grande Assemblée ( HaKnesset HaGedolah ), l’organe directeur du peuple juif pendant la deuxième confédération juive (après l’Exil Babylonien). Shimon HaTzadik , dont le nom complet était Shimon ben Yohanan, a eu un tel impact que pratiquement tous les enfants juifs depuis 2000 ans ont appris son verset le plus célèbre de Pirkei Avot («Paroles des pères»), qui a été incorporé il y a des millénaires dans les prières juives du matin. : «Le monde repose sur trois choses: la Torah, le service de Dieu (Avodah Hashem) et les actes de bonté. (Gmilout Hassadim)»

En raison de la tombe et de son importance pour le peuple juif, le Comité de la communauté séfarade et l’Assemblée ashkénaze d’Israël ont acheté la tombe et ses terres environnantes (environ 4,5 acres) en 1875. Peu de temps après, avec le quartier de Kfar Hashiloah dans la région de Silwan à Jérusalem, Shimon HaTzadik est devenue le foyer de nombreux Juifs, pour la plupart yéménites, qui avaient émigré à Jérusalem (Sion) en 1881. Il faut noter qu’en 1844, les Juifs constituaient le plus grand groupe ethnique de Jérusalem.

Entre 1936 et 1938, puis à nouveau en 1948, l’Empire britannique a aidé les Arabes, incités par la haine primaire envers les Juifs, à arracher les Juifs à leurs foyers à Shimon HaTzadik (et à Kfar Hashiloah ). La communauté juive yéménite fut également expulsée de Silwan , pour «sa propre sécurité», par le British Office of Social Welfare. Essentiellement, les Britanniques ont préféré forcer les Juifs à quitter leurs maisons plutôt que de dépenser les ressources nécessaires pour protéger les familles juives et leurs droits de propriété à Jérusalem.

Puis, en 1949, après que la Trans-Jordanie (aujourd’hui la Jordanie) ait envahi Israël dans le cadre d’une tentative expresse de toute la Ligue arabe de détruire Israël et de « pousser les Juifs à la mer», la Légion Arabe Transjordanienne créée et dirigée par les Britanniques, conquit la Judée et la Samarie, toute la vieille ville de Jérusalem et de nombreux quartiers environnants, y compris le quartier de Shimon HaTzadik . Ensuite, la Légion arabe tua ou nettoya ethniquement chaque dernier Juif. Personne ne fut autorisé à rester. Pas un. Même ceux dont les familles avaient vécu dans la région pendant des siècles avant l’invasion arabe au septième siècle.

Après qu’Israël ait pris le contrôle de tout Jérusalem depuis la Jordanie pendant la guerre des Six jours de 1967, Israël adopta une loi qui permettait aux Juifs, dont les familles avaient été forcées de quitter leurs maisons par les Jordaniens ou les Britanniques, de reprendre possession de leurs maisons familiales s’ils pouvaient fournir une preuve de propriété et si les résidents actuels ne pouvaient pas fournir la preuve d’une acquisition ou d’un transfert de propriété valide. Toutes les maisons qui font l’objet de cette procédure d’expulsion de 2021, en plus d’être sur des terres achetées en 1875 par la communauté juive, appartenaient à des familles juives qui avaient acheté ces maisons, et avaient des actes enregistrés d’abord auprès de l’Empire ottoman (qui a gouverné la région de 1517 à 1917) puis auprès des autorités britanniques (qui contrôlaient la région de 1917 à 1948).

Ces quatre maisons, soumises à l’avis d’expulsion en instance, ont déjà fait l’objet de nombreux litiges en Israël, avec des appels allant jusqu’à la très libérale Cour suprême d’Israël, toutes les parties bénéficiant d’une représentation et d’une procédure régulière. Le tribunal a décidé la semaine dernière que ces maisons devaient être restituées à leurs propriétaires légitimes et que quatre autres maisons devaient être rendues à leurs propriétaires légitimes d’ici la fin de l’été. Le tribunal a en outre déterminé que les personnes vivant actuellement dans ces maisons ont squatté illégalement ces maisons pendant des décennies sans payer de loyer ni détenir une preuve de propriété.

C’est en cela que la controverse et le conflit actuels entourant le quartier de Shimon HaTzadik sont emblématiques de tout le conflit israélo-arabe.

