Catégorie : TIMES OF ISRAEL

En mon nom ainsi que l’ensemble des membres de L’Observatoire Juif de France nous présentons nos très sincères condoléances à monsieur Shimon Samuels ainsi qu’à leurs enfants. La famille Samuels est une des rares familles qui parcourent le monde entier pour traquer en tous lieux, les négationnistes fascistes et antisémites. Ils sont les défenseurs infatigables de l’état d’Israël. Que Graciela Vaserman-Samuels repose en paix.

Décès de Graciela Vaserman-Samuels, fondatrice de Hadassah Medical Relief Association.

Parcourant le monde pour établir des partenariats avec des hôpitaux, elle était l’épouse de Shimon Samuels, directeur des Relations internationales du Centre Simon Wiesenthal

Graciela Vaserman-Samuels avec David de Rothschild, Koichiro Matsuura, directeur général de l’Unesco, et Shimon Samuels. (Crédit : Centre Simon Wiesenthal)Graciela Vaserman-Samuels avec David de Rothschild, Koichiro Matsuura, directeur général de l’Unesco, et Shimon Samuels. (Crédit : Centre Simon Wiesenthal)

Le Centre Simon Wiesenthal-Europe a rapporté ce mardi avec « immense tristesse » le décès, dimanche dernier, de Graciela Vaserman-Samuels, fondatrice de la Hadassah Medical Relief Association et épouse de Shimon Samuels, directeur des Relations internationales du Centre.

Née en Argentine dans une famille de la communauté juive, Graciela a émigré en Israël, où elle a étudié les sciences politiques à l’Université hébraïque de Jérusalem.

Titulaire d’un doctorat en littérature de l’université Temple de Philadelphie, elle a fondé son association médicale universitaire à l’hôpital Hadassah, à Jérusalem, et a parcouru le monde entier pour établir des partenariats avec des hôpitaux universitaires.

Par la suite, en tant que fonctionnaire de l’Unesco à Paris, « elle a affiché avec fierté et courage sa nationalité israélienne, œuvrant avec habileté diplomatique et une franchise désarmante pour favoriser le dialogue constructif, souvent avec les interlocuteurs les plus difficiles », écrit le Centre Simon Wiesenthal.

Elle est ainsi devenue conseillère spéciale des quatre derniers directeurs et directrices généraux de l’organisation.

« Graciela a lutté toute sa vie pour abattre ou contourner les barrières au développement humain – tels le handicap ou les préjugés raciaux, religieux ou de genre… Ainsi, elle a instauré des canaux de dialogue avec des femmes influentes dans les pays du Golfe pour faciliter la scolarisation et l’engagement des filles dans la vie culturelle et professionnelle de sociétés très traditionnelles. Elle a également soutenu activement la création et le développement d’institutions spécialisées dans la formation, la socialisation et la valorisation des personnes porteuses de handicap. Elle était toujours accueillante et à l’écoute, dispensant ses bons conseils avec humour, empathie et pragmatisme. Bien que son départ laisse un vide douloureux dans les cœurs de sa famille, ses amis et ses collègues, Graciela nous a laissé un trésor de souvenirs et d’encouragements », écrit le Centre Simon Wiesenthal.

Auteure de romans, elle a publié les ouvrages Decoding Colors et Facing Off. Elle a inspiré plusieurs projets culturels et éducatifs.

Graciela Vaserman-Samuels vivait entre Paris et Tel Aviv avec son mari. Ensemble, ils ont eu trois filles, Yardena, Michal et Davina, et avaient quatre petits-fils.

Source: https://fr.timesofisrael.com/deces-de-graciela-vaserman-samuels-fondatrice-de-hadassah-medical-relief-association/


 

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Opération Torch : Ces Juifs qui ont aidé à sauver l’Algérie française du régime nazi – The Times of Israël

Ce 8 novembre 2022 marque les 80 ans de l’Opération Torch, nom de code donné à l’arrivée des Alliés en Afrique du Nord

Des soldats américains débarquent près d'Alger. (Crédit : Wikimedia Commons, 8 novembre 1942, auteur inconnu, domaine public)
Des soldats américains débarquent près d’Alger. (Crédit : Wikimedia Commons, 8 novembre 1942, auteur inconnu, domaine public)

Largement méconnue, l’Opération Torch (Opération Flambeau en français), est pourtant décisive dans l’issue du conflit qui oppose les forces alliées à celles de l’Axe. Elle a en effet permis aux alliés, américains et anglais, de s’implanter durablement en Afrique du Nord et de préparer le fameux débarquement deux ans plus tard.

L’opération est un succès. À Oran et à Casablanca, les Alliés réussissent l’opération mais au prix de milliers de vies car les troupes vichystes ont reçu l’ordre de résister coûte que coûte. À Alger, l’histoire est différente. Grâce à une poignée d’hommes, de jeunes résistants dont

80 % sont juifs, tous les points stratégiques d’Alger sont immobilisés, permettant aux Américains de débarquer sans trop d’opposition de la part des troupes vichystes. En une nuit seulement et pratiquement sans armes, ces jeunes résistants préfigurent le premier acte de résistance d’envergure de la Seconde Guerre mondiale.

Les juifs d’Algérie sous Vichy

Magasin de textiles en gros d’Albert Obadia. (Crédit : archives familiales de la famille Obadia)

Au printemps 1940, en moins de six semaines, la France métropolitaine est aux mains des Allemands. Le régime fasciste de Vichy s’installe en France et dans ses colonies. Ainsi, les lois anti-juives sont également mises en vigueur en Algérie française. Les juifs perdent en octobre 1940 leur nationalité française obtenue par le décret Crémieux en 1870 et deviennent des « israélites indigènes ».

Des administrateurs sont nommés à la tête des entreprises dirigées par des juifs. Paul Obadia, né en 1931 à Oran dans une famille juive, se souvient de l’administrateur dans le magasin de textile de son père à Oran.

Paul Obadia et Georges Bennaïm, son ami d’enfance, en sortant de l’école. (Crédit : archives familiales de la famille Obadia, 1948)

“Il y a avait un administrateur. […] Il surveillait et il ne comprenait rien. Mon père était énervé. L’administrateur fumait dans le magasin et il ne faisait rien. Mon père n’avait rien à cacher,” confie-t-il.

Les enfants juifs sont renvoyés des écoles publiques et les fonctionnaires juifs de la fonction publique. En 1940, Paul a 9 ans quand il est renvoyé de l’école publique.

“Au moment de rentrer en sixième, on a été expulsé malgré que mon père fût un ancien combattant,” explique Paul Obadia.

Des camps de travail et d’internement sont créés comme ceux de Bossuet, Boghar et Berrouaghia. Dans la nuit du 11 au 12 septembre 1940, comparable à la Nuit de Cristal en Allemagne en 1938, de nombreux magasins juifs sont brûlés et vandalisés.

La salle de boxe Géo-Gras : le début de la résistance juive

C’est dans ce contexte que la résistance juive se met en place. En début 1941, à l’initiative d’André Temime, Émile Atlan, Jean Gozlan, Charles Bouchara et Paul Sebaoun, un groupe d’autodéfense juive se forme au sein du gymnase Géo-Gras. Le nom est une couverture pour ne pas éveiller les soupçons des autorités vichystes. Géo Gras est un ancien champion de boxe et un ancien de la légion étrangère catholique. Ne recevant pas de directives externes, le groupe se donne pour missions : la protection de la population juive, la propagande anti-vichyste, et la préparation à la reprise des combats.

Remise de la Croix de Guerre à Émile Atlan, Paul Sebaoun, Charles Bouchara. (Crédit : Wikimedia Commons, publié le 21 décembre 2016, par Bbbraudel )

Une figure s’impose rapidement comme le leader du groupe de résistance : José Aboulker. Issu d’une famille juive connue, José est un jeune Algérois, étudiant en médecine et socialiste idéaliste d’à peine 22 ans. Il est démobilisé de l’armée française parce que juif.