Shimon HaTzadik est une région qui a une profonde signification historique et religieuse pour le peuple juif. C’est un endroit où le peuple juif a développé – comme Ben Gourion l’a dit dans la Déclaration d’Indépendance d’Israël – son « identité spirituelle, religieuse et politique ». C’est un endroit où le peuple juif « a obtenu son indépendance pour la première fois et a créé une culture d’importance nationale et universelle ». C’est une terre qui faisait partie du seul État indépendant qui ait jamais existé à l’ouest du Jourdain au cours des 2000 dernières années (qui ne faisait pas partie d’un empire étranger de colonisation). Tout cela, bien sûr, s’applique également à chaque centimètre carré de la terre d’Israël.
Shimon HaTzadik est également l’endroit où les organisations juives ont acheté des terres et construit des maisons pendant l’Empire ottoman et le contrôle de la région par l’Empire britannique. Les Juifs yéménites qui ont déménagé dans le quartier de Shimon HaTzadik dans les années 1880 sont venus avec le rêve de vivre à Sion et de rétablir la patrie juive. Cela s’applique à toutes les communautés juives établies en terre d’Israël entre 1870 et 1947.

Shimon HaTzadik est un quartier où Juifs et Arabes auraient pu vivre côte à côte pacifiquement si les Arabes – incités avec une ferveur antisémite par l’allié et collaborateur des Nazis, Haj Amin al-Husseini, puis par cinq des armées les plus puissantes de toute la Ligue arabe – n’avaient pas essayé de nettoyer ethniquement tous les Juifs qui y vivaient. Cela s’applique également à toutes les communautés juives établies en terre d’Israël avant 1947.

À Shimon HaTzadik , les Juifs tentent de retourner dans leurs maisons qui ont été achetées pacifiquement et légalement par leurs ancêtres sur une terre qui fait partie de la patrie autochtone, historique et religieuse du peuple juif. Ils essaient de retourner dans leurs maisons sur une terre qui a été conquise par une armée arabe étrangère et renommée pour effacer le lien historique et le caractère juif de la région. Cela s’applique également à chaque centimètre carré de la terre d’Israël avant 1948.

Shimon HaTzadik et Sheikh Jarrah: le conflit israélo-arabe en un mot.”

Micha Danzig

Micha Danzig a servi dans l’armée israélienne et est un ancien officier de police de New York. Il est actuellement avocat et est très actif dans de nombreuses organisations juives et pro-israé liennes, notamment Stand With Us, TEAM et la FIDF.
Cet article a été publié initialement par le Jewish Journal.

Le président 

L’article que vous ne lirez pas dans la presse française à propos des émeutes à Sheikh Jarrah. Nous demandons à l’AFP de faire son travail en toute objectivité et de reprendre cet article à son compte.


“Les opposants à Israël ont raison: Sheikh Jarrah personnifie le conflit israélo-arabe, et la haine arabe des Juifs”.

La semaine dernière, les forces anti-israéliennes sont entrées en ébullition concernant la décision du tribunal de district de Jérusalem autorisant l’expulsion de certaines familles arabes de maisons du quartier «Sheikh Jarrah» de Jérusalem. Ces critiques ont agressivement dénoncé Israël sur les réseaux sociaux et ont même lancé un hashtag tendance, « SaveSheikhJarrah », tout en affirmant que ce qui se passe dans ce quartier de Jérusalem illustre tout le conflit israélo-arabe.

Et ils ont raison. Le différend sur «Sheikh Jarrah» illustre bien les principales caractéristiques de tout le conflit israélo-arabe .
Mais d’abord, un peu d’histoire de ce quartier est nécessaire. «Sheikh Jarrah» est un quartier arabe qui a été créé en 1865. Et avant 1949, il y avait un quartier juif séparé en son sein. Pendant environ 2 000 ans auparavant, cette région était connue sous le nom de «Shimon HaTzadik » (Simon le Juste), du nom du célèbre sage rabbinique dont la tombe se trouve là.