Portrait de José Aboulker jeune. (Crédit : Wikimedia Commons, publié en 2012, domaine public)

Chaque membre de la famille Aboulker verra son destin bouleversé par les lois antisémites vichystes.

Son père, Henri Aboulker, professeur émérite et reconnu en Algérie est déchu de ses fonctions. Sa sœur, Colette, enseignante dans la fonction publique, est également remerciée. Même sort tragique pour la mère de José, poétesse dont les publications s’arrêteront brutalement.

L’histoire de la famille Aboulker illustre le destin de nombreuses familles juives françaises sous le régime de Vichy. Ils envisagent toutes les options : fuir, se cacher ou résister. Ils choisiront la dernière option, seule vraiment valable à leurs yeux.

Ainsi, Henri commence à prendre des consultations à domicile, pourtant contraire aux lois émises. Colette met en place un système d’enseignement aux enfants juifs exclus de l’enseignement public. Quant à José, il mène le réseau de résistance à Alger, et son cousin Roger Carcassonne fait de même à Oran. José Aboulker sera aidé du côté français par le colonel Germain Jousse et par Robert Murphy, un diplomate américain.

Au fur à mesure, le réseau grandit, et compte à son actif environ 800 combattants clandestins prêts à se battre au nom de la France Libre. Le réseau met en place des actions de sabotages et soutient les victimes de la répression. Pendant deux ans, un seul but les anime : aider l’arrivée des alliés en Afrique du Nord.

L’arrivée des Alliés à Alger

Novembre 1942. Le moment d’agir est venu. Dans la nuit du 6 novembre 1942, José Aboulker convoque les chefs de réseaux au domicile du professeur Henri Aboulker, 26 rue Michelet, leur quartier général. L’arrivée des Alliés est prévue pour le lendemain.

Dans la nuit du 7 au 8 novembre, l’opération Torch commence mais elle s’avère plus complexe que prévu. Les troupes américaines attendues sont bloquées. L’opération manque d’échouer. Mais, José ne désespère pas. Il modifie au dernier moment les plans de la mission, mobilise les dernières énergies, et soulève l’espoir de ses camarades.

En quelques heures seulement, la résistance neutralise tous les postes stratégiques de Vichy : la station de Radio-Alger, les bâtiments du gouvernement, les commissariats, les bases militaires.

Si l’opération semble être un succès, ils sont trop peu nombreux, et ne sont pas en mesure de garder le contrôle de la ville. Les troupes américaines tardent à arriver et ils doivent faire face au soulèvement d’une partie de la ville, loyale au régime collaborationniste de Vichy. Alors que tout espoir s’envole, les bateaux alliés percent les lignes nazies et débarquent à Alger. L’Opération Torch est un succès. 377 résistants ont participé à l’opération dont 312 sont juifs, selon l’historien Benjamin Stora.

Evelyne Obadia (nom de jeune fille Soustiel) née en 1933 à Oran. (Crédit : archives familiales de la famille Obadia, 1951)

Malgré cette surreprésentation dans l’effectif, il faudra attendre mars 1943 pour que les lois antisémites soient abrogées et quant au Décret Crémieux, il est rétabli seulement en octobre 1943.

Mais, l’arrivée des Alliés procure un sentiment de soulagement et d’euphorie dans la population et notamment dans la communauté juive.

Evelyne et Paul Obadia se remémorent ce moment dans la guerre.

“Et puis, il est arrivé une période où les Américains sont arrivés et là, c’était une période de détente pour tout le monde. La vie redevient normale. Mon père avait aussi un administrateur parce que c’était un gros comptoir, les gens venaient de toute l’Algérie pour se fournir,” déclare Evelyne Obadia.

“En 1942, on a une première libération avec le débarquement des Alliés. Dès que les Américains sont venus, c’était une libération totale, le magasin de mon père n’avait plus d’administrateur, tout le monde a accueilli les Américains et les collaborateurs se sont cachés,” affirme Paul Obadia.

Après l’arrivée des Américains, Paul et Evelyne sont retournés à l’école publique et à leur quotidien respectif. En mai 1945, ils ont célébré vivement la fin de la guerre et les choses ont repris leurs cours. D’après eux, il y a eu une sorte d’amnésie collective sur la période collaborationniste en Algérie. Et malheureusement, en 1961, comme le dit la fameuse chanson d’Enrico Macias, ils ont dû quitter leur pays lors de la guerre d’indépendance algérienne pour aller s’installer en France avant de faire leur alyah l’an dernier.

https://fr.timesofisrael.com/operation-torch-ces-juifs-qui-ont-aide-a-sauver-lalgerie-francaise-du-regime-nazi/

84 ans après la Nuit de Cristal, des survivants de la Shoah alertent contre la haine – The Times of Israël

DOSSIER - Un habitant, Juergen Schulz, dépose une fleur après avoir entretenu les « stolpersteines » ou « pavés commémoratifs  » installés en mémoire des personnes déportées et tuées par les nazis, devant sa maison à Berlin, en Allemagne, le 9 novembre 2021 (Crédit : AP Photo/Markus Schreiber, dossier)
DOSSIER – Un habitant, Juergen Schulz, dépose une fleur après avoir entretenu les « stolpersteines » ou « pavés commémoratifs » installés en mémoire des personnes déportées et tuées par les nazis, devant sa maison à Berlin, en Allemagne, le 9 novembre 2021 (Crédit : AP Photo/Markus Schreiber, dossier)

BERLIN – Partout dans le monde, des survivants de la Shoah alertent contre la résurgence de l’antisémitisme en ce mercredi qui marque le 84e anniversaire de la Nuit de Cristal, durant laquelle les nazis ont persécuté des Juifs en Allemagne et en Autriche.

Dans le cadre de la campagne #ItStartedWithWords [NDLT : Tout a commencé par des mots], organisée par la Claims Conference, l’institution responsable du traitement des réclamations déposées par ou pour les Juifs qui ont souffert des exactions nazies, plusieurs survivants de la Shoah ont évoqué en vidéo comment le discours antisémite avait conduit à des actions qui ont failli entraîner l’extermination totale des Juifs d’Europe, au siècle dernier.

Et parmi eux, on trouve Eva Szepesi, 90 ans, survivante d’Auschwitz.

« Cela a commencé quand j’avais huit ans : je ne comprenais pas pourquoi mes meilleurs amis se sont mis à me dire des horreurs », explique-t-elle.

Profondément choquée d’être traitée de la sorte par ses meilleurs amis, la jeune fille juive tente d’échapper aux nazis, qui finissent par la capturer et la déportent à Auschwitz, à l’âge de 12 ans, où ses parents et son frère trouveront la mort.

Le 9 novembre 1938, les nazis, aidés de nombreux civils allemands, ont tué au moins 91 personnes et vandalisé 7 500 entreprises juives lors des pogroms de la Nuit de Cristal, en Allemagne et en Autriche. Ils ont également incendié plus de 1 400 synagogues, selon les données du mémorial de la Shoah Yad Vashem.

Eva Szepesi, survivante de la Shoah, s’entretient avec de jeunes joueurs du Bayern Munich à Nuremberg, en Allemagne, le 29 juillet 2022 (Crédit : AP Photo/Michael Probst)

Jusqu’à 30 000 Juifs sont arrêtés, la plupart conduits dans des camps de la mort comme ceux de Dachau ou Buchenwald. Des centaines d’entre eux préfèrent se suicider ou meurent des mauvais traitements infligés dans les camps, des années avant le début des grandes déportations connues de tous.

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, en 1945, les nazis et leurs complices ont assassiné six millions de Juifs européens.

La campagne #ItStartedWithWords, relancée par la Claims Conference, basée à New York, est un projet éducatif numérique dans lequel les survivants évoquent les moments qui ont conduit à la Shoah.

Avant la violence, rien ne laissait présager la facilité avec laquelle leurs voisins, enseignants, camarades de classe et collègues se retourneraient contre eux, passant des mots de haine aux actes de violence.

« La relance de cette campagne va au-delà de la commémoration de la Nuit de cristal », explique Greg Schneider, vice-président exécutif de la Claims Conference.

« Face à la montée des négationnismes, des distorsions et des discours de haine sur les réseaux sociaux, le message central de cette campagne #ItStartedWithWords devient plus urgent : la Shoah n’a pas commencé avec des camps, des ghettos et des déportations, mais avec des mots de haine. »

Une vitrine d’un magazin juif en Allemagne sur laquelle on peut lire « Jude », après la Nuit de Cristal (capture d’écran Euronews/Youtube)

En Allemagne, un groupe de suivi de l’antisémitisme indique avoir documenté plus de 2 700 incidents dans le pays l’an dernier, dont 63 attaques et six cas de violence extrême.

Dans un rapport publié en juin, le Département de recherche et d’information sur l’antisémitisme, ou RIAS, expliquait que la pandémie de coronavirus, avec sa cohorte de théories conspirationnistes anti-juives, et le conflit du Moyen-Orient, porteur de critiques antisémites d’Israël, étaient les principaux moteurs des 2 738 incidents documentés.

Les incidents et discours de haine ont également augmenté aux États-Unis, comme en témoignent les récents propos du rappeur Ye, précédemment connu sous le nom de Kanye West, ou le message sur les réseaux sociaux publié par la star de la NBA Kyrie Irving.

Source : https://fr.timesofisrael.com/84-ans-apres-la-nuit-de-cristal-des-survivants-de-la-shoah-alertent-contre-la-haine/

 

Punir l’Agence juive pour la position d’Israël sur la guerre est “déplorable” – The Times of Israël

“Les Juifs russes ne seront pas pris en otage par la guerre en Ukraine,” a averti le ministre des Affaires de la Diaspora

Le ministre des Affaires de la diaspora Nachman Shai assiste au Lobby du peuple juif, à la Knesset, à Jérusalem, le 15 novembre 2021. (Crédit: Yonatan Sindel/Flash90)

Le ministre des Affaires de la diaspora Nachman Shai assiste au Lobby du peuple juif, à la Knesset, à Jérusalem, le 15 novembre 2021. (Crédit: Yonatan Sindel/Flash90)

Des ministres israéliens s’insurgent contre la décision du gouvernement russe de tenter de mettre un terme aux activités de l’Agence juive dans le pays, l’un d’entre eux affirmant qu’il s’agit de représailles pour le soutien d’Israël à l’Ukraine, que Moscou a envahie plus tôt cette année.

« Les Juifs russes ne seront pas pris en otage par la guerre en Ukraine. La tentative de punir l’Agence juive pour la position d’Israël sur la guerre est déplorable et offensante », a déclaré le ministre des Affaires de la Diaspora, Nachman Shai.

« Les Juifs de Russie ne peuvent être coupés de leur lien historique et émotionnel avec l’État d’Israël », a-t-il dit.

La ministre de l’Immigration et de l’Intégration, Pnina Tamano-Shata, a déclaré qu’elle se concertait avec le Premier ministre et le ministère des Affaires étrangères pour régler cette question.

La ministre de l’Immigration et de l’Absorption Pnina Tamano-Shata Pnina Tamano-Shata à la Knesset, à Jérusalem, le 15 novembre 2021. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

« Il n’y a aucune raison justifiable d’arrêter les opérations de l’Agence [juive], et par conséquent, des efforts diplomatiques ont été entrepris pour clarifier la situation et résoudre le problème de manière appropriée », a déclaré Tamano-Shata.

« Vu que nous avons su coopérer avec les autorités russes pendant des décennies, je ne doute pas que nous trouverons des solutions appropriées », a-t-elle ajouté.

Le Premier ministre Yair Lapid a déclaré qu’une équipe serait envoyée en Russie la semaine prochaine pour assurer la poursuite des opérations de l’Agence juive en Russie.

La délégation comprendra des membres du cabinet du Premier ministre, du ministère des Affaires étrangères, du ministère de la Justice et du ministère de l’Immigration et de l’Intégration.

Concluant une réunion avec des responsables du ministère des Affaires étrangères et du Conseil de sécurité nationale, Lapid a déclaré : « La communauté juive de Russie est profondément liée à Israël et son importance est soulignée dans chaque conversation diplomatique avec les dirigeants russes. Nous continuerons à agir par la voie diplomatique afin que le travail important de l’agence ne s’arrête pas. »

https://fr.timesofisrael.com/shai-punir-lagence-juive-pour-la-position-disrael-sur-la-guerre-est-deplorable/


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Marche des Vivants en Pologne: 8 survivants ont guidé 2 500 participants | The Times of Israël

Marche des Vivants en Pologne: 8 survivants ont guidé 2 500 participants

Pour la première fois en trois décennies d’existence, une délégation officielle des Émirats arabes unis a participé à la Marche

 

Huit survivants de la Shoah à la tête de la Marche des Vivants, sur le site du camp de concentration d'Auschwitz en Pologne, le 28 avril 2022.(Crédit: Yaakov Schwartz/Times of Israel)
Huit survivants de la Shoah à la tête de la Marche des Vivants, sur le site du camp de concentration d’Auschwitz en Pologne, le 28 avril 2022.(Crédit: Yaakov Schwartz/Times of Israel)

OSWIECIM, Pologne – Conduite par huit survivants de la Shoah et par le président polonais Andrzej Duda, la Marche des vivants de 2022 s’est mise en route pour un périple de 3,2 kilomètres d’Auschwitz à Birkenau.

Cette année, la marche s’est déroulée dans l’ombre de la guerre en Ukraine voisine, et un certain nombre de réfugiés ukrainiens font partie des 2 500 participants juifs et non juifs, venus de 25 pays différents et réunis pour commémorer les 6 millions de victimes juives de la Shoah à l’occasion de Yom Hashoah, le jour du souvenir de la Shoah en Israël.

La marche s’est faite en petit comité cette année, après une interruption de deux ans due à la pandémie. Les années précédentes, les participants se comptaient par dizaines de milliers.

Pour la première fois en trois décennies d’existence, la marche comprenait également une délégation officielle des Émirats arabes unis et des influenceurs musulmans.

Les participants ont observé une minute de silence pour commémorer les vies perdues lors de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Certains survivants ont déclaré qu’ils pensaient que cette année pourrait être la dernière fois qu’ils pourraient assister à l’événement, en raison de leur âge avancé.

« Nous ne devons jamais oublier ce qui s’est passé pendant l’Holocauste. Je n’oublierai ni ne pardonnerai jamais le meurtre de ma mère, du reste de ma famille ou le meurtre de six millions de Juifs et de millions d’autres personnes assassinées par les Allemands « , a déclaré le survivant Edward Mosberg.

Le président polonais Andrzej Duda, à droite, et le survivant américain d’Auschwitz Edward Mosberg, assistent à la Marche des vivants, qui n’a pas eu lieu pendant deux ans en raison de la pandémie mondiale de COVID-19, à Oswiecim, en Pologne, le 28 avril 2022. (Crédit : AP Photo/Czarek Sokolowski)

« Comment pourrais-je oublier ou pardonner les barbares qui ont assassiné ma famille à Auschwitz, Birkenau et Treblinka ? Nous ne le leur accorderons pas. Nous n’oublierons pas. Peut-être que seuls les morts peuvent pardonner, mais tant que je vivrai – c’est mon devoir de raconter ce qui est arrivé à ma famille et à six millions de Juifs. »

Une délégation arabe israélienne était également présente.