Pendant des siècles, la présence juive dans la région s’articulait autour de la tombe de Shimon HaTzadik , qui était l’un des derniers membres de la Grande Assemblée ( HaKnesset HaGedolah ), l’organe directeur du peuple juif pendant la deuxième confédération juive (après l’Exil Babylonien). Shimon HaTzadik , dont le nom complet était Shimon ben Yohanan, a eu un tel impact que pratiquement tous les enfants juifs depuis 2000 ans ont appris son verset le plus célèbre de Pirkei Avot («Paroles des pères»), qui a été incorporé il y a des millénaires dans les prières juives du matin. : «Le monde repose sur trois choses: la Torah, le service de Dieu (Avodah Hashem) et les actes de bonté. (Gmilout Hassadim)»

En raison de la tombe et de son importance pour le peuple juif, le Comité de la communauté séfarade et l’Assemblée ashkénaze d’Israël ont acheté la tombe et ses terres environnantes (environ 4,5 acres) en 1875. Peu de temps après, avec le quartier de Kfar Hashiloah dans la région de Silwan à Jérusalem, Shimon HaTzadik est devenue le foyer de nombreux Juifs, pour la plupart yéménites, qui avaient émigré à Jérusalem (Sion) en 1881. Il faut noter qu’en 1844, les Juifs constituaient le plus grand groupe ethnique de Jérusalem.

Entre 1936 et 1938, puis à nouveau en 1948, l’Empire britannique a aidé les Arabes, incités par la haine primaire envers les Juifs, à arracher les Juifs à leurs foyers à Shimon HaTzadik (et à Kfar Hashiloah ). La communauté juive yéménite fut également expulsée de Silwan , pour «sa propre sécurité», par le British Office of Social Welfare. Essentiellement, les Britanniques ont préféré forcer les Juifs à quitter leurs maisons plutôt que de dépenser les ressources nécessaires pour protéger les familles juives et leurs droits de propriété à Jérusalem.

Puis, en 1949, après que la Trans-Jordanie (aujourd’hui la Jordanie) ait envahi Israël dans le cadre d’une tentative expresse de toute la Ligue arabe de détruire Israël et de « pousser les Juifs à la mer», la Légion Arabe Transjordanienne créée et dirigée par les Britanniques, conquit la Judée et la Samarie, toute la vieille ville de Jérusalem et de nombreux quartiers environnants, y compris le quartier de Shimon HaTzadik . Ensuite, la Légion arabe tua ou nettoya ethniquement chaque dernier Juif. Personne ne fut autorisé à rester. Pas un. Même ceux dont les familles avaient vécu dans la région pendant des siècles avant l’invasion arabe au septième siècle.

Après qu’Israël ait pris le contrôle de tout Jérusalem depuis la Jordanie pendant la guerre des Six jours de 1967, Israël adopta une loi qui permettait aux Juifs, dont les familles avaient été forcées de quitter leurs maisons par les Jordaniens ou les Britanniques, de reprendre possession de leurs maisons familiales s’ils pouvaient fournir une preuve de propriété et si les résidents actuels ne pouvaient pas fournir la preuve d’une acquisition ou d’un transfert de propriété valide. Toutes les maisons qui font l’objet de cette procédure d’expulsion de 2021, en plus d’être sur des terres achetées en 1875 par la communauté juive, appartenaient à des familles juives qui avaient acheté ces maisons, et avaient des actes enregistrés d’abord auprès de l’Empire ottoman (qui a gouverné la région de 1517 à 1917) puis auprès des autorités britanniques (qui contrôlaient la région de 1917 à 1948).

Ces quatre maisons, soumises à l’avis d’expulsion en instance, ont déjà fait l’objet de nombreux litiges en Israël, avec des appels allant jusqu’à la très libérale Cour suprême d’Israël, toutes les parties bénéficiant d’une représentation et d’une procédure régulière. Le tribunal a décidé la semaine dernière que ces maisons devaient être restituées à leurs propriétaires légitimes et que quatre autres maisons devaient être rendues à leurs propriétaires légitimes d’ici la fin de l’été. Le tribunal a en outre déterminé que les personnes vivant actuellement dans ces maisons ont squatté illégalement ces maisons pendant des décennies sans payer de loyer ni détenir une preuve de propriété.

C’est en cela que la controverse et le conflit actuels entourant le quartier de Shimon HaTzadik sont emblématiques de tout le conflit israélo-arabe.

Shimon HaTzadik est une région qui a une profonde signification historique et religieuse pour le peuple juif. C’est un endroit où le peuple juif a développé – comme Ben Gourion l’a dit dans la Déclaration d’Indépendance d’Israël – son « identité spirituelle, religieuse et politique ». C’est un endroit où le peuple juif « a obtenu son indépendance pour la première fois et a créé une culture d’importance nationale et universelle ». C’est une terre qui faisait partie du seul État indépendant qui ait jamais existé à l’ouest du Jourdain au cours des 2000 dernières années (qui ne faisait pas partie d’un empire étranger de colonisation). Tout cela, bien sûr, s’applique également à chaque centimètre carré de la terre d’Israël.
Shimon HaTzadik est également l’endroit où les organisations juives ont acheté des terres et construit des maisons pendant l’Empire ottoman et le contrôle de la région par l’Empire britannique. Les Juifs yéménites qui ont déménagé dans le quartier de Shimon HaTzadik dans les années 1880 sont venus avec le rêve de vivre à Sion et de rétablir la patrie juive. Cela s’applique à toutes les communautés juives établies en terre d’Israël entre 1870 et 1947.