« L’État d’Israël, créé au lendemain de la Shoah pour garantir que le peuple juif ait toujours un foyer, agira pour que les Juifs ne soient plus jamais des réfugiés », a déclaré le président Isaac Herzog dans un message vidéo, s’adressant à l’événement par satellite.

« Nous déploierons tous les efforts possibles pour permettre à chaque Juif dans le monde de vivre une vie juive fière, libre et sûre. Nous lutterons contre la banalisation de la vérité et empêcherons les faits alternatifs de remplacer l’histoire », a-t-il poursuivi.

Des Juifs visitent le camp de concentration nazi d’Auschwitz après la Marche des vivants, qui n’a pas eu lieu pendant deux ans en raison de la pandémie mondiale de COVID-19, à Oswiecim, en Pologne, le 28 avril 2022. (Crédit : AP Photo/Czarek Sokolowski)

« Nous ne permettrons pas au monde d’oublier les profondeurs de la cruauté humaine exécutée par les nazis et leurs collaborateurs. Et nous marcherons à nouveau l’année prochaine ».

https://fr.timesofisrael.com/marche-des-vivants-en-pologne-8-survivants-ont-guide-2-500-participants/

L’université de Tel Aviv signale une vague record d’antisémitisme – étude – The Times of Israël

L’université de Tel Aviv signale une vague record d’antisémitisme – étude

Dans le sillage de la récente étude de l’ADL sur l’antisémitisme aux États-Unis, les enquêteurs ont noté une augmentation de l’antisémitisme liée au Covid et à Gaza

 

Des tombes recouvertes de croix gammées photographiées dans un cimetière juif à Westhoffen, dans l’est de la France, le 3 décembre 2019. (Crédit : AP Photo)
Des tombes recouvertes de croix gammées photographiées dans un cimetière juif à Westhoffen, dans l’est de la France, le 3 décembre 2019. (Crédit : AP Photo)

Une nouvelle étude de l’université de Tel Aviv révèle un nombre record d’incidents antisémites signalés dans le monde en 2021, grandement liés à la pandémie et au conflit qui a opposé Israël aux groupes terroristes palestiniens dans la bande de Gaza en mai, l’an dernier.

Le document indique que le nombre d’attaques antisémites a presque doublé au Royaume-Uni, passant de 97 agressions en 2020 à 173 l’année dernière et augmenté de plus d’un tiers en France en 2021 par rapport à l’année précédente, passant de 44 à 60. Le nombre total d’incidents antisémites en Allemagne a atteint son plus haut niveau ces dernières années, avec 3 028 cas en 2021, contre
2 351 en 2020 et 2 032 en 2019.

« Le rapport annuel sur l’antisémitisme dans le monde en 2021, publié à la veille de Yom HaShoah, n’est pas porteur de bonnes nouvelles », écrivent les auteurs de l’étude.

Le rapport annuel, produit par le Centre d’étude de la communauté juive européenne contemporaine de l’université, appelle à l’introspection alors que des décennies d’efforts pour contrer l’antisémitisme, suite à la Shoah, semblent avoir échoué.

« Quelque chose ne fonctionne pas. Ces dernières années, la lutte contre l’antisémitisme a bénéficié de ressources considérables dans le monde entier, et pourtant, malgré les nombreux programmes et grandes initiatives, le nombre d’actes antisémites, parfois violents, augmente rapidement », indique Uriya Shavit, le chef du centre.

Les auteurs du rapport sont encore plus directs. « Il est temps de l’admettre: la lutte [contre l’antisémitisme] est un échec », ont-ils écrit dans leur communiqué.

L’enquête, « Antisemitism Worldwide Report 2021 », fait suite à un précédent rapport, publié mardi par l’Anti-Defamation League, axé, lui, sur l’antisémitisme aux États-Unis. Cette enquête a elle aussi mis en évidence le plus haut niveau d’incidents antisémites depuis que l’organisation a commencé à suivre la question, dans les années 1970.

Des manifestants néo-nazis avec des croix gammées et des drapeaux aux couleurs du « Mouvement national-socialiste », foulent aux pieds un drapeau israélien, à Orlando, en Floride, le 29 janvier 2022. (Crédit : Capture d’écran Twitter/Luke Denton)

Le rapport de l’université de Tel Aviv a examiné les plus grandes communautés juives du monde, en dehors d’Israël, et constaté une augmentation des incidents antisémites dans la quasi-totalité d’entre elles entre 2020 et 2019, à l’exception de l’Italie et de l’Argentine, qui ont connu respectivement une diminution modérée et la stabilité.

L’étude n’a pas été en mesure de calculer les niveaux d’antisémitisme dans deux pays comptant parmi les populations juives les plus importantes en nombre – la Russie et le Brésil – car les décomptes officiels des gouvernements en matière d’événements antisémites étaient sujets à controverse. « À titre d’exemple, le Centre russe d’information et d’analyse SOVA a enregistré un acte de violence antisémite et trois actes de vandalisme en 2021 (la même chose qu’en 2020), un chiffre pour le moins discutable », assurent les auteurs du rapport.

Dans une certaine mesure, l’augmentation des événements antisémites dans le monde peut être analysée comme révélatrice de l’amélioration de la collecte des données, mais il est peu probable que cela suffise à tout expliquer. Par exemple, en 2021, la police de Los Angeles a enregistré presque deux fois plus de crimes haineux antisémites en 2021 – 79 – par rapport aux 40 cas documentés en 2020 ou les 42 cas en 2019.

Les auteurs de l’étude, qui ont travaillé sur le rapport pendant six mois, ont identifié deux catalyseurs spécifiques des actes antisémites au cours de l’année écoulée : le conflit entre Israël et Gaza en mai 2021 et la pandémie de COVID-19. Le rapport a également mis en évidence une tendance plus générale encore à l’origine de la montée de l’antisémitisme – la montée de la « droite populiste radicale et de la gauche radicale antisioniste » de par le monde.

Selon les auteurs de l’étude, la droite populiste se serait approprié les tropes antisémites classiques de riches Juifs contrôlant le monde, tandis que la gauche excluait les Juifs de la liste des groupes méritant d’être protégés.

« Un autre facteur explicatif de cette augmentation des attaques antisémites est que certains militants des droits de l’homme ont fini par évacuer de manière consciente les Juifs et Israël du champ de leurs luttes », selon les termes du rapport. « Le racisme, affirment-ils, concerne les Afro-Américains et les Afro-Européens, les Roms, les LBGTQ, les minorités autochtones, les demandeurs d’asile et les travailleurs étrangers, pas les Juifs. »

Le rapport a noté une augmentation majeure des attaques contre les Juifs pendant le conflit de mai 2021. Au Canada, les 61 agressions physiques perpétrées ce mois-là ont établi le record absolu des incidents signalés en un mois au cours des 40 dernières années, soit près de sept fois plus qu’en mai 2020. En mai 2020, on avait enregistré neuf attaques, 14 en 2019.

Une hausse similaire du nombre d’attaques antisémites, actes de vandalisme et harcèlement a été signalée ailleurs dans le monde, à la même période, dans le sillage des combats que se sont livrés Israël et les groupes terroristes palestiniens à Gaza, mais aussi des conflits intérieurs entre citoyens juifs et arabes israéliens qui se sont déroulés en même temps.

Un autre catalyseur majeur des incidents antisémites en 2021 a été la pandémie, qui a tout à la fois suscité des rumeurs sur le rôle des Juifs dans la propagation de la maladie et conduit des opposants au vaccin et aux mesures de sécurité à se comparer aux victimes de la Shoah.

Dans le rapport, Dina Porat, professeure à l’université de Tel Aviv, assure que ce dernier phénomène contribue à banaliser la Shoah, en opérant une « distorsion complète du sens profond des crimes nazis et des leçons que l’humanité aurait dû en tirer ».

Porat ajoute que les comparaisons avec la Shoah ne devraient pas être considérées comme innocentes, car elles accompagnent souvent un contenu ouvertement antisémite.