Shimon HaTzadik est un quartier où Juifs et Arabes auraient pu vivre côte à côte pacifiquement si les Arabes – incités avec une ferveur antisémite par l’allié et collaborateur des Nazis, Haj Amin al-Husseini, puis par cinq des armées les plus puissantes de toute la Ligue arabe – n’avaient pas essayé de nettoyer ethniquement tous les Juifs qui y vivaient. Cela s’applique également à toutes les communautés juives établies en terre d’Israël avant 1947.

À Shimon HaTzadik , les Juifs tentent de retourner dans leurs maisons qui ont été achetées pacifiquement et légalement par leurs ancêtres sur une terre qui fait partie de la patrie autochtone, historique et religieuse du peuple juif. Ils essaient de retourner dans leurs maisons sur une terre qui a été conquise par une armée arabe étrangère et renommée pour effacer le lien historique et le caractère juif de la région. Cela s’applique également à chaque centimètre carré de la terre d’Israël avant 1948.

Shimon HaTzadik et Sheikh Jarrah: le conflit israélo-arabe en un mot.”

Micha Danzig

Micha Danzig a servi dans l’armée israélienne et est un ancien officier de police de New York. Il est actuellement avocat et est très actif dans de nombreuses organisations juives et pro-israéliennes, notamment Stand With Us, TEAM et la FIDF.
Cet article a été publié initialement par le Jewish Journal.
Le président 

L’article que vous ne lirez pas dans la presse française à propos des émeutes à Sheikh Jarrah. Nous demandons à l’AFP de faire son travail en toute objectivité et de reprendre cet article à son compte.


“Les opposants à Israël ont raison: Sheikh Jarrah personnifie le conflit israélo-arabe, et la haine arabe des Juifs”.

La semaine dernière, les forces anti-israéliennes sont entrées en ébullition concernant la décision du tribunal de district de Jérusalem autorisant l’expulsion de certaines familles arabes de maisons du quartier «Sheikh Jarrah» de Jérusalem. Ces critiques ont agressivement dénoncé Israël sur les réseaux sociaux et ont même lancé un hashtag tendance, « SaveSheikhJarrah », tout en affirmant que ce qui se passe dans ce quartier de Jérusalem illustre tout le conflit israélo-arabe.

Et ils ont raison. Le différend sur «Sheikh Jarrah» illustre bien les principales caractéristiques de tout le conflit israélo-arabe .
Mais d’abord, un peu d’histoire de ce quartier est nécessaire. «Sheikh Jarrah» est un quartier arabe qui a été créé en 1865. Et avant 1949, il y avait un quartier juif séparé en son sein. Pendant environ 2 000 ans auparavant, cette région était connue sous le nom de «Shimon HaTzadik » (Simon le Juste), du nom du célèbre sage rabbinique dont la tombe se trouve là.

Pendant des siècles, la présence juive dans la région s’articulait autour de la tombe de Shimon HaTzadik , qui était l’un des derniers membres de la Grande Assemblée ( HaKnesset HaGedolah ), l’organe directeur du peuple juif pendant la deuxième confédération juive (après l’Exil Babylonien). Shimon HaTzadik , dont le nom complet était Shimon ben Yohanan, a eu un tel impact que pratiquement tous les enfants juifs depuis 2000 ans ont appris son verset le plus célèbre de Pirkei Avot («Paroles des pères»), qui a été incorporé il y a des millénaires dans les prières juives du matin. : «Le monde repose sur trois choses: la Torah, le service de Dieu (Avodah Hashem) et les actes de bonté. (Gmilout Hassadim)»

En raison de la tombe et de son importance pour le peuple juif, le Comité de la communauté séfarade et l’Assemblée ashkénaze d’Israël ont acheté la tombe et ses terres environnantes (environ 4,5 acres) en 1875. Peu de temps après, avec le quartier de Kfar Hashiloah dans la région de Silwan à Jérusalem, Shimon HaTzadik est devenue le foyer de nombreux Juifs, pour la plupart yéménites, qui avaient émigré à Jérusalem (Sion) en 1881. Il faut noter qu’en 1844, les Juifs constituaient le plus grand groupe ethnique de Jérusalem.