Manifestation contre le « laissez-passer vert » à Milan, en Italie, le 24 juillet 2021. Des manifestants en Italie et en France ont porté des étoiles de David jaunes, comme celles que les Nazis imposaient aux Juifs pendant la Shoah. (Crédit : AP Photo/Antonio Calanni, Dossier)

« Les comparaisons étaient souvent accompagnées d’accusations contre les Juifs pour avoir contribué à la propagation du virus. Un journal grec a ainsi publié une photo d’Albert Bourla, PDG de Pfizer et fils de survivants grecs d’Auschwitz, aux côtés de celle de Joseph Mengele, comme pour suggérer que les deux hommes avaient mené des expériences sur des êtres humains », indique-t-elle.

Au-delà de l’identification de grandes tendances, les chercheurs ont mené plusieurs études de cas d’antisémitisme dans le monde.

En France, la chercheuse Talia Naamat s’est penchée sur le cas de Sarah Halimi, Juive française assassinée pour des motifs ouvertement antisémites, mais dont le meurtrier se trouve en établissement psychiatrique, et non en prison, pour avoir fumé de la marijuana avant de commettre le crime, ce qui, selon les tribunaux, ne le rend pas pénalement coupable.

Selon Naamat, l’explication est à rechercher dans la tension qui existe au sein de la société française sur l’antisémitisme des citoyens musulmans. Comme le phénomène est utilisé pour justifier les politiques anti-musulmanes, ceux qui s’opposent à de telles mesures ont tendance à en minimiser la portée.

« L’antisémitisme islamiste est en effet l’argument massue de l’extrême droite en France, un prétexte pour une islamophobie radicale qui, à son tour, amène la gauche à rejeter ce discours », a écrit Naamat.

Des manifestants défilent avec une banderole de Sarah Halimi, femme juive assassinée, lors d’une manifestation à Marseille, dans le sud de la France, le 25 avril 2021 (Crédit: AP Photo/Daniel Cole)

Les chercheurs Carl Yonker et Lev Topor se sont, pour leur part, penchés sur les États-Unis et l’attaque contre le Capitole des États-Unis, en janvier 2021, à laquelle ont participé un certain nombre d’antisémites et de suprémacistes blancs.

Yonker et Topor ont conclu que l’hyperpolarisation partisane et l’existence d’un mouvement extrémiste de plus en plus influent au sein du parti républicain avaient contribué à l’attaque et étouffé toute velléité de critique ouverte après coup.

« Dans une atmosphère politique très polarisée, comme c’est le cas aux États-Unis aujourd’hui, même une attaque violente contre la démocratie soutenue par des antisémites notoires se transforme en question partisane », écrivent-ils.

Inna Shtakser, qui fait des recherches sur les mouvements sociaux et politiques dans l’ancien empire russe, a enquêté sur le discours antisémite relayé à plusieurs reprises en Biélorussie au cours de l’année écoulée, tandis que l’homme fort au pouvoir, Alexandre Loukachenko, réprimait avec la plus extrême violence les manifestations contre les conditions de son élection en 2021.

Shtakser a identifié plusieurs cas dans lesquels les autorités ont elles-mêmes fait référence à des tropes antisémites pour justifier l’arrestation ou la torture de dissidents.

Des manifestants portent un drapeau de l’opposition lors d’une manifestation sur la place de l’Indépendance à Minsk, en Biélorussie, le 23 août 2020. (Crédit : AP Photo/Fichier)

« Dans sa propagande contre l’opposition, le régime biélorusse a insisté sur le fait que les étrangers soutenaient le mouvement et suggéré que des Juifs étrangers soutenaient le mouvement de protestation pour faire avancer leurs propres intérêts », écrit-elle.

L’idée que la communauté juive mondiale est hostile au régime de Loukachenko s’est répandue à l’industrie du divertissement. Dans le film « Killing the President », diffusé à la télévision d’État biélorusse, un ‘cercle de Juifs’ ourdit un complot d’assassinat contre Loukachenko et sa famille », assure Shtakser.

Elle a relevé que ce discours avait ouvert la voie à une loi, adoptée par le régime de Loukachenko, suivant laquelle il est illégal de dire que la Shoah en Biélorussie était dirigée spécifiquement contre les Juifs ou tout autre groupe minoritaire. Les autorités biélorusses considèrent que la Shoah visait le peuple biélorusse dans son entier.

Loukachenko avait justifié l’adoption de cette loi en réaction aux Juifs, qui avaient « réussi à amener le monde entier à se prosterner devant eux, sans que personne n’ose élever la voix ou nier la Shoah ».

« Exiger la reconnaissance du statut de victime au peuple biélorusse n’est pas en soi antisémite. En revanche, affirmer que les Juifs ont réussi à intimider et manipuler le monde pour reconnaître la Shoah l’est sans conteste », conclut Shtakser.

Source : https://fr.timesofisrael.com/luniversite-de-tel-aviv-signale-une-vague-record-dantisemitisme-etude/

Darmanin annonce sa volonté de dissoudre deux associations pro-palestiennes – The Times of Israël

L’OBSERVATOIRE JUIF DE FRANCE SALUE L’INITIATIVE DU CHEF DE L’ÉTAT QUI A DEMANDÉ A MONSIEUR LE MINISTRE DE L’INTERIEUR DE DEMANDER LA DISSOLUTION DE « COLLECTIF PALESTINE VAINCRA » ET « COMITÉ ACTION PALESTINE ».
NOUS SUIVRONS AVEC ATTENTION LE DEROULEMENT DE CETTE PROCEDURE ET NOUS VOUS TIENDRONS INFORMÉS.
 

“Collectif Palestine Vaincra” et “Comité Action Palestine” sont accusées d'”appel à la haine, à la discrimination, à la violence” et de “provocation à des actes terroristes”

Le ministre français de l'Intérieur Gérald Darmanin arrive à l'Elysée avant la cérémonie en l'honneur des médaillés olympiques et paralympiques français au Tokyo 2021, à Paris le 13 septembre 2021. (Photo de Ludovic MARIN / AFP)
Le ministre français de l’Intérieur Gérald Darmanin arrive à l’Elysée avant la cérémonie en l’honneur des médaillés olympiques et paralympiques français au Tokyo 2021, à Paris le 13 septembre 2021. (Photo de Ludovic MARIN / AFP)

Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin va demander la dissolution du « Collectif Palestine Vaincra » et du « Comité Action Palestine », accusées d’ »appel à la haine, à la discrimination, à la violence » et de « provocation à des actes terroristes », a-t-il tweeté jeudi.

La procédure de dissolution, enclenchée à la demande du président Macron, sera lancée « dans les jours prochains », a précisé le ministère à l’AFP.

Le « Collectif Palestine Vaincra » est accusé par le ministère d’ »appel à la haine, à la discrimination et à la violence ». Selon l’Intérieur, ce groupe « sous couvert de défendre la cause palestinienne », « cultive le sentiment d’oppression des ‘peuples musulmans’ (…) dans l’objectif de diffuser l’idée d’une islamophobie à l’échelle internationale ».

Le ministère lui reproche également d’appeler « à la discrimination et à la haine envers Israël et les Israéliens », notamment à travers des campagnes de boycott.

Parmi les dernières actions du collectif, basé à Toulouse, une campagne « #Palestine2022 » qui vise à « dénoncer la collaboration des gouvernements français avec l’apartheid israélien » et à « inviter le sujet de la cause palestinienne dans les débats de l’élection présidentielle », peut-on lire sur son site internet.

Le Collectif « dénonce fermement cette annonce qui est une attaque contre le mouvement de solidarité avec la Palestine » a déclaré son porte-parole Tom Martin à l’AFP. L’organisation se définit comme « anti-raciste et anti-colonialiste ».