Entre 1936 et 1938, puis à nouveau en 1948, l’Empire britannique a aidé les Arabes, incités par la haine primaire envers les Juifs, à arracher les Juifs à leurs foyers à Shimon HaTzadik (et à Kfar Hashiloah ). La communauté juive yéménite fut également expulsée de Silwan , pour «sa propre sécurité», par le British Office of Social Welfare. Essentiellement, les Britanniques ont préféré forcer les Juifs à quitter leurs maisons plutôt que de dépenser les ressources nécessaires pour protéger les familles juives et leurs droits de propriété à Jérusalem.

Puis, en 1949, après que la Trans-Jordanie (aujourd’hui la Jordanie) ait envahi Israël dans le cadre d’une tentative expresse de toute la Ligue arabe de détruire Israël et de « pousser les Juifs à la mer», la Légion Arabe Transjordanienne créée et dirigée par les Britanniques, conquit la Judée et la Samarie, toute la vieille ville de Jérusalem et de nombreux quartiers environnants, y compris le quartier de Shimon HaTzadik . Ensuite, la Légion arabe tua ou nettoya ethniquement chaque dernier Juif. Personne ne fut autorisé à rester. Pas un. Même ceux dont les familles avaient vécu dans la région pendant des siècles avant l’invasion arabe au septième siècle.

Après qu’Israël ait pris le contrôle de tout Jérusalem depuis la Jordanie pendant la guerre des Six jours de 1967, Israël adopta une loi qui permettait aux Juifs, dont les familles avaient été forcées de quitter leurs maisons par les Jordaniens ou les Britanniques, de reprendre possession de leurs maisons familiales s’ils pouvaient fournir une preuve de propriété et si les résidents actuels ne pouvaient pas fournir la preuve d’une acquisition ou d’un transfert de propriété valide. Toutes les maisons qui font l’objet de cette procédure d’expulsion de 2021, en plus d’être sur des terres achetées en 1875 par la communauté juive, appartenaient à des familles juives qui avaient acheté ces maisons, et avaient des actes enregistrés d’abord auprès de l’Empire ottoman (qui a gouverné la région de 1517 à 1917) puis auprès des autorités britanniques (qui contrôlaient la région de 1917 à 1948).

Ces quatre maisons, soumises à l’avis d’expulsion en instance, ont déjà fait l’objet de nombreux litiges en Israël, avec des appels allant jusqu’à la très libérale Cour suprême d’Israël, toutes les parties bénéficiant d’une représentation et d’une procédure régulière. Le tribunal a décidé la semaine dernière que ces maisons devaient être restituées à leurs propriétaires légitimes et que quatre autres maisons devaient être rendues à leurs propriétaires légitimes d’ici la fin de l’été. Le tribunal a en outre déterminé que les personnes vivant actuellement dans ces maisons ont squatté illégalement ces maisons pendant des décennies sans payer de loyer ni détenir une preuve de propriété.

C’est en cela que la controverse et le conflit actuels entourant le quartier de Shimon HaTzadik sont emblématiques de tout le conflit israélo-arabe.

Shimon HaTzadik est une région qui a une profonde signification historique et religieuse pour le peuple juif. C’est un endroit où le peuple juif a développé – comme Ben Gourion l’a dit dans la Déclaration d’Indépendance d’Israël – son « identité spirituelle, religieuse et politique ». C’est un endroit où le peuple juif « a obtenu son indépendance pour la première fois et a créé une culture d’importance nationale et universelle ». C’est une terre qui faisait partie du seul État indépendant qui ait jamais existé à l’ouest du Jourdain au cours des 2000 dernières années (qui ne faisait pas partie d’un empire étranger de colonisation). Tout cela, bien sûr, s’applique également à chaque centimètre carré de la terre d’Israël.
Shimon HaTzadik est également l’endroit où les organisations juives ont acheté des terres et construit des maisons pendant l’Empire ottoman et le contrôle de la région par l’Empire britannique. Les Juifs yéménites qui ont déménagé dans le quartier de Shimon HaTzadik dans les années 1880 sont venus avec le rêve de vivre à Sion et de rétablir la patrie juive. Cela s’applique à toutes les communautés juives établies en terre d’Israël entre 1870 et 1947.