Le « Comité Action Palestine » se voit lui reprocher de « relayer les communiqués » et de « rendre compte de l’activité d’organisations terroristes palestiniennes, notamment le Hamas, le Mouvement du Jihad islamique en Palestine et le Hezbollah ».

Il affirme « dans sa charte son soutien à toutes les organisations en lutte contre Israël, y compris quand elles font usage de la violence ou de méthodes terroristes », pointe le ministère.

Le « Comité Action Palestine », basé à Bordeaux, selon son site, se présente comme une association œuvrant « pour la réalisation des droits nationaux du peuple palestinien », notamment « le droit au retour des réfugiés, c’est à dire la libération de la terre arabe de Palestine ». L’association dit également dénoncer « le sionisme en tant que mouvement colonialiste et raciste ».

 

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Le massacre de Babi Yar hante toujours l’Ukraine | Times of Israel

 
The ?Crystal Wall of Crying,? by conceptual and performance artist, Marina Abramovi? will be one of the biggest art installations constructed in Europe during the last decade (PRNewsfoto/Babyn Yar Holocaust Memorial Center)

Babi Yar: « Le premier crime fut l’effacement de l’homme, le second la dissimulation » (Isaac Herzog)

Le président israélien Isaac Herzog a récité la prière des morts – Yizkor – lors de la cérémonie commémorative mercredi soir marquant le 80e anniversaire du massacre nazi de dizaines de milliers de juifs à Babi Yar, les 29 et 30 septembre 1941.

« Des familles entières ont été supprimées », a rappelé M. Herzog tandis que près de 34.000 civils juifs ont été assassinés dans le ravin de Kiev.

« Le premier crime fut l’effacement de l’homme, puis le second la dissimulation et l’oubli, effacer les preuves, effacer la mémoire », a-t-il dénoncé estimant que « le désir de cacher n’a fait que renforcer l’horreur ».

« Les corps ont été brûlés, les cendres broyées », a-t-il souligné appelant à l’heure du souvenir, et « c’est pour ça que nous sommes ici ».

« Sur le sol ukrainien a fleuri l’une des communautés juives des plus importantes au monde produisant des dirigeants, des hommes d’Etat, des intellectuels, des poètes, et des rabbins », a indiqué M. Herzog évoquant dans le même temps « les pogroms qui se sont produits en cet endroit ».

« Ne nous y trompons pas, de nos jours l’antisémitisme existe encore et souille la mémoire des morts », a-t-il regretté exhortant les dirigeants de tous les pays à condamner « fermement » ce fléau.

« Nous devons assurer ici à toute l’humanité, où le monde a vu et s’est tu, qu’il n’y aura plus jamais un autre Babi Yar », a-t-il affirmé.

A l’occasion de ces commémorations, un « Mur des Pleurs en cristal », une oeuvre de 40 mètres de haut incrustée de quartz, a été inauguré, créé par l’artiste serbe Marina Abramovic, et commandé par la fondation Babyn Yar Holocaust Memorial Center.

i24NEWS dernière modification 06 octobre 2021, 22:28

Babi Yar : un avocat demande le procès du dernier auteur présumé encore en vie

L’affaire contre Herbert Waller, 99 ans, a été précédemment abandonnée parce qu’il était sur le site de la tuerie ukrainienne en tant qu’infirmier

 

JTA – Il y a 80 ans, un ravin au nord de ce qui est aujourd’hui la capitale de l’Ukraine s’est transformé en un bain de sang lorsque les nazis, aidés par des collaborateurs locaux, ont abattu des dizaines de milliers de Juifs en deux jours.

À la fin du mois de septembre 1941, des collaborateurs ukrainiens ont amené plus de 33 000 Juifs sur les collines du ravin de Babi Yar à Kiev, où les soldats de l’armée d’Adolf Hitler ont exécuté groupe après groupe des victimes sans défense – des enfants, ainsi que des femmes et des hommes de tous âges.

Les victimes étaient abattues avec des mitrailleuses dans des fosses. Lorsqu’aucune ne restait debout, les auteurs sautaient dans la fosse avec leurs victimes pour achever les mourants et ceux qui faisaient semblant d’être morts. Puis les corps étaient enterrés et un nouveau groupe de victimes était amené à se tenir debout sur la fine couche de terre fraîche qui recouvrait leurs frères.

Les 80 ans du massacre, première fusillade de masse de ce que l’on appelle aujourd’hui « la Shoah par balles », suscite une vague de commémorations, dont une cérémonie en Israël en l’honneur d’un survivant et une pièce commémorative en Ukraine, où les collaborateurs nazis sont malheureusement de plus en plus célébrés aux côtés de leurs victimes.

Elle donne également un nouvel élan à la mission d’un avocat allemand qui souhaite traduire en justice un homme qui, selon lui, pourrait être le dernier auteur de Babi Yar en vie, un Allemand de 99 ans nommé Herbert Waller.

Pour Hans Brehm et ses partenaires, la tentative d’inculper Waller est un effort symbolique et ultime pour corriger des décennies de ce qu’ils considèrent comme une inaction des autorités allemandes à l’encontre de presque toutes les personnes responsables du plus grand pogrom de Juifs de toute la Shoah. Sur les quelque 700 participants, seuls 10 ont été condamnés pour un crime.

Premiers efforts pour localiser et identifier les restes à Babi Yar en 1966. (Crédit : Joseph Schneider via la Bibliothèque nationale d’Israël)

La semaine dernière, Brehm s’est rendu à Kiev pour s’entretenir avec des parents de victimes de Babi Yar. En effet, en vertu du droit allemand, les parties touchées par des crimes majeurs peuvent engager des poursuites pénales contre les accusés, même si les procureurs décident de ne pas les inculper.

« Je veux que cet homme soit traîné devant un juge », a déclaré Brehm à Der Spiegel cette semaine. Il est conscient qu’il y a peu de chances que le tribunal punisse un défendeur aussi âgé, a-t-il ajouté. Brehm a dit qu’il voulait seulement que Waller soit mis en examen, et s’il est reconnu coupable, qu’il soit condamné.

« Il s’agit d’expiation, de justice tardive », a déclaré Brehm.

Le nom de Waller a été signalé pour la première fois en 2014 à l’Office central des administrations judiciaires de l’État allemand pour l’enquête sur les crimes nationaux-socialistes, dans une liste de 80 noms qui leur a été remise par Efraim Zuroff, le célèbre « chasseur de nazis » du Centre Simon Wiesenthal. Ces hommes étaient membres des Einsatzgruppen : les escadrons de la mort de l’armée allemande qui, entre 1941 et 1943, ont abattu plus de 2 millions de Juifs en Europe de l’Est.

 

En 2017, le bureau a commencé à enquêter sur Waller mais a abandonné l’affaire après avoir découvert qu’il était stationné à Babi Yar en tant qu’infirmier et qu’il ne pouvait donc pas être prouvé qu’il avait activement participé aux tueries.

Brehm, 73 ans, ne croit pas à cet argument, a-t-il déclaré à Der Spiegel. « Pourquoi avez-vous besoin d’auxiliaires médicaux dans un massacre ? » a-t-il déclaré.

Zuroff a déclaré à la Jewish Telegraphic Agency qu’il partageait ce scepticisme. Les Einsatzgruppen fonctionnaient comme n’importe quelle unité militaire, les membres participant collectivement à toutes les missions.

« C’est ridicule. Ce n’est pas comme s’il y avait des Einsatzgruppen tueurs de juifs et des Einsatzgruppen non meurtriers », a-t-il déclaré.

Presque tous les auteurs du massacre de Babi Yar – l’historienne Franziska Davies estime qu’environ 700 hommes étaient impliqués – ont échappé à la justice.

 

Lors du procès de Nuremberg dans les années 1940, un nazi, Paul Blobel, a été condamné à mort et exécuté pour les crimes commis à Babi Yar, entre autres.