Shimon HaTzadik est un quartier où Juifs et Arabes auraient pu vivre côte à côte pacifiquement si les Arabes – incités avec une ferveur antisémite par l’allié et collaborateur des Nazis, Haj Amin al-Husseini, puis par cinq des armées les plus puissantes de toute la Ligue arabe – n’avaient pas essayé de nettoyer ethniquement tous les Juifs qui y vivaient. Cela s’applique également à toutes les communautés juives établies en terre d’Israël avant 1947.

À Shimon HaTzadik , les Juifs tentent de retourner dans leurs maisons qui ont été achetées pacifiquement et légalement par leurs ancêtres sur une terre qui fait partie de la patrie autochtone, historique et religieuse du peuple juif. Ils essaient de retourner dans leurs maisons sur une terre qui a été conquise par une armée arabe étrangère et renommée pour effacer le lien historique et le caractère juif de la région. Cela s’applique également à chaque centimètre carré de la terre d’Israël avant 1948.

Shimon HaTzadik et Sheikh Jarrah: le conflit israélo-arabe en un mot.”

Micha Danzig

Micha Danzig a servi dans l’armée israélienne et est un ancien officier de police de New York. Il est actuellement avocat et est très actif dans de nombreuses organisations juives et pro-israé liennes, notamment Stand With Us, TEAM et la FIDF.
Cet article a été publié initialement par le Jewish Journal.

Le président 

Intervention de la Mairie de Paris-Centre suite à la demande de l’Observatoire Juif de France

      Tous ensemble contre l’antisémitisme

L’Observatoire Juif de France dont la mission est de combattre l’antisémitisme sous toutes ses formes se félicite de la réactivité des Services Techniques de la Mairie de Paris-Centre.

Un bénévole de notre équipe nous avait signalé l’inscription d’un tag « J’BAISE LES JUIFS » sur le passage pour piétons entre le 110 et 112 Bd Sébastopol à Paris.

Notre secrétariat a saisi immédiatement la Mairie de Paris-Centre qui sans attendre a diligenté une équipe spécialisée pour effacer ce tag antisémite.

Afin de ne pas banaliser ce genre d’acte inadmissible, si vous êtes témoin ou victime de dérapage antisémite, nous vous suggérons de nous contacter de suite pour que nous puissions intervenir :

E-mail : [email protected]

En ligne : https://observatoirejuifdefrance.fr/declaration-acte/

Vous pouvez aussi vous informer de nos actions en vous inscrivant à notre newsletter ou en nous suivant sur notre page Facebook :  https://www.facebook.com/touscontrelantisemitisme 

 

 

 

 

 

 

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Source sûre /Affaire Sarah Halimi : les avocats Goldnadel et Szpiner saisissent la justice israélienne

L’Observatoire Juif de France vient d’être informé de source sûre :

Les avocats Gilles-William Goldnadel et Francis Szpiner ont annoncé mercredi soir avoir saisi la justice israélienne dans le cadre de l’Affaire Sarah Halimi.

 “Suite à l’arrêt consternant écartant toute sanction pénale contre l’assassin de SarahHalimi je saisis avec Francis Szpiner la justice israélienne d’une plainte contre Traoré au nom d’Esther, sœur de Sarah et citoyenne israélienne. La loi de ce pays étant compétente. Non au déni de Justice”, a-t-il indiqué sur Twitter.

La Cour de cassation a mis fin à quatre ans d’un vif débat médico-légal en rejetant, mercredi 14 avril, le pourvoi formulé par la famille de cette femme, une retraitée parisienne de confession juive âgée de 65 ans, tuée à son domicile parisien en avril 2017, qui contestait l’irresponsabilité pénale de son meurtrier prononcée, en décembre 2019, par la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris.

ASSASSINAT DE MADAME SARAH HALIMI | RDV LE 25 AVRIL 2021 à 14H00

L’Observatoire Juif de France appelle tous les citoyens de toute tendance ainsi que de toutes confessions confondues à venir se rassembler dimanche 25 avril 2021 à 14H00 Parvis des Droits de l’Homme – Place du Trocadéro Paris 16 afin de protester suite à une instruction lâche et arbitraire confirmée par la Cour de Cassation. 

Venez nombreux


Observatoire Juif de France : 06 49 60 94 04 – 154 ter Avenue Victor Hugo 75116 Paris 

http://www.ojfrance.org/-  E-mail : [email protected]