Deux autres ont été condamnés à des peines de prison. Un procès en 1968 s’est conclu par des peines de prison de 4 à 15 ans pour sept accusés ; trois hommes ont été acquittés lors de ces procès, les derniers de tous les auteurs de Babi Yar.

« Le traitement inadéquat des [crimes] de Babi Yar est indigne d’un État constitutionnel », a déclaré Brehm.

D’après son expérience, Babi Yar, également appelé Babyn Yar, ne signifie rien pour les Allemands d’aujourd’hui, quel que soit leur âge. « Quand je demande aux gens s’ils le connaissent, ils me demandent si c’est le nom d’une ville de Mongolie », a-t-il déclaré à Der Spiegel.

En Ukraine, Babi Yar est également relativement obscure, en partie en raison du refus des autorités communistes de le commémorer pendant des décennies. Ce refus s’inscrivait dans le cadre d’une politique plus large qui minimisait les souffrances des Juifs pendant la Shoah, en les intégrant dans le récit soviétique du sacrifice patriotique dans la lutte contre le nazisme.

Pour corriger cette erreur, des philanthropes, des militants et les autorités ukrainiennes ont créé un nouveau musée et un centre commémoratif sur le site, le Babi Yar Shoah Memorial Center. Diverses initiatives visant à commémorer les victimes de Babi Yar n’ont jamais abouti et, pendant des décennies, le seul souvenir de la tragédie était constitué de quelques petits monuments négligés dans des zones où des meutes de chiens erraient le jour et où des ivrognes se rassemblaient la nuit.

La banque centrale d’Ukraine a émis une pièce commémorative pour le 80e anniversaire, la première fois qu’une telle initiative a lieu en Ukraine.

Le site de Babi Yar à Kiev, en Ukraine, est composé de dizaines de ravins et de fossés où les forces nazies et leurs alliés ont tué des dizaines de milliers de Juifs et de non-Juifs en septembre 1941. (Crédit : avec l’aimable autorisation du Centre commémoratif de la Shoah de Babyn Yar via JTA)

En Israël, la Knesset s’est réunie la semaine dernière pour marquer cet anniversaire ; le président de la Knesset, Mickey Levy, a remis une médaille à Michael Sidko, l’un des derniers survivants connus des meurtres perpétrés à cet endroit. Il avait 6 ans à l’époque. Dans une vidéo produite à l’occasion de cet anniversaire, il rappelle comment un collaborateur ukrainien a battu sa sœur à mort devant sa mère, qui tenait son petit frère de 4 mois. Sa mère s’est effondrée et le collaborateur a également tué le bébé. « Je me souviens de tout. Jusqu’aux moindres détails. Mais je ne veux pas me souvenir. C’est trop douloureux », a-t-il dit.

Le 6 octobre, le gouvernement ukrainien organisera une cérémonie à Babi Yar, auxquels participeront le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy, qui est juif, ainsi que le président Isaac Herzog et le président de l’Allemagne, Frank-Walter Steinmeier.

Pourtant, alors que l’Ukraine est de plus en plus sensibilisée à la question de Babi Yar, le pays voit également se multiplier les célébrations des actions des collaborateurs locaux qui ont facilité et parfois participé aux meurtres perpétrés par les nazis.

Ces dernières années, de nombreuses rues ont été baptisées en Ukraine du nom de Roman Shukhevych. Ses troupes sont soupçonnées d’avoir tué des milliers de Juifs. Lui et un autre nationaliste ukrainien, Stepan Bandera, font partie des hommes célébrés en héros aujourd’hui pour avoir fait équipe avec l’Allemagne nazie contre l’Union soviétique pendant la Seconde Guerre mondiale.

Des Ukrainiens tiennent des torches enflammées alors qu’ils se rassemblent à Kiev, en Ukraine, le 5 mars 2010, pour marquer le 60e anniversaire de la mort de Roman Shukhevych, homme politique, chef militaire et collaborateur nazi ukrainien. (Crédit : AP Photo/Sergei Chuzavkov)

À Kiev, les autorités municipales ont annoncé leur intention d’installer des panneaux commémorant le maire de Kiev pendant la guerre, Vladimir Bagaziy, en tant que victime des massacres de Babi Yar.

Bagaziy a été tué à Babi Yar, avec des dizaines de milliers d’autres non-Juifs, mais quelques mois après le massacre des Juifs locaux et seulement après avoir initialement collaboré avec l’occupation nazie. Selon certains témoignages, Bagaziy a été vu observant, le meurtre des Juifs à Babi Yar alors qu’il était encore un allié des nazis. L’intention de l’honorer en rapport avec Babi Yar a provoqué les protestations du Comité juif ukrainien, l’un des nombreux groupes représentant les intérêts des Juifs ukrainiens.

Les deux tendances – commémorer les victimes tout en célébrant certains auteurs – « ne vont pas ensemble », a prévenu Zuroff, citant les protestations des diplomates israéliens, polonais, allemands et américains.

M. Zelensky a clairement fait savoir qu’il n’appréciait pas la vénération de personnes comme Bandera, mais il ne l’a pas interdite et n’est pas intervenu contre elle – des actions qui n’aideraient probablement pas sa popularité en chute libre ni ses projets de réforme économique.

« Les Ukrainiens finiront par devoir choisir leur position sur ce sujet », a déclaré M. Zuroff. « Je crois qu’ils feront le bon choix ».

Par CNAAN LIPHSHIZ 4 octobre 2021, 18:35

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Poutine présente Israël comme modèle d’unité pour les Ukrainiens et les Russes

Le dirigeant russe utilise à nouveau son affinité avec les Juifs pour suggérer que des personnes d’origines différentes peuvent vivre ensemble comme une seule nation

Le président russe Vladimir Poutine au 5e Forum de la Shoah, à Jérusalem, le 23 janvier 2020. (Crédit by Abir SULTAN / POOL / AFP)
Le président russe Vladimir Poutine au 5e Forum de la Shoah, à Jérusalem, le 23 janvier 2020. 
Vladimir Poutine aime manifestement parler des Juifs et d’Israël.

Cette fois, il a suggéré qu’Israël offrait un bon modèle pour ses desseins sur l’Ukraine.

Si l’on regarde en arrière, lors d’un panel sur l’énergie en 2017, le président russe avait blagué pendant 90 secondes sur un soldat israélien malin qui a été interrogé par son commandant sur la façon de faire face à plusieurs ennemis. Le conseil du soldat : envoyez plus de troupes.

En 2019, en entendant parler des difficultés financières d’un rabbin en Crimée, Poutine a plaisanté : « Les Juifs ont donc des problèmes de finances ! » Puis il a dit au rabbin « Todah rabah », ce qui signifie « merci beaucoup » en hébreu.

Mais la dernière prise de position de Poutine, formulée mardi à la télévision, est allée un peu plus loin, donnant un aperçu rare de ce qu’il pense du peuple juif. Il a essentiellement suggéré que les peuples slaves s’inspirent des Israéliens et s’unissent pour former un seul peuple malgré leurs différences ethniques, historiques et linguistiques.

Lors de sa session annuelle de questions-réponses en direct pendant une conférence de presse, Poutine a été interrogé sur les raisons pour lesquelles la Russie n’avait pas officiellement classé l’Ukraine comme un pays hostile malgré la guerre de basse intensité qui oppose les deux pays depuis 2014.

« Parce que je ne pense pas que le peuple ukrainien soit un peuple hostile pour nous », a répondu le dirigeant russe, ajoutant que les Ukrainiens et les Russes « sont généralement un seul peuple ».

Poutine a poursuivi en proposant Israël comme modèle.

« Regardez, les Juifs viennent en Israël d’Afrique, d’Europe, d’autres pays du monde. Les Africains sont noirs, n’est-ce pas ? Les gens viennent d’Europe – ils parlent yiddish, pas hébreu. Ils semblent être différents les uns des autres, mais malgré tout, le peuple juif tient à son unité », a-t-il déclaré.

Poutine a entretenu des liens affectifs forts avec les Juifs russes, qui se sont traduits par une série de politiques favorables. Sous la direction de Poutine, les autorités ont réprimé les crimes haineux antisémites et les communautés juives ont reçu des millions de dollars en compensation des biens confisqués par les communistes, ce qui a contribué à alimenter un renouveau culturel et religieux.

Le premier de ces contacts a été établi avec une famille juive qui vivait dans l’immeuble de sa famille à Leningrad, aujourd’hui Saint-Pétersbourg. Ils se sont occupés de Poutine alors qu’il était enfant et que ses parents travaillaient pendant de longues journées.

« C’étaient des Juifs pratiquants qui ne travaillaient pas le samedi et l’homme étudiait la Bible et le Talmud toute la journée », a écrit Poutine dans l’une de ses biographies. « Une fois, je lui ai même demandé ce qu’il marmonnait. Il m’a expliqué ce qu’était ce livre et j’ai été immédiatement intéressé. »

Une autre figure juive influente pour Poutine était son entraîneur de lutte, Anatoly Rakhlin, qui a suscité l’intérêt du jeune Poutine pour le sport et l’a sorti des rues difficiles de Leningrad, où Poutine se battait pendant que ses parents travaillaient. Lors des funérailles de Rakhlin en 2013, Poutine aurait été submergé par l’émotion et aurait abandonné sa garde rapprochée pour faire une courte promenade solitaire.

En 2014, lors d’une visite en Israël, il a rencontré son ancienne professeure d’allemand, Mina Yuditskaya Berliner, une autre figure influente dans sa vie car elle lui a donné les compétences linguistiques qui l’ont aidé plus tard à gravir les échelons du KGB. Ils ont eu une discussion de deux heures dans l’appartement qu’elle louait ; il a ensuite acheté l’appartement pour elle.

Mme Berliner a laissé l’appartement à M. Poutine dans son testament, et il lui a été rendu après sa mort en 2018.

Les deux principales organisations communautaires juives de Russie voient Poutine comme une force amicale pour les Juifs russes. Dans le même temps, des dizaines de milliers de Juifs russes ont commencé à partir ces dernières années alors que Poutine resserrait son emprise sur les médias, sur les tribunaux, sur les droits des personnes LGBT, sur les autres minorités et le peu qui reste de la liberté d’expression en Russie.

Quant à la comparaison avec Israël, les Ukrainiens ont tendance à ne pas être d’accord sur le fait que « les Ukrainiens et les Russes constituent un seul peuple », comme l’a déclaré Poutine mardi. Un site d’information pro-démocratique de Kiev a rapporté que Poutine était comme un « disque rayé » sur ce sujet.

“T. Palestiniens occ.”, indiqué sur le passeport britannique d’une Israélienne

Ayelet Balaban a été choquée de découvrir la mention peu après que son entreprise a été touchée par des roquettes du Hamas

Le passeport britannique qu’Ayelet Balaban a reçu en juin 2021, avec son lieu de naissance indiquant “Territoires palestiniens occupés” à la place de Jérusalem. (Autorisation)

Une Israélienne née à Jérusalem et de nationalité britannique a déclaré mercredi avoir été choquée de découvrir que son nouveau passeport britannique mentionnait son lieu de naissance comme étant les “Territoires palestiniens occupés”.

Ayelet Balaban, dont le père est Britannique, est née à l’hôpital Hadassah, mont Scopus, à Jérusalem.

L’établissement se trouve sur le territoire qui a formé une enclave israélienne entre la guerre d’Indépendance de 1948 et la guerre des Six Jours de 1967, date à laquelle les forces israéliennes ont capturé les zones environnantes à la Jordanie. Le site du mont Scopus, que l’hôpital partage avec l’Université hébraïque, n’a jamais appartenu à Jérusalem-Est sous contrôle jordanien.

Balaban a fait sa demande de nouveau passeport en ligne, et affirme avoir envoyé l’ancien par courrier au Royaume-Uni le 23 mai, deux jours après la fin du conflit de 11 jours entre le Hamas et l’Israël, connu sous le nom “d’Opération Gardien des Murs”.

Elle a rapporté avoir reçu le nouveau document lundi soir.

“J’ai été choquée de voir que mon lieu de naissance est passé de Jérusalem à Territoires palestiniens occupés”, a-t-elle déclaré mercredi au “The Times of Israel”.

Ayelet Balaban. (Autorisation)
 

Balaban a d’abord pensé qu’elle avait fait une erreur en remplissant le formulaire en ligne, ou cru que le fait qu’elle vivait maintenant dans le village relativement nouveau de Ganei Tal, fondé par d’anciens résidents du Gush Katif à Gaza après le retrait d’Israël de la zone en 2005, avait peut-être pu jouer.

“Je n’avais jamais vécu là-bas [avant 2005], mais j’ai pensé qu’ils avaient peut-être confondu. Mais l’endroit où je vis n’apparaît même pas sur mon passeport”, a déclaré Balaban.

Balaban et son mari Avi dirigent une pépinière de plantes et de fleurs à Ashkelon. La pépinière, qui a été touchée par les tirs du Hamas, a été fermée pendant le conflit de mai.

“Vivant dans le sud et travaillant près de la frontière de Gaza, nous venions de [vivre] l’opération [militaire] et j’étais complètement choquée”, a déclaré Balaban. “Après tout ce que nous avons vécu, comment est-il possible de faire cela sur un passeport ?”

“C’était vraiment difficile, car nous avons fermé pendant 11 jours”, a-t-elle déclaré. “Des roquettes sont tombées sur nos serres, donc nous ne pouvions même pas y aller.”

“Nous avons simplement essayé de panser ces blessures, et cela a été vraiment choquant pour moi”, a-t-elle déclaré.

Balaban n’a pas contacté l’ambassade du Royaume-Uni en Israël. Mais celle-ci, interrogée par “The Times of Israel”, a simplement indiqué qu’elle enquêtait sur l’affaire.

L’ancien passeport d’Ayelet Balaban, qui indique son lieu de naissance comme “Jérusalem”. (Autorisation)

Balaban a déclaré que son frère, qui a renouvelé son passeport britannique il y a deux ans, avait lui eu “Jérusalem” comme endroit de naissance, ce qui l’a amenée à croire qu’il pourrait s’agir d’une nouvelle politique.

Elle a déclaré avoir envoyé un courrier électronique à l’ambassadrice d’Israël au Royaume-Uni, Tzipi Hotovely, pour demander une explication, mais qu’elle n’avait pas encore eu de réponse.

L’hôpital Hadassah Mount Scopus à Jérusalem, le 15 mars 2017. (Crédit : Yonatan Sindel, Flash90)

Le lieu de naissance figurant sur le passeport des personnes nées à Jérusalem a également été une question litigieuse pour les citoyens ayant la double nationalité, et certains ont mené une longue bataille juridique pour que la mention “Jérusalem, Israël” figure sur leur passeport américain au lieu de “Jérusalem”.

En 2015, la Cour suprême des États-Unis avait annulé une loi contestée de 2002 qui aurait permis aux Américains nés à Jérusalem d’inscrire leur lieu de naissance comme Israël sur leurs passeports américains. Le tribunal a statué que le Congrès avait outrepassé son rôle quand il a approuvé la loi, ce qui aurait forcé le Département d’État à modifier sa politique de longue date consistant à ne pas indiquer Israël comme lieu de naissance des Américains nés à Jérusalem.

Mais l’année dernière, le secrétaire d’État américain d’alors, Mike Pompeo, a annoncé un changement dans cette politique de longue date du département d’État, permettant aux citoyens américains nés à Jérusalem de décider s’ils voulaient la mention “Jérusalem, Israël” sur leurs passeports.

Source : fr.timesofisrael.com

